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La Baio de Sampeyre : carnaval dans les vallées occitanes d'Italie
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

Cette fête a lieu tous les cinq ans à Sampeyre au cœur des Vallées occitanes d'Italie. Le nom de « Baio » viendrait du mot occitan « abadiá » et renverrait aux « abbés de jeunesse », jeunes gens qui avaient pour fonction d'organiser les fêtes de la communauté.

 

 

1/ La pratique aujourd’hui

Cette fête carnavalesque a lieu tous les cinq ans dans la Val Varaita, dans la province de Cuneo, au cœur des Valadas occitanas d'Italie. La plus célèbre est celle de Sampeyre. Le nom de la fête de la Baio viendrait du mot occitan « abadiá » et renverrait aux traditions des « abbés de jeunesse », ces jeunes gens qui avaient traditionnellement pour fonction d'organiser les fêtes de la communauté.

Un ensemble de rites se déroule sur trois jours au mois de février : les deux dimanches avant le carnaval et le Jeudi gras.

Photogr. : Bernard Delort

La Baio est un grand cortège d'hommes costumés, certains en « Maures », d'autres travestis en femmes, d'autres coiffés de mitres spectaculaires.

Les personnages historiques composant le cortège sont les suivants : l'Abà, il Tesoriere, le Cavalìe (cavalieri), le Tambourn majour, l'Arlequin, les Sarazine, la Segnourine (signorine), le Tambourin (tamburini), le Sapeur, le Grec (greci), l'Escarlinìe, l'Espous (sposi), les Segnouri (signori), le Sounadour (suonatori), le Uzuart, le Granatìe, le Morou (i neri) et le Turc, le Viéi et la Viéio (il vecchio e la vecchia), et le Cantinìe (cantiniere).

Les « Sonadors » sont l'élément central de la fête, faisant danser toute la journée et toute la nuit après que des sapeurs ont brisé à la hache une barrière de bois symbolique.

Photogr. : Bernard Delort

Les journées commencent à l'appel des « Tambourins » et continuent avec des défilés dans les différents cantons. La Baio est particulièrement spectaculaire par la qualité et la diversité des costumes, qui sont hérités de différentes époques de l'histoire de la vallée. On reconnaît en particulier la garde armée sous les traits des « Ussari », en costume de hussards de l'époque napoléonienne. Comme tout carnaval en Occitanie, le procès représente le point d'orgue du Jeudi gras.

Ici, le coup de théâtre des fêtes de la Baio est immuablement la fuite du trésorier avec la caisse remplie d'argent. Le public assiste à sa capture, son procès, sa condamnation à mort et enfin sa grâce.

Photogr. : Bernard Delort

2/ Apprentissage et transmission

Ce carnaval permet à tous les habitants de la vallée d'être des acteurs de la fête. En effet, bien que le cortège soit réservé aux hommes qui sont les seuls à pouvoir se déguiser sous les traits des personnages liés à la tradition historique locale, la population entière participe à l'organisation et à la préparation notamment des costumes.

3/ Historique

Ce carnaval commémore la victoire des habitants des vallées contre les invasions sarrasines en Provence et dans les Alpes à la fin du Xe siècle, aux alentours de 975-980. Cette hypothèse est néanmoins remise en question. Des éléments des différentes époques marquantes de l'histoire de la vallée ont été incorporés comme par exemple les hussards de l'époque napoléonienne.

Photogr. : Bernard Delort

4/ Sauvegarde

Cette pratique qui ne se renouvelle qu'une fois tous les cinq ans ne fait pas l'objet d'une protection particulière d'un point de vue patrimonial. Ses rituels sont très codifiés et très peu de place est laissée à l'improvisation autant d'un point de vue des costumes que des rôles des personnages ou du déroulement de la fête. Ce carnaval est toutefois mis en valeur par la région du Piémont.

5/ Acteurs de la pratique

Tous les habitants de cette vallée son acteurs de la Baio de Sampeyre.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 2 septembre 1872
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 2 septembre 1872 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question du musicien Philippe-Jacques Buisson.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 15 juin 1870
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 15 juin 1870 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 9 octobre 1868
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 9 octobre 1868 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 25 janvier 1867
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 25 janvier 1867 depuis Paris conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question du mariage d'Alphonse Daudet.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 13 août 1866
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 13 août 1866 conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question de vocabulaire et notamment du sens du mot "Pantiero".

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 25 avril 1866
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 25 avril 1866 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre, il est question de la mort du père de Ludovic Legré.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 12 avril 1866
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 12 avril 1866 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.

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Ensag de glossari botanic auvernhat / Loïs Delhostal
Delhostal, Louis (1877-1933)
Cet « Essai de glossaire botanique auvergnat » est paru en tiré à part après une première publication en 1932 dans la revue Oc. Son auteur, Louis Delhostal (1877-1933), est un instituteur cantalien, majoral du félibrige, continuateur de l’œuvre d'Arsène Vermenouze, et cofondateur de la Société d'études occitanes.
Acquis très tôt aux réformes graphiques de l'occitan écrit, il adopte définitivement la graphie classique en 1927 pour son troisième recueil poétique Beluguetas. Parallèlement à son œuvre littéraire en occitan, Louis Delhostal a produit de nombreuses études de folklore auvergnat publiées sous forme de séries d'articles dans la presse régionale et les revues occitanes : « Les Croquis d'Auvergne » dans La République libérale, « La tradition populaire dans le Cantal » dans Le progrès du Cantal, « Quauquas Bourrèias » dans Lo Cobreto.
Son Ensag botanic auverhnat donne le nom vernaculaire des plantes en occitan ainsi que leurs appellations latines et françaises. Précurseur de l'ethnobotanique, il donne également des indications de culture et d'usages traditionnels des plantes.
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Site internet officiel du peintre Pierre François
Les Amis de Pierre François. Directeur de publication
Peintre originaire de Sète, Pierre François (1935-2007) cite parmi ses références Raoul Dufy, Henri Matisse ainsi qu'Antoni Gaudí.

Ses liens avec le milieu occitan sont multiples : il illustre des textes de Marie Rouanet, notamment Oremus pour un produit de consommation en 1970, et d'Yves Rouquette (Messa pels porcs, Misericordias, etc.). Dans ses linogravures pour La Boca a la paraula (texte écrit par Joan Larzac, 1971), il emploie son nom sous sa forme occitane : "Pèire Francès".

[imatge id=21608]Dans les années 1970, continuant à illustrer des textes occitans, il réalise de nombreuses couvertures pour la collection A tots de l'IEO et des pochettes de disque pour les productions Ventadorn. Il crée également des décors, costumes et affiches pour deux pièces du Théâtre de la Carrièra.

En 1974, il collabore avec le Théâtre des Carmes d'André Benedetto, sur la pièce Esclarmonda entre autres. La même année, il participe à la Mòstra del Larzac.

Pierre François a également collaboré avec le CIDO (Centre international de documentation occitane, à l'origine du CIRDÒC) notamment sur l'exposition De la natura de quauquas bèstias dont les textes sont signés Yves Rouquette.

Consultez ici le site officiel de Pierre François
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