Une fête des mots qui est aussi une célébration débridée et pourtant maîtrisée de la langue. On pourrait dire que le patois, pour Fabre, est le lieu de la vérité, de la sienne propre, et de celle qui traverse le monde qui l’entoure. On doit rappeler ici une formule qu’il a utilisée dans un poème de circonstance :
Aïci lou patois m’escapa ; Monségneur, excusas lou ; dès qué soûi de bonna himou aquella fouliê m’arrâpa.Philippe Gardy