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Eyraud, Noémie
Gaston III (1331-1391) comte de Foix et vicomte de Béarn accède au pouvoir en 1343 à la mort de son père, Gaston II. Il est encore trop jeune pour gouverner, sa mère Aliénor de Comminges occupe donc la fonction de régente. Ses terres s’étendent autour de Foix pour le comté et de Tarbes, Pau et Mont-de-Marsan pour la vicomté. Elles côtoient celles du roi de France Philippe VI de Valois, du roi d’Angleterre Edouard III et de la couronne d’Aragon, dans le contexte de la Guerre de Cent ans (1337-1453). L’habileté stratégique et politique de Gaston épargne à son peuple les massacres de la guerre.

Le comte veut conserver la souveraineté sur son territoire. Il justifie son autorité et son autonomie d’abord en se déclarant seul souverain de Foix et de Béarn mais aussi en affirmant les spécificités locales, maintenant ainsi à distance l’organisation politique, administrative, sociale et linguistique du royaume de France.

Deux des principes fondamentaux de son administration sont donc d’une part la conservation des traditions juridiques déjà en place mais aussi l’usage de la langue occitane dans l’exercice de son pouvoir. La vie sociale du Béarn dépend depuis des siècles des Fors de Béarn, textes de droits et privilèges reconnus à la population, rédigés en occitan et qui avaient une véritable valeur législative.

En ce qui concerne la langue, on parle majoritairement gascon sur l’ensemble du domaine mais aussi languedocien sur une partie du comté de Foix. Pour se faire comprendre dans tout le domaine, Gaston Fébus dont la langue maternelle est le béarnais, s’exprime en occitan, qui est donc la langue parlée au quotidien et à la cour, langue de l’administration et du pouvoir. Une documentation officielle conséquente rédigée en occitan est parvenue jusqu’à notre époque. Cependant, Gaston est un aristocrate lettré et cultivé : il maîtrise tout aussi bien le français et le latin.

Les arts à la cour

Le faste de sa cour est à la hauteur de sa noblesse : les arts y ont une place d’honneur.

Les musiciens et jongleurs qui circulent en Europe viennent à la cour de Gaston, faisant de celle-ci un centre de diffusion des nouveaux courants polyphoniques : l’Ars Nova et l’Ars Subtilior. Les derniers troubadours y sont volontiers accueillis : Gaston apprécie beaucoup leur lyrique et il est possible qu’il se soit lui-même essayé à la composition. On lui attribue deux chansons, bien que la paternité ne soit pas attestée. La première est une canso : « Canso de mossen Gasto comte de Foix per la qual gazaynet la joya a tholoza ». La seconde attribution qu’on lui prête, populaire et un peu hasardeuse, est le Se canta (aussi connu sous le nom d’Aquelas Montanhas). Les lettres et les sciences trouvent leur place dans la bibliothèque de Gaston Fébus, qui contient notamment une traduction de la Chirurgie d’Abulcasis, oeuvre fondamentale de médecine d’origine arabe, et une traduction en occitan du De proprietatibus rerum (l’Elucidari en occitan) de Barthélémy l’Anglais, ouvrage encyclopédique sur les choses (éléments de la Création). On y trouve aussi les deux livres que l’on doit à Gaston lui-même, qu’il n’a pas écrits en occitan mais en français. Le Livre des Oraisons est un livre de prières très personnel, et le Livre de chasse, oeuvre remarquable et remarquée, est restée une référence en matière de vènerie.

Le mythe Gaston Fébus

On lui doit en partie le mythe forgé autour de son propre personnage. Gaston Fébus avait le don de mettre en valeur sa personnalité, mais d’autres après lui ont entretenu ce mythe. Sa postérité a été aidée par les Chroniques de France, d’Angleterre et des pays voisins de Jean Froissart. Le nom de Gaston Fébus est resté associé à la noblesse savante, grâce notamment à son Livre de Chasse qui était encore une référence dans la discipline des siècles après son écriture.
Au XIXe siècle, après l’avènement d’un intérêt croissant pour le Moyen Âge et les troubadours, la volonté d’ancrer la renaissance occitane dans une perspective historique prestigieuse amena des félibres béarnais à se réapproprier la figure mythique de Gaston Fébus.


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L'Agence des musiques des territoires d'Auvergne (AMTA) : au service de la transmission du patrimoine oral auvergnat
CIRDÒC-Mediatèca occitana
L’AMTA, organisme de collecte, sauvegarde et diffusion du patrimoine oral de l’Auvergne participe à la transmission du répertoire musical et dansé auvergnat, matière première pour la création artistique actuelle.

Pour contacter l'établissement

Agence des Musiques des Territoires d'Auvergne (AMTA)
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Historique et missions

Créé en 1985, l’Agence des Musiques des Territoires d’Auvergne a constitué une équipe de collecteurs qui se sont rendus sur les territoires d’Auvergne pour enregistrer récits, connaissances, savoir-faire et récits de vie amenant à la constitution d’un fonds documentaire centré sur le patrimoine oral régional.

L’AMTA assure également la diffusion et valorisation de ce patrimoine par la mise en place d’actions culturelles sur le territoire, la sensibilisation et la formation des acteurs du milieu musical, professionnels de la culture, de l’éducation et du tourisme.

Les collections occitanes de l'AMTA

L’AMTA conserve aujourd’hui des enregistrements sonores, vidéos, des photographies et partitions issues d’enquêtes, pour la plupart ethnomusicologiques, réalisées de 1950 à aujourd’hui, dont un grand nombre en langue occitane. Ces documents issus de collectes abordent pour la plupart les sujets du chant, de la musique et de la danse de tradition orale ainsi que témoignages autour des savoir-faire traditionnels et récits de vie sur le territoire auvergnat.

Ces enquêtes ont été réalisées sur le terrain par des structures et associations concernées par le Patrimoine Culturel Immatériel ainsi que par des particuliers, collecteurs passionnés.

Depuis 2010, l’AMTA mène une campagne de numérisation et de mise en ligne de ses fonds, aujourd’hui constitués de plus de 1000 heures de son, 800 heures de vidéo et 10 000 photographies.

Instruments de recherche disponibles et patrimoine occitan numérisé

Les enregistrements sonores numérisés sont consultables depuis la Base Interrégionale Patrimoine Oral.

Le fonds photographique est, lui consultable via la photothèque des archives départementales du Puy-de-Dôme.

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Fête de l'Âne de Bessan / Hélène Morsly, réalisatrice
Morsly, Hélène. Metteur en scène ou réalisateur.
L'Âne est l'animal dit totémique de Bessan (Hérault).

Chaque année, la Saint-Laurent, la grande fête des Bessanais, se déroule en août sur cinq jours, week-end inclus. Les sorties de l’Âne constituent les moments forts de ces journées connues aussi sous le nom de « fête de l’Âne ». Le dimanche en est marqué par une messe et une bénédiction en présence de l'animal qui précèdent la déambulation dans les rues de la ville.

Ces images filmées par Hélène Morsly les 9 et 10 août 2014 donnent à voir ces rituels.
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Innovation pédagogique au conservatoire Béziers Méditerranée : atelier intergénérationnel autour du balèti occitan
Marion Ficat
Pour l'année 2015-2016, le Conservatoire à rayonnement départemental Béziers Méditerranée propose tous les mercredis, à 17h30 un atelier autour du répertoire traditionnel chorégraphique et musical occitan.

Ouvert à tous, musiciens comme danseurs, néophytes comme pratiquants confirmés , adultes comme enfants, ce moment d'échange propose de découvrir le répertoire des danses traditionnelles par la voix, le corps et le rythme, d'apprendre aux musiciens à accompagner des danseurs, à arranger un morceau ou à improviser autour du chant.
 
C'est à une extraordinaire immersion dans le patrimoine musical et dansé du Languedoc que vous invite ce nouvel atelier intergénérationnel !

Début des ateliers le mercredi 23/09/2015 à 17h30 à la MJC Trencavel de Béziers (13 a Boulevard Du Guesclin - 34500 Béziers).

Inscriptions auprès du Conservatoire Béziers Méditerranée : 04.99.41.34.80 - http://www.beziers-mediterranee.fr/enseignement-artistique.html
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Lo Cobreto. - 1923, n°35 (Fébriè), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 35
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Lo Cobreto. - 1923, n°36 (Mars), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 36
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Lo Cobreto. - 1923, n°37 (Obriéu), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 37
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Lo Cobreto. - 1923, n°38 (Mai), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 38
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Lo Cobreto. - 1923, n°39 (Juin), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 39
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Lo Cobreto. - 1923, n°40 (Juillet), Onnado 04
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1923 - N° 40
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