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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 14 octobre 1862
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 14 octore 1862 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 20 août 1862
Mistral, Frédéric (1830-1914)
Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 20 août 1862 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.
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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 15 mai 1862
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 15 mai 1862 depuis Maillane, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille.

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Lettre de Frédéric Mistral à Ludovic Legré : 7 mai 1859
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Lettre écrite par Frédéric Mistral à Ludovic Legré le 7 mai 1859 depuis Paris, conservée par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. Dans cette lettre il est question du succès de Mirèo. Frédéric Mistral évoque également sa reconnaissance pour Alphonse De Lamartine.

Traditions taurines en Petite Camargue
CIRDÒC-Mediatèca occitana

A l'est du département de l'Hérault et dans une bonne part de celui du Gard, s'étendent des zones humides, partie occidentale de la Camargue. Au cœur de cette Petite Camargue, évoluent manadiers et taureaux noirs, les biòus qui chaque année, d'avril en octobre défient l'homme au cours des courses camarguaises. Cette pratique sportive consiste pour les raseteurs, à décrocher grâce à de petits crochets de métal, la cocarde placée sur l'os frontal de l'animal.

La bouvine, tradition séculaire de ces espaces, regroupe autour d'elle la communauté villageoise au cours des fêtes votives. Abrivada, capelada, aubadas et empègas perpétuent les rites et traditions de cette fête aux accents occitans.

 

I/ Terres de bouvine

A/ Une pratique très ancienne

 

L'homme et le taureau ont en commun une longue histoire, dépassant les frontières de la Camargue. Les trésors architecturaux et artistiques de la Haute Antiquité, témoignent du culte voué au bovin. Il est le dieu Apis des éyptiens, et les représentations de voltige avec taureau ornent toujours les ruines de l'ancienne civilisation minoenne en Crète. Il demeure depuis cette époque, un symbole de force, de puissance et de fertilité dans de nombreuses civilisations.

 

La Camargue, aux riches maraîs et terres de patures, constitue un microcosme favorable à l'élevage de bovins sauvages. Le biòu de Camargue, taureau noir aux cornes en forme de lyres, aujourd'hui élevé de façon semi-sauvage, constitue ainsi depuis des siècles, l'un des emblèmes d'une région et de ses modes de vie. (P15TRADITIONS TAURINES ENTRE MER ET VIDOURLE). Il est la vedette des courses camarguaises, un jeu taurin attesté au moins depuis le début du XVe siècle dans la région, lorsqu'en 1402 à Arles, l'un de ces combats est organisé en l'honneur de Louis II de Provence (cf. Lis p.82).

 

Longtemps, la bouvine demeure sans codes ni réglementation précise, comme en témoignent les témoignages disséminer de siècles en siècles. La pratique a alors des contours flous, présentant des divergences vis-à-vis des courses camarguaises actuelles. Elle n'en demeure pas moins déjà, une pratique bien ancrée dans un territoire faite de traditions et de coutumes propres à un espace et regroupant autour d'elle la communauté.

 

 

B/ La corsa di biòu de Germain Encontre

 

Nombreux sont les auteurs a avoir trouvé en la bouvine une source d'inspiration. Nous devons à l'érudit marsillarguois Germain Encontre, un ouvrage de référence pour la connaissance de cette pratique avant le tournant opéré au cours du second XIXe siècle, l'introduction de la corrida en France venant bouleverser l'existant. Paru en 1839 et depuis réédité et analysé par Alain Laborieux dans Le Taureau et la fête, ce long poème de 1500 vers revient sur la préparation et le déroulement d'un jour de fête en Camargue. Comme bien des fêtes patronales, cette journée est l'occasion de faire entrer les taureaux dans la ville.

La corsa di biòu nous présente les acteurs de la fête pris au cœur de l'action, gardians,biòus et raseteurs sont les héros de l'intrigue. L'ouvrage présente les particularités de cette pratique en ce premier XIXe siècle. Du temps de Germain Encontre, c'est au son des instruments traditionnels occitans que sont les hautbois et les tambourins, que s'organisent les festivités. (cf. Le Taureau et la fête...). Cette journée constitue un moment de fête réunissant l'ensemble de la communauté villageoise. Notons ainsi la présence des Chivau frus, les chevaux jupons, mais surtout des danses comme celle du Chivalet (cf. P166), ou la farandole. Celle-ci ouvre communément les festivités menée, comme bien souvent durant les fêtes traditionnelles, par les jeunes célibataires de la ville.

Gratuite comme nous le rappelle l'auteur, la fête patronale repose sur la participation de l'ensemble de la communauté, soit par l'entremise de la municipalité, soit plus traditionnellement, par la prise en charge des jeunes gens célibataires. Ils seront par la suite remplacés par les conscrits qui héritent de ce privilège.

 

 

C/ Témoignages et ancrages d'une fête communautaire

 

Les murs et les portes de bien des communes en pays de bouvine présentent aujourd'hui encore d'étranges peintures, les empègues. Ces dessins réalisés au pochoir témoignent de la part rituelle des courses camarguaises.

L'empègue, de l'occitan empegar (coller) en référence à la résine – la pega - utilisée, s'inscrit dans le cadre plus large de la pratique de l'aubade. Il était en effet de coutume de confier aux plus jeunes la mission d'organiser la tenue de la bouvine. Afin de mener à bien cette mission, les jeunes ou abats faisaient une aubada (aubade), une tournée les menant de maison en maison (traditionnellement celles abritant de jeunes filles non mariées) en vue de collecter les dons qui leur permettraient de financer les spectacles à venir. Symbole de cette pratique, l'empègue venait alors orner le mur des demeures ayant contribué. A chaque année sa troupe de jeune et ses empègues, les motifs évoluant afin de différencier chacun des paiements. Ces dessins renvoient généralement au monde de la bouvine ou de la Camargue : chevaux, taureaux, croix camarguaise... bien qu'aujourd'hui des représentations plus contemporaines s'y ajoutent périodiquement, tel un maillot de football. L'empègue dont la tradition voudrait que Beauvoisin abrite le plus ancien exemple, un dessin de 1894, se perpétuent aujourd'hui encore dans certaines communes du Gard. On en trouve ainsi à Beauvoin, aux Aubais ou encore au Caylar (page wikipédia et blogs respectifs...).

 

En dépit d'évolutions notables de la pratique, la course camarguaise n'en demeure pas moins liée à l'histoire et à la culture provençale, un temps à part qui réunit autour de lui l'ensemble de la communauté. La course en elle-même, ses moments de défis entre l'homme et l'animal, ne sont-ils pas autant de rites de passage ? De fait, la bouvine et les rituels qui l'accompagnent, participent de l'identité et de la culture provençale. En cela, elle fut au XIXe siècle l'objet de toutes les attentions du Félibrige.

 

 

II/ Folco de Baroncelli, artisan de la reconnaissance de la Bovina

 

Les toros bravos espagnols entrent en France au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. Les arènes rouvrent leur portes, après avoir été jusque-là délaissées par les jeux taurins provençaux qui investissait de préférence l'espace même de la ville. Face au succès grandissant des corridas, la bouvine, née d'une nécessité quotidienne, l'élevage et la manade des biòus, va évoluer, aidée en cela par l'intervention de passionnés soucieux de préserver ce pan du patrimoine occitan.

 

 

A/ Folco de Baroncelli, poète et manadier

 

Parmi les figures notables ayant travailler à donner à la course camarguaise ses lettres de noblesse, notons Folco de Baroncelli-Javon, poète et manadier. (cf. Georges Lis, p.85).

Né à Aix-en-Provence en 1869, le jeune marquis est le descendant d'une vieille et noble famille italienne installée depuis le XVe siècle en Avignon, ville qui abrite le palais de la famille, mieux connu sous le nom de Palais du Roure. Le lieu conserve aujourd'hui encore les collections réunies par Baroncelli, véritable musée dédié à la muse provençale et temple de la course camarguaise (cf. Site du Palais du Roure ou de la ville d'Avignon).

C'est auprès de sa grand-mère, Madame de Chazelles, qu'il découvre et nourrit une passion pour la manade : la fé di biòu. (cf; René Béranger, p17). L'âge adulte venu, il se fait d'ailleurs manadier et s'installe aux Saintes-Marie-de-la-Mer où il fonde la Manada Santenca (cf.idem p/.99). Depuis les Saintes, il circule avec son troupeau au cœur de la Camargue, se rendant notamment fréquemment au Caylar, cette 'Mecque' de la manade provençale (P18 Georges Lis). Poète de langue occitane et membre du Félibrige dont il s'est rapproché durant sa période avignonnaise (cf. L'Astrado, n°29, 1994, p97), Folco de Baroncelli compose parallèlement de nombreux ouvrages et poésies, compositions dans lesquelles s'invitent fréquemment taureaux, manadiers et Camargue (cf. Lo biòu, Babali, Nouvello prouvençalo...).

Membre du Félibrige (association de défense de la langue et de la culture occitanes) dont il s'est rapproché durant sa période avignonnaise, Folco de Baroncelli va contribuer à la reconnaissance de la course camarguaise et à celle de ses principaux acteurs.


B/ La défense et uniformisation de la Nacion Gardiana

 

Le Félibrige, fondé en 1854 et qui se structure alors autour de Roumanille, Devoluy mais surtout de Mistral, a alors à cœur de renouveler et de préserver les "petites patries" et les traditions propres à un monde qu'ils considèrent en danger de disparition. En pays de bouvine se mettent en place différentes festivités et cérémonies autour du costume (Festas Virginencas) et des gardians. A Arles aujourd'hui encore, la fête des Gardians débute d'ailleurs par un salut à la figure tutélaire du poète Mistral.

En 1909, suite à l'action de Folco de Baroncelli, lo Comitat Virginenc devient la Nacion Gardiana (idem Astrado 101), société de défense des traditions camarguaises. En 1921, le même Folco est aux premières loges de la Levée des tridents, en référence à l'outil symbolique des gardians, phénomène de réaction face aux procès et attaques dont les courses camarguaises font alors l'objet. Le défilé, pacifique, parvient à obtenir gain de cause (Georges Lis, Pays de Bouvine, Montpellier, les Presses du Languedoc, 2004). Outre cette manifestation emblématique, Lo marquès, agit plus en profondeur, contribuant à l'uniformisation et à la réglementation d'une pratique qui pâtissait jusque-là de son relatif anarchisme. (P75Marcel Salem, Envoûtement camarguais.).

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Alors que la corrida s'impose peu à peu en Provence, les afecionats (les passionnés) de la bovina, prenant en compte les faiblesses d'une pratique très peu codifiée et uniformisée sur le territoire camarguais, travaillent à son renouvellement. Peu à peu des règles s'instaurent, un calendrier des festivités se met en place, rythmé autour de l'abrivada (l'arrivée), jusqu'aux courses elles-mêmes opposant raseteurs et taureaux cocardiers (hommes et bêtes).

 

Folco de Baroncelli décède le 15 décembre 1943 à Avignon, loin de son mas du Simbèu réquisitionné par les troupes allemandes. Rénovateur de la course camarguaise, il fut aussi le principal artisan de sa mémoire, réunissant dans le palais familial d'Avignon, de précieuses collections retraçant l'histoire d'une pratique et d'un peuple.

 

 



Aujourd'hui la bouvine a opéré sa mue et peut compter sur un nombre stable sinon croissant d'afecionats.Les courses camarguaises viennent ainsi rythmer, entre avril et octobre (elle se déroule à Aigues-Mortes au début de ce mois), la vie des communes camarguaises. 

Catinou et Jacouti : deux héros populaires occitans du XXe siècle

Catinou e Jacouti : dos eròis popularis occitans del sègle XX



Fòrabandit de l’escòla e de la vida publica oficiala, en recuol dins las vilas e per las elèits socialas, al sègle XX l’occitan se rescond dins la vida de cada jorn e mai que mai dins lo monde paisan. Coma marca d’identitat teritoriala mai sociala, l’occitan es la lenga d’una forma de contestacion dels poders politics e economics tanplan coma de la nòrmas lissadas dels borgeses, una contestacion que se fa pel rire. Lo roergàs Charles Mouly compren melhor que cap d’autre lo poder federator e jubilatòri de l’occitan per l’Occitania populara, e bastís amb sos personatges de Catinou e Jacouti una òbra que romp amb los escrivans de la renaissença occitana, qu’eles cercavan una reconeissénça del seriós literari de lor lenga que cap de locutor occitan la sabiá pas. Charles Mouly, filh d’un majoral del Felibrige, licenciat de Letras e oficièr de l’Armada de l’Aire rejonh la còla del « Teatre d’Òc » de Juliette Dissel en 1940. Es tanben lo moment que comença una carrièra a Radio-Toulouse. Aquò’s a la Liberacion que crèa son personatge de Catinou, que lèu la ven acostar son òme, lo Jacouti. Charles Mouly faguèt viure las aventuras de sos dos personatges per quasi cinquanta ans dins de cronicas dins La Dépêche du Midi, sus Radio-Toulouse e sus las scenas dels vilatges del Lengadòc. Las figuras tipicas del vilatge de Minjocebos, Catinou e Jacouti, que parlan patés e ne mancan pas una, qu’an bon sens e bona umor, divertiguèron las folas dels auditors, dels espectators e dels lectors, e saquegèron lo Lengadòc d’un espet de rire immense. Mal vist de plan d’intellectuals occitans, que vesián dins l’òbra de Charles Mouly l’acceptacion d’un estatut de patés e la confirmacion dels prejutjats culturals, la Catinou es benlèu l’òbra en lenga occitana que foguèt mai presada, partejada, jogada emai esperada pel public al sègle XX. L’òbra de Charles Mouly es una etapa clau per la transmission de l’occitan a un moment que totjorn mai s’esfaçava, e mai encara per la visibilitat de l’occitan dins los medias màgers del país. Se met dins la dralha d’un autre felibre roergàs, Justin Bessou, qu’escriviá dins las Besucarietos en 1906 : « Perque, s’es vertat que toutis lous omes, pertout sus touto la Terro, an besoun de rire, e que, tant mai trimon e soufrisson tant mai lou rire lour fa besoun, es tout clar que lou rire d’aici es pas lou même que lou rire d’alai ».
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BORRÈIA
CIRDÒC - Mediatèca occitana

Entre dansa tradicionala e coregrafia contemporanèa.

Dansa qu’es emblèma dels Auvernhàs emigrats a París, la borrèia es una d’aquelas dansas tradicionalas que la practica se’n arrestèt pas jamai, emai qu’a sauput evoluir dins de contèxtes culturals novèls.
Qualques mites atornejan sas originas : per d’unes, aquò’s una dansa cèlta, per d’autres nos vendriá dels grècs, mas cap d’element nos es pas per ara pervengut que posquèssa definir amb precision son origina. Lo tèrme de borrèia apareis pel primièr còp dins los tractats de dansa del sègle XVII, mas i designa un pas de dansa del repertòri sabent. Es pas qu’a comptar de la fin d’aquel sègle que la borrèia ven descricha coma una dansa populara del Massís central, en particulièr dins los tèxtes de Mma de Sévigné (1676) e de Jean Fléchier (1665).


 Mas aquò’s l’emigracion dels Auvernhàs a París a l’epòca industriala que faguèt de la borrèia un element emblematic de l’identitat auvernhata amb la constitucion de las amicalas e l’invencion del bal museta. La borrèia, aquò’s la dansa de predileccion del balèti, mas un còp en contacte amb las dansas de la vila, evoluís per contacte amb las dansas de coble. Al meteis moment, dins sa region d’origina, se montan los primièrs gropes folclorics que fixan e transmeton aquel fenomèna coregrafic, e prenon part a sa sauvagarda d’un autre biais.
 Amb l’emergéncia del moviment fòlc e de las campanhas de collectatge que se menan dins las annadas 1970, la borrèia ganha salut e persisténcia.
 
                                            
                                  
Uèi, sa practica a recuolat e lo ligam entre generacions s’es destendut un bricon mai, mas la borrèia demòra viva e constituís un patrimòni viu ara seculari. Dempuèi qualques annadas, la borrèia es dintrada sus la scenas artisticas mercés a de coregrafs que venon posar l’inspiracion a las fonts del repertòri tradicional. Foguèt lo cas per exemple de Dominique Bagouet que creèt en 1976 la pèça Ribatz, Ribatz ! sus una suita d’aires tradicionals tot en s’inspirant de las dansas que son presentas dins los balètis e las vòtas.

Mai recentas son las multiplas iniciativas a l’entorn de la borrèia e la multiplicacion de creacions contemporanèas e urbanas. Sidi Graoui amb sa creacion Le labyrinthe des Origines explòra e decortica lo fenomèna de la borrèia en l’estacant dins sa practica coregrafica contemporanèa a el. Jean-Christophe Bleton, dins De Bouts, mèscla la dansa tradicionala amb las arts del circ. E la pèça Mets ta veste rouge es ela lo produch del rencontre de dansaires dels mitans contemporanèu, hip-hop, flamenco e tradicional, que reactualizan la borrèia per l’inscriure dins lo paisatge dansat d’ara.
 
 

 
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Mont-Segur
Estieu, Prosper (1860-1939)
Perbosc, Antonin (1861-1944)
La revue Mont-Segur est Fondée en 1896 par Prosper Estieu et Antonin Perbosc, deux instituteurs.
D'abord imprimée à Foix (1re série, in 8°), puis directement par Estieu (2e série, in-16), qui s'est doté d'une presse, Mont-Segur compte au total 50 Numéros. 

Au départ, la revue se présente ainsi : "revisto mesadiero des Felibres del païs de Fouich e del Lauragues" : elle est une publication de "L'Escolo de Mount-Segur". 
Une de ses particularités est le culte de Montségur, capitale de la résistance occitane à la fin de la croisade contre les Albigeois. 

On distingue deux périodes dans sa publication : 
- 1re époque (1896-1899) : Imprimée à Foix, sa publication est interrompue 2 ans "le temps de la réflexion et de la radicalisation semble-t-il" (voir Hervé TERRAL, De la revue Mont-Segur (1896-1904) à la revue Occitania (1905)[...] dans "La voix occitane : actes du VIIIe Congrès de l'AIEO,...," 2009) 
- 2e époque 1901-1904 : Imprimée à Rennes-le-Château, à domicile chez Estieu, comme "revista mezadiera de la letradura occitana", "Le travail mené, huit ans durant, autour de la revue fut toutefois primordial pour l'affirmation d'une identité occitane, par delà la diversité spatiale des "pays" et la singularité temporelle des périodes historiques convoquées." "une entreprise à la fois grandiose par la visée et presque misérable par ses moyens." (source : Hervé Terral, ibid.)   

Quatre points essentiels se dégagent de la revue Mont-Segur
1/ La restauration de la langue dans son unité (avec la référence aux troubadours notamment) 
2/ La création littéraire 
3/ Une relecture de l'histoire de France 
4/ L'innovation pédagogique et le combat pour l'apprentissage de l'occitan en classe

Le travail initié dans Mont-Segur va se prolonger après 1905 dans une revue très éphémère, catalano-occitane : Occitania (Prosper Estieu et Joseph Aladern), éditée à Toulouse et Barcelone "Revista literaria y social de les Terres de Llenga d'Oc". La spécificité de la revue sera de faire connaître les grands auteurs sous la rubrique "Occitans célèbres" et à l'occasion les "monuments occitans". 
"En dix numéros, Occitania va prendre place dans un combat complexe : celui que mènent Estieu et Perbosc pour fonder une culture "occitane"." (source : Hervé Terral, ibid.) 

Mont-Segur est l'occasion pour ses deux membres fondateurs de publier certains de leurs textes. Ainsi, Perbosc fait notamment paraître son poème Lauraires e Trobaires dans le numéro de janvier 1904, avant de le publier dans le recueil L'Arada en 1906.

Références bibliographiques : 
- Hervé TERRAL, « De la revue Mont-Segur (1896-1904) à la revue Occitania (1905) : de la "petite patrie" aux "terres de langue d'Oc ». dans La voix occitane : actes du VIIIe Congrès de l'Association internationale d'études occitanes, Bordeaux, 12-17 octobre 2005 / réunis et édités par Guy Latry,.... - Bordeaux : Presses universitaires de Bordeaux, 2009 

- Hervé Terral, « Autour de la revue Mont-Segur (1896-1904) : la genèse de l'occitanisme culturel et politique ». dans "Annales du Midi", N°254, avril-juin 2006, p. 233-250.
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Los Fors de Biarn
CIRDÒC - Mediatèca occitana

La lei occitana dels reis de Navarra


   L'occitan, dins los diferents « païses » que l’an a profièch, foguèt amplament utilizat pels actes politics e administratius, a concurréncia amb lo latin. Mentre que per la màger part de l’espandi occitan la celèbra ordonància de Villers-Cotterêts que Francés Ièr edictèt en 1539 fixa lo monopòli del francés per l’administracion – a excepcion dels actes notarials que, coma son d’actes privats, foguèron per mai de temps redigits dins la lenga dels contractants – aquò’s diferent dins lo cas del Bearn e de Navarra Bassa, territòris independants al començament del sègle XVI. I serà possible una resplandida de l’occitan coma lenga d’Estat fins a la Revolucion francesa.

  Dins lo corpus dels tèxtes occitans que foguèron escriches pels sobeirans de Bearn que portan tanben lo títol de 'rei de Navarra', los Psaumes de David viratz en rythme gascon tradusits pel poèta Pey de Garros que los dediquèt a la reina Jeanne d'Albret presentan un acte d’una granda portada politica al temps de las Guèrras de Religion. Mas los sobeirans de Bearn-Navarra faguèron tanben establir una lei fondamentala de lor reiaume en occitan gascon, lo « For general ».

   Foguèt lo rei Enric II d’Albret (1503-1555) que lancèt una politica de modernizacion de l’administracion de son Estat. Faguèt compilar e revisar los diferents « fòrs e costumas » de Bearn en vista de la redaccion d’un « Fòr general », pensat coma la lei fondamentala que règla la vida politica emai tanben economica e sociala dels Bearneses. Lo fòr general, redigit en gascon, lenga de l’Estat pirenenc, foguèt promulgat en 1552. Autanlèu foguèt imprimit e amplament difusat, e lo Fòr foguèt confirmit en 1620 al moment de l’annexion definitiva de Bearn a la Corona de França. Atal s’i mantenguèt la personalitat istorica e linguistica d’aquela província fins a la Revolucion francesa.
Veire sus Occitanica :

Fors disponibles en linha
Les fors et costumes de 1602
Les fors et costumes de 1682
Les fors et coutumes de 1715

Un testimòni de l'evolucion deu drèit en Biarn en 1633
Compilation d'auguns priuiledgis...,

Fons documentaris ont trovar Fors
Le fonds local de la Médiathèque intercommunale du Piémont oloronais

Conferéncia
Conferéncia "Los Fors d'Aspa e de Bearn a l'Ostal de comuna d'Acós donada per Joan Eygun dins lo quadre dels rendètz-vos « Partage et culture en Aspe ».

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Lo CCCP declara / Dètz
Dètz
Comunicat vidèo del CCCP (Comitat constituat contra la pluèja)

Presentacion, pel collectiu Dètz

Lo CCCP déclara. Méfi !
The CCCP claims. Just watch out ! 
Le CCCP déclare. Attention !
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