L’œuvre de Max Rouquette, centrée sur le pays natal, décrit la beauté solaire ou nocturne, mais cruellement indifférente de la nature, une beauté source d’une douleur proportionnelle, car les humains en sont exilés. L’écriture est donc une exploration du cœur battant de la vie qui anime toutes les créatures, la fourmi, le crapaud, le merle et tous les autres oiseaux. La création elle-même, toute belle qu’elle est, reste marquée du sceau du temps et du néant. Loin d’être un auteur régional, Max Rouquette nous propose donc une œuvre à la fois tragique et cosmique. Ces thèmes se retrouvent dans ce dernier recueil qui rassemble tous les poèmes inédits en volume, restés à l’état manuscrit ou seulement publiés en revue. Un tiers de ces 130 poèmes datent des années 40 et 50, les autres ont été écrits dans les années 80 et suivantes. Max Rouquette y développe en l’approfondissant parfois l’inspiration des trois grands recueils précédents. Le poème est un songe éveillé (un sòmi) par lequel on plonge, grâce au langage, au centre de l’être et de la vie, dans une quête ontologique qui nous fait pénétrer au cœur de la nature et des éléments.
L’œuvre de Max Rouquette, centrée sur le pays natal, décrit la beauté solaire ou nocturne, mais cruellement indifférente de la nature, une beauté source d’une douleur proportionnelle, car les humains en sont exilés. L’écriture est donc une exploration du cœur battant de la vie qui anime toutes les créatures, la fourmi, le crapaud, le merle et tous les autres oiseaux. La création elle-même, toute belle qu’elle est, reste marquée du sceau du temps et du néant. Loin d’être un auteur régional, Max Rouquette nous propose donc une œuvre à la fois tragique et cosmique. Ces thèmes se retrouvent dans ce dernier recueil qui rassemble tous les poèmes inédits en volume, restés à l’état manuscrit ou seulement publiés en revue. Un tiers de ces 130 poèmes datent des années 40 et 50, les autres ont été écrits dans les années 80 et suivantes. Max Rouquette y développe en l’approfondissant parfois l’inspiration des trois grands recueils précédents. Le poème est un songe éveillé (un sòmi) par lequel on plonge, grâce au langage, au centre de l’être et de la vie, dans une quête ontologique qui nous fait pénétrer au cœur de la nature et des éléments.