Est-ce parce que chacun avait déjà fait un parcours musical tout à fait accompli et respectable qu’Aqueles choisirent de reformer un trio vocal créé sur des bancs de faculté et resté confidentiel ou presque jusqu’à aujourd’hui ?
En tout cas, ils n’ont pas fait les choses à moitié, déboulant sur scène, au comptoir ou dans des endroits bien plus improbables, dûment munis de canotiers, nœuds pap’ et bretelles. Une proposition originale, férocement réjouissante, où le charme suranné du répertoire et du costume confine à l’intemporel. Un plongeon (en maillot rayé évidemment) dans des chansons occitanes de circonstance venues des cabarets de la Belle-Epoque (années 20-30), croisées d’opérette marseillaise, de swing, d’onomatopées et de bruits divers et improbables. Quand les Frères Jacques rencontrent lo Còr de la Plana et Vincent Scotto, le kitsch le dispute à l’humour ! Histoires du vin, de cocus, de politique, gentiment irrévérencieuses, que l’on se plaît à écouter avec la distance du temps, et où l’on appréciera, par petites touches, les rajouts modernes, pertinents et drôles de nos « Trois Barbus ».
Du vrai cabaret au Cabaret, de mémoire d’Estivada cela n’était jamais arrivé, raison de plus pour en profiter !
Est-ce parce que chacun avait déjà fait un parcours musical tout à fait accompli et respectable qu’Aqueles choisirent de reformer un trio vocal créé sur des bancs de faculté et resté confidentiel ou presque jusqu’à aujourd’hui ?
En tout cas, ils n’ont pas fait les choses à moitié, déboulant sur scène, au comptoir ou dans des endroits bien plus improbables, dûment munis de canotiers, nœuds pap’ et bretelles. Une proposition originale, férocement réjouissante, où le charme suranné du répertoire et du costume confine à l’intemporel. Un plongeon (en maillot rayé évidemment) dans des chansons occitanes de circonstance venues des cabarets de la Belle-Epoque (années 20-30), croisées d’opérette marseillaise, de swing, d’onomatopées et de bruits divers et improbables. Quand les Frères Jacques rencontrent lo Còr de la Plana et Vincent Scotto, le kitsch le dispute à l’humour ! Histoires du vin, de cocus, de politique, gentiment irrévérencieuses, que l’on se plaît à écouter avec la distance du temps, et où l’on appréciera, par petites touches, les rajouts modernes, pertinents et drôles de nos « Trois Barbus ».
Du vrai cabaret au Cabaret, de mémoire d’Estivada cela n’était jamais arrivé, raison de plus pour en profiter !