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Depuis dix ans, Basile explore les musiques du Massif Central, et en particulier la musique des violoneux et des chanteurs d’Auvergne et du Limousin. Il est profondément marqué par la force de cette expression ou le chant, la danse et la pratique instrumentale tendent à ne faire qu’un.
Basile est titulaire du DEM de violon traditionnel et du DE de professeur de musique traditionnelle.
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"Dans la musique indienne, on a un thème général. Ce thème général a 4000 ans. Il faut le suivre. Et puis il y a une note générale qui est donnée par un instrument à corde, qui possède d'ailleurs une seule corde. Avant de commencer, on se met bien d'accord, et cette note, cette note, est répétée constamment de façon à ramener les autres instruments à une unité de ton. Il y a donc le thème et le ton et autour de ça on est libre. Je pense que c'est un système merveilleux et, exactement comme Jean Renoir à qui j'emprunte très humblement ces lignes, j'essaye de faire un peu ça au cinématographe." (Jean-Luc Godard, bande annonce de Une femme est une femme)
Ce n'est pas de la musique indienne et pourtant le trio Puech-Gourdon-Brémaud, fantastique machine à rêver des Monts d'Auvergne, joue de ce système merveilleux, retrouvant ce qu'on croyait perdu chez nous depuis des lustres, cette liberté autour du thème et du ton chère à Godard. Et si cette musique a certainement plus de mille ans, elle confine aujourd'hui grâce à ces trois-là à un phénomène qu'on n'imaginait pas proche parent de la bourrée : la transe psychédélique. Et pourtant, il aurait suffit d'écouter. Eux l'on fait.
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En tant que musicien, artiste sonore et compositeur, Yann Gourdon envisage les champs vibratoires et la perception comme un médium. Son travail privilégie l’observation de phénomènes acoustiques en relation dynamique avec l’environnement - architecture/paysage. À travers les différents aspects de son travail, il ne traite que des qualités du son.
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La Baracande c'est la rencontre entre les musiciens de TOAD et Basile Brémaud autour du répertoire de Virginie Granouillet dite La Baracande, chanteuse collectée par Jean Dumas dans les années 1950/60.
Ces musiciens abordent frontalement une des questions fondamentales présente dans les traditions musicales du centre France qu'est la corrélation entre le Son/Timbre et la Cadence, et comment ces deux notions s'organisent pour générer ce que l'on nomme Mélodie. Ce qui les a frappé à l'écoute de Virginie Granouillet, c'est la présence immédiate de sa voix et la tension dramatique qu'elle engage. Ici, il est question de musique à écouter, musique narrative qui ne s'adresse pas à la danse mais bien à un auditeur.
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Yvan Etienne et Yann Gourdon questionnent les temps de l'écoute et les états induis par ces paramètres.
Ni composé, ni improvisé, juste régi par un processus, leur travail sonore ne se veut que les résultats des phénomènes inhérents au processus lancé.
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À partir des répertoires musicaux profanes et de dévotion d’occitanie, la musique de Jéricho se constitue comme un Oratorio populaire dans lequel corps et voix sont mis en mouvement. Le son brut y est perçu comme un préalable, à partir duquel nous imaginons les chemins qui amènent la rencontre du chant (non mesuré) avec des motifs mélodiques cadencés, créant ainsi un espace vierge offert à l’auditeur.
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À travers un répertoire de chansons du Cantal, Guilhem Lacroux et Jacques Puech explorent les espaces acoustiques du bourdon au moyen d'un ensemble instrumental rare et étonnant qui révèle des textes tant en français qu'en occitan.
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L'envie commune d'explorer les collectages des monts d'Auvergne et du Limousin et les particularités sonores de ces musiques est la préoccupation de Toad. Ces musiciens questionnent la standardisation des modes musicaux actuels en exploitant pleinement la richesse des timbres de leurs instruments. La question de l'électrification et de l'amplification de ces musiques est un enjeu qui nécessite un véritable travail de sonorisation. Très attaché à la danse, Toad mène un bal sauvage loin d'un son aseptisé.
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FLUX est un projet du collectif La Nòvia qui souhaite questionner et explorer des similitudes esthétiques et acoustiques inhérentes aux musiques traditionnelles du Massif Central et aux musiques contemporaines. Dès le dix-neuvième siècle des compositeurs1 issus des musiques occidentales dites savantes ont reconsidéré les musiques traditionnelles dont ils ont largement été influencés. S'attachant premièrement aux formes rythmiques et mélodiques, il faut attendre les années 60 pour que des musiciens intègrent dans leurs recherches des spécificités constitutives des musiques traditionnelles. Dans les musiques répétitives, de tons soutenus (à bourdons), microtonales ou expérimentales développées depuis cette période, sont présentes des similitudes formelles, timbrales et acoustiques2 rapprochant ces deux champs de recherches.
En s’inscrivant dans une approche non hiérarchique des styles, ces compositeurs ont développé une circulation des répertoires qui ont aussi une influence notoire sur l'approche contemporaine des musiques traditionnelles. Malgré ces divers échanges formels et esthétiques, ces compositions ont rarement fait appel à l'organologie liée aux musiques traditionnelles. En effet, des instruments comme la vielle à roue, les cornemuses (chabrette, cabrette...) mais aussi les attributs du chant et du violon traditionnel n'ont pas été réellement considérés et utilisés dans ces répertoires.
Possédant des registres sonores particuliers, enclins aux pratiques musicales expérimentales contemporaines, nous souhaitons, dans le projet FLUX, étudier, réinvestir et interpréter des compositions issues de ces répertoires contemporains avec des instruments généralement utilisés dans les musiques traditionnelles.
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