L'Armana prouvençau paraît pour la première fois en 1855. Considéré comme « une œuvre de famille et de veillée… bienvenu des paysans, goûté par les patriotes, estimé par les lettrés, recherché par les artistes, il gagna rapidement la faveur du public ; et son tirage, qui fut, la première année, de cinq cents exemplaires, monta vite à douze cents, à trois mille, à sept mille, à dix mille. »
De Théodore Aubanel à Joseph Roumanille, une vingtaine d’auteurs sont réunis dans cette anthologie. Sous l’intitulé Proso d’Armana (Prose d’Almanach), les textes constituent autant de chroniques sur l’Histoire et la Littérature de la Provence, agrémentées de facéties, proverbes, devinettes et jeux de mots. On découvrira les récits de Paul Arène ou d’Alphonse Daudet avec, notamment, la version en provençal de La Chèvre de Monsieur Seguin ou Le Curé de Cucugnan emprunté à Joseph Roumanille. Une publication ininterrompue depuis sa création, conformément au vœu : À l’an que vèn…