"Saint Jean ! Saint Jean ! S'écriaient-ils. / San Jan ! Sant Jan Sant Jan ! Cridavon. »
« Toutes les collines étincelaient / Tòuti li colo esbrihaudavon. »
« Comme s'il avait plus des étoiles dans les ombres ! / Coume s'avié plóugu d'estello dins l'oumbrun !"
« Cependant la rafale folle / Enterin la Flamado folo »
« Emportait l'encens des collines / Empourtavo l'encèns di colo »
« Et la rouge lueur des feux / Emé di fiò la rougeirolo »
« Vers la Saint planant dans le bleu crépuscule." / Vers lou Sant, empla dins lou blu calabrun. » Frédéric Mistral, Mireille. Chant VII, 1859.
Dès 1963, cette tradition fut entretenue et vivifiée par le Cercle des Jeunes Gens, instaurant la veillée du feu puis son transport le lendemain jusqu'au Palais des Rois de Majorque, au cours du "Rey del foc" initié par Jean Iglesis.
Le renouveau catalan observé dès les années 1950-1960, se propage progressivement en terres occitanes et tous particulièrement en Provence, deux régions d'ailleurs historiquement liées. Dans les années 1980, les feux de la Saint-Jean connaissent ainsi un renouveau dans cet espace grâce à l'influence directe des Catalans de Salon-de-Provence, qui redonne vie au bûcher provençal en faisant appel pour cela à la flamme du Canigou.
À compter de 1981 est créée une Maintenance des feux de la Saint-Jean et dès 1985, une branche provençale voit le jour afin de maintenir les liens ainsi créés. Entre 1985 et 1986, des fagots de bois, "li balaus de Sant-Jan", rassemblés par de petits provençaux et enrubannés aux couleurs de leur région, participent d'ailleurs à l'ascension du Canigou à l'occasion de la Saint-Jean d'été, et viennent rejoindre le bûcher. L'opération prend l'appellation de "Li recampado di Prouvençau au Canigou". Les relations fondées dans les années 1980 se maintiendront jusqu'à nous. La Maintenance provençale reçoit ainsi chaque 23 juin à midi, les coureurs de Saint-Cannat. Au terme d'une course de relais de trois jours, ceux-ci rejoignent Arles au départ de la Casa Peiral de Perpignan. Ils y remettent alors la flamme du Canigou qui servira le soir même à embraser le bûcher.
FABRE, Pierre-Jean ; La Saint-Jean en Provence ; [S.l.] : Comité de Provence des mainteneurs des feux et traditions de la Saint-Jean, [1987?]
VAN GENNEP, Arnold ; Le folklore français, tome 2. Paris : R. Laffont, 1999.
La Lauseta : année 1879
L'Armanac de la Lauseta se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche s'est positionné en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.
La Lauseta : année 1878
L'Armanac de la Lauseta se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche s'est positionné en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.
La Lauseta : année 1877
L'Armanac de la Lauseta se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche s'est positionné en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.
L'Armanac de la Lauseta, publié entre 1877 et 1879, se veut fédéraliste et pan-latin. Cet almanach républicain à tendance de gauche se positionne en alternative à la pensée du mouvement félibréen provençal.
La Lauseta est un almanach né sous l'impulsion de Louis-Xavier de Ricard, de sa femme Lydie Wilson de Ricard et d'Auguste Fourès. Ce dernier y a apporté de nombreuses contributions sous forme de poèmes, de contes et de chroniques notamment. Les textes de Lydie Wilson de Ricard y sont signés du pseudonyme Dulciorella ou Lidia Colonia.
Le premier numéro de La Lauseta a été publié en 1877, le second en 1878 et le troisième et dernier en 1879. La publication a pris fin rapidement suite à la mort en 1880 de Lydie Wilson de Ricard et à un voyage en Amérique Latine de Louis-Xavier de Ricard.
Un ultime numéro est sorti en 1885 sous la direction d'Auguste Fourès uniquement.
Ce TÈMA(S) a été réalisé à l'occasion de l'exposition "Flamenca, cap d'òbra occitan del sègle XIII", au Musée Fenaille de Rodez, du 23 au 28 juillet 2013, en partenariat avec le CIRDÒC et la Bibliothèque d'agglomération de Carcassonne.
Vidéoguide de 00:05:50 retraçant le patrimoine occitan de Béziers (Hérault), produit et écrit par Lo CIRDÒC-Mediatèca occitana en 2012.
Réalisation : FrenchKiss
Commentaire : Katharina Stalder
Traduction : Veronique Térol, Lucile Gauffre
Langue : occitan
Ville de Béziers
Archidiocèse de Montpellier
Société Archéologique Scientifique et Littéraire de Béziers
Henri Barthes
Joanda
Serge Boyer
Association Lo Camèl de fuòc
- Lo Breviari d'Amor, Matfre Ermengaud - Fac-simile du Manuscrit N - CIRDÒC-Mediatèca occitana
- Collections permanentes - Musée du Biterrois.
- Mort de Raymond Ier Trencavel, vicomte de Béziers, Joseph-Noël Sylvestre (1847-1926) - Église de la Madeleine, Béziers.
- Fonds Beaumadier - Escolo Trencavel, Musée du Biterrois.
- 1907, collection de cartes postales anciennes - CIRDÒC-Mediatèca occitana
- Extrait de Gloire au 17ème, Gaston Montéhus, Raoul Chantegrelet, interprété par Marc Ogeret issu de Chansons contre, Vogue éd.
- Village occitan de la Féria, photographies - Lo Camèl de fuòc.