Rita Macêdo est née en 1965 à Salvador de Bahia au Brésil. Issue d’une grande famille de musiciens populaires, elle a grandi sur les « Trios Eletricos » du Carnaval et sur les routes, accompagnant les tournées de ses frères et de son père qui les mènent jusqu’à Toulouse pour le Carnaval en 1986. Séduite, elle décide alors d’y revenir s’y installer pour étudier le piano classique au Conservatoire, ce qui prolonge ses trois ans de cours de licence de musique au Brésil. Elle rencontre dès 1986 Claude Sicre des Fabulous Trobadors qui étudie les ponts entre les troubadours occitans et les repentistes brésiliens. Début 92, il lui donne un accordéon d’étude, elle découvre alors cet instrument avec lequel elle joue toujours. En 1990, toulousaines, Rita et Françoise se rencontrent. Rita joue alors dans une formation féminine (Batucada). Françoise l’y rejoint pour jouer des congas, caisse claire et surdo. Puis Rita part au Brésil pour revenir un an après et fonder avec Françoise le duo des Femmouzes T. en septembre 92. Les Femmouzes T. (comme Famous Trobaritz), sont alors les cousines des Fabulous Troubadors liant aussi Toulouse et Nordeste brésilien, elles peuvent être aussi les femm’Uzeste fortement ouvertes aux influences créatives de la Compagnie Lubat d’Uzeste en Gascogne.
Des rencontres tout terrain lors de différents concerts et enregistrements: Les Fabulous Trobadors, Noir Désir, La tordue, Les têtes raides, Bernard Lavilliers, André Minvielle, Renata Rosa, La Talvera, Armandinho , Les Bombes de Bal, Heleno dos 8 baixos, Silverio Pessoa, Les Mamas,…
En 2007, les Femmouzes T. marquent une pause. Rita s’investit dans divers projets: elle lance avec Ange b., human-jukebox des Fabulous Trobadors, et Jairo Rodrigues une formation originale de forró (bal populaire joué traditionnellement pendant la fête de la Saint-Jean) dans laquelle beat-box et percussions brésiliennes viennent rendre la pareille au chant et à l’accordéon.
En parallèle, elle s’intéresse par l’entremise de Carlos Valverde aux traditionnelles bandas de pifanos du nordeste brésilien et contribue à créer la Banda de pifanos de Tolosa.
Tout récemment, lui vient l’envie de rendre un hommage musical à son héritage culturel, et familial en particulier: c’est le travail qu’elle développe avec « Saga Musicale » et « Frevo d’Or K’Extra », sélection de frevos chantés et joués pendant le carnaval.