Espagne, 1936 : le soulèvement des généraux parjures, puis la guerre civile. 1939, pour les républicains, le crève-cœur de la défaite. Les camps de regroupement : Argelès, Saint-Cyprien, Barcarès, et d’autres plus tard dans l’intérieur du pays : Bram, Gurs, Septfonds, Le Vernet… Puis la Seconde Guerre mondiale, les maquis et la victoire sur les puissances de l’axe.
Mais les démocraties occidentales ont oublié Franco. Rêvant sans cesse à un fabuleux retour, tous les réfugiés d’Espagne ont finalement posé leur sac dans nos villes et nos villages. Tissant la trame des relations et des amitiés qui vous font peu à peu accueillir le pays qui vous accueille, ils sont devenus des Français du pays d’Oc ou d’ailleurs, sans pour autant oublier leur terre.
La singularité d’une histoire personnelle, reflet de milliers d’autres. La vision d’un homme du peuple qui a vécu les événements, réfléchi à leurs conséquences sur sa vie et mûri sa pensée.
Francesc Vidal, refugiat republican espanhòl en França dins las annadas trenta, nos conta son camin de vida, que Guillaume Lopez – Vidal n'es lo felen. Aquèla istòria es la dels que se ditz “los roges qu'an fugit Espànha”. Teissent los fials e ligams d'amistats que te fan aculhir lo país que t'aculhís, cap a t'i sentir ben, son venguts a flor e a mesura franceses del País d'Òc, cosins de lenga e de cultura.