Affirmant fortement la diversité culturelle et linguistique et le dynamisme des pratiques traditionnelles, le patrimoine culturel immatériel a pris toute sa place, à l'échelle internationale, en faveur d'un dialogue des cultures apaisé et d'un développement durable global. Relayée par d'autres dispositifs depuis, lui faisant écho sur le plan éthique et opératif, et adoptée par des États parties toujours plus nombreux, la Convention Unesco de 2003, qui instaurait ce nouveau champ patrimonial, a donné lieu à des textes de plus en plus étoffés et à des programmes d'activités innovantes. Tous soulignent l'importance de l'intégration de tous les acteurs (sociétés civiles, États, acteurs privés...) dans la conception et la mise en œuvre de ces politiques culturelles et patrimoniales concertées.
Par Isabelle Chave, conservatrice en chef du patrimoine, adjointe au chef du département du Pilotage de la recherche et de la Politique scientifique (DPRPS) (ministère de la Culture, direction générale des Patrimoines)
Auditorium Pitot.
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