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Entraïnament a la Dictada 2014 (Lengadocian) - L'Estadi Bèl per Alan Roch
Alan Roch
L'ESTADI BÈL

Wembley : l'estadi lo bastiguèron en 1923. Deviá èsser provisòri e tenguèt lo còp quatre-vints ans. Lo jorn de l'estrena (una finala de la Cup de fotbòl), s'i ramosèron quicòm coma dos cents mila personas que, quichats coma sardas, d'unes acabèron per envasir la pelena. Calguèt la polícia a caval per los faire sortir del prat batalhièr. Un policièr faguèt manòbras de primièra sus son caval, qu'èra de la color del rossin del « nòstre Enric ». E dempuèi se parla de la Finala del Caval Blanc ! Una part del public demorèt al ras de las linhas e un espectator se faguèt assucar per un balon reçauput en plen morre ! La primièra finala de la Cup del rugbi de XIII que se debanèt a Wembley foguèt la de 1929 que Wigan ganhèt.
Wembley-lo-Vièlh barrèt sas pòrtas en l'an 2000 e foguèt desrocat en 2003. I agèt una discutida bèla per saupre se se gardarián las Torres Bessonas qu'èran un imatge simbolic de l'estadi : fin finala, foguèron pas servadas.
Lo simbòl de l'estadi novèl, proprietat de la Federacion Anglesa de fotbòl, es l'arca bèla de 133 mètres de naut en tresplomb. L'estadi novèl que dobriguèt en 2007 ten un tet limpant e nonanta mila sètis, totes cobèrts. E per èsser assetat, t'asseguri que siás plan assetat amb una vision perfèita de la pelena e dels jogaires ! T'arregalas de seguir la partida — cal dire qu'es la mièja-finala de la Copa del Monde del XIII entre Anglatèrra e Nòva-Zelanda —, levat totes aqueles Angleses que passan e repassan dabans tu de la primièra a la darrièra minuta : un passa-carrièra permanent cap als estanquets per anar crompar cervesas, cervesas e cervesas !
Wembley es lo temple, mas qu'aquò nos/vos empache pas d'anar pregar cada dissabte o cada dimenge dins nòstras capèlas romanas de la Pepinièra, l'Agulha, lo Molin o Brutús (*) e de marcar una pausa als oratòris de Vilagalhenc, Vilanòva, Serviès, Ornasons, Ferrals, Preissan,...
Alan Roch

(*) : nom dels estadis de Carcassona, Limós, Lesinhan e Perpinhan.
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La traduction française de la Gragnotto dé Sant-Paul d'Hercule Birat
CIRDÒC-Mediatèca occitana

La Gragnotto dé Sant-Paul d'Hercule Birat

 

De nombreuses histoires courent autour de la présence de cette grenouille au cœur du bénitier de l'église de Saint-Paul, la liant directement à celle du saint patron. Ce dernier serait arrivé dans la région au IIIe siècle, en provenance d'Asie Mineure, afin de l'évangéliser. C'est à proximité de l'étang de Bages qu'il fait un jour la rencontre de pêcheurs locaux le mettant au défi de voguer sur un bloc de marbre. Saint Paul, s'il parvient à tailler le marbre de sorte à en faire une embarcation, ne parvient toutefois pas à le manœuvrer. Surgit alors des eaux une grenouille lui proposant de lui servir de gouvernail pour le mener à bon port. Cette rainette serait peut-être, selon une autre légende locale, une grande dame romaine convertie par Saint Paul et qui, refusant d'abjurer pour épouser l'empereur Justinien, fut précipitée dans les flots et se transforma en rainette. Le batracien du bénitier serait alors un rappel constant de cette histoire (cf. Récits et contes populaires du Languedoc, recueil par Claudine et Daniel Fabre, Gallimard, 1978, pp.126-127 – cote CIRDOC CC 51-6-3). D'autres légendes raconte que la grenouille aurait été au contraire pétrifiée par Saint Paul lui-même, faisant cesser ainsi les coassements de l'animal perturbant son prêche.

La célèbre rainette de Narbonne, toujours présente dans l'église aujourd'hui, a une patte cassée. C'est autour de celle-ci que se concentre l'histoire rédigée en 1856 par le poète narbonnais Hercule Birat dans La Gragnotto dé Sant-Paul.

  

I/ Hercule Birat, poète du local

Hercule Birat, né dans cette ville à la fin du XVIIIe siècle (1796), laissa à sa mort en 1872, une œuvre féconde et protéiforme tant occitane que française. Chansons, satires, mais aussi poèmes sont autant de médias utilisés par Birat, proposant dans un style populaire et provincial revendiqué, les chroniques de sa ville natale.

Poète du local, féru d'histoire régionale, Birat connaît et convoque les légendes et histoires qui entourent sa région, se faisant lui-même conteur et passeur de mémoire dans bien des écrits. En 1861 paraissent Les Poésies narbonnaises, recueil qui regroupent différents écrits poétiques de sa main, dont le sous-titre nous renseigne sur le propos : "Poésies narbonnaises en français ou en patois, suivies d'entretiens sur l'histoire, les traditions, les légendes, les moeurs, etc., du pays narbonnais, par H.Birat".

C'est dans le tome II de cet ouvrage que dans le cadre du cycle de Saint-Paul, parait l'histoire de La Gragnotto dé Sant-Paul (p.195-220 de l'édition de 1860, Narbonne, E.Caillard [Cf. http://occitanica.eu/omeka/items/show/612]). La pièce date de 1856 et traduit le goût de l'auteur pour la création à partir de légendes et textes primitifs locaux.

 

II/ La Gragnotto dé Sant Paul

Le bénitier de l'église Saint-Paul de Narbonne, présente dans son fond une petite grenouille de marbre, dont l'origine a de tout temps suscité les questionnements et l'imagination. De nombreuses légendes courent ainsi autour du batracien, par ailleurs immortalisé par de nombreuses cartes postales et photos.

Dans La Gragnotto dé Sant-Paul, qu'il rédige en occitan, Hercule Birat met en vers sa version de l'histoire du batracien narbonnais, et notamment de l'absence de sa patte avant droite, dont voici le résumé. Il n'existe pas en effet à notre connaissance de traductions de cette histoire en français. Vous pouvez toutefois en découvrir certains extrais traduits sur les sites internet suivant : polymathe.over-blog.com (http://polymathe.over-blog.com/article-35978332.html) ou notabene (http://notabene.forumactif.com/t364-la-grenouille ).

 

L'histoire raconte le tour de France d'un jeune ouvrier de Nancy, "Calisto" (Calliste ou Calixte). Il reçoit avant son départ les nombreux conseils de son père, Paul Moran, l'invitant à se rendre à Narbonne et là, à découvrir la grenouille qui se trouve dans le bénitier de l'église Saint-Paul. Il lui raconte qu'à l'époque, les Narbonnais survécurent 'six ou sept" ans durant un siège, en se nourrissant des précieuses grenouilles.

Sur place, le jeune homme, qui durant les recommandations de son père n'écoutait que d'une oreille, découvre bien des monuments mais oublie de se rendre auprès du bénitier. A son retour, rendant compte d'un voyage de près de 4 ans, il énumère ainsi, et Birat avec lui, les diverses richesses de la ville de Narbonne mais omet bien entendu de parler de la grenouille. En dépit de ses récits, son père l'enjoint alors de s'en retourner à Narbonne voir le batracien, et lui indique alors l'emplacement précis de l'église où se trouve la grenouille de marbre.

Le fils reprend donc seul la route, son père étant trop âgé pour l'accompagner. Il se munit pour l'occasion d'une lime et d'un ciseau (le jeune homme est lui-même ouvrier), murissant durant les douze mois de voyage, son projet de vengeance. Arrivé devant l'animal, il pose sur les reins de la grenouille son outil pour la réduire en "sept ou beït boucis" (sept ou huit bouts). L'eau présente dans le bénitier se change alors en un sang d'un profond pourpre. Calisto pris de panique fuit, mais s'écroule à quatre pas de la sortie, passant plus d'un an à l'hôpital, et ne survivant pas plus de douze ans à sa tentative.

D'autres racontent qu'un grand bruit retentit au même moment bouleversant le destin des personnes présentes (l'une devint sourde, une autre se brisa la hanche suite à un bond de terreur...). Certains affirment même que trompettes et cloches sonnèrent de leur seul fait.

 

III/ La Gragnotto chez Mistral

Si à notre connaissance, il n'existe pas d'éditions en français de cette poésie. La Gragnotto dé Sant-Paul a toutefois été reprise et adaptée en occitan par Frédéric Mistral. Publiée une première fois dans l'Armana Prouvençau de 1890 (pp.58-61) sous le titre de La granouio de Narbouno, elle a par la suite été rééditée dans Moun espolido, ouvrage traduit en français sous le titre de Mémoires et récits. Vous en trouverez différents exemplaires disponibles au prêt au CIRDOC à la cote "Mist roman", et est également présente dans le volume trois des Récits et contes populaires du Languedoc (recueil par Claudine et Daniel Fabre, Gallimard, 1978 – cote CIRDOC CC 51-6-3).

Le héros, dénommé pour l'occasion Pignolet, poursuit ici aussi son tour de France. Originaire de Nancy chez Birat, il devient Grassois chez le Nobel provençal. Une fois de plus la grenouille subit les assauts du ciseau, mais alors qu'elle vient de perdre une patte, rougit l'eau, marquant pour toujours le bénitier de l'église. L'histoire ne dit pas ce qu'il advint du vandale de cette version.

 

Pour en savoir plus: 

Récits et contes populaires du Languedoc, 3, Dans le Narbonnais. Recueillis par Claudine et Daniel Fabre. [Paris] : Gallimard, 1978, cop. 1978 (45-Malesherbes) : impr. Maury). (Cote CIRDOC : 398.148 REC).

BIRAT, Hercule, Poésies narbonnaises en français et en patois, suivies d'entretiens sur l'histoire, les traditions, les légendes, les moeurs, etc., du pays narbonnais, Narbonne : E. Caillard, 1860  (Cote CIRDOC: CAC 452-1).

MECLE, André, "Hercule Birat, le poète de Narbonne", In La Voix Domitienne n°26-27 de 1997, p. 138-142 (Cote CIRDOC: O2).

MISTRAL, Frédéric, Mémoires et Récits, Bordeaux : Aubéron, 1999 (53-Mayenne) : Impr. Floch). (Cote CIRDOC : R.FRA MIS m ).

 

 

 

 

 

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Les premières décennies des Reclams de Biarn e Gascougne / Jean-Marie Sarpoulet
Sarpoulet, Jean-Marie
Aqueste article de Jean-Marie Sarpoulet, inspector pedagogic per l'occitan dins l'academia de Bordèu, presenta lo contèxt dels dos purmèrs decennis (1897-1920) de publicacion de la revista Reclams

Podètz consultar sus Occitanica l'integralitat dels numeròs de la revista, de 1897, annada de sa primièra parucion fins a 1945.
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Los purmèrs decenis deus Reclams de Biarn e Gascougne / Jean-Marie Sarpoulet
Sarpoulet, Jean-Marie
Aqueste article de Jean-Marie Sarpoulet, inspector pedagogic per l'occitan dins l'academia de Bordèu, presenta lo contèxt dels dos purmèrs decennis (1897-1920) de publicacion de la revista Reclams.

Podètz consultar sus Occitanica l'integralitat dels numeròs de la revista, de 1897, annada de sa primièra parucion fins a 1945.
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Musée Pyrénéen de Lourdes
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Créé en 1921 par Louis Le Bondidier, le Musée Pyrénéen, labellisé "Musée de France", est installé dans l'ancien château fort de Lourdes, lui-même classé Monument historique. Il conserve plus de 3000 objets retraçant la vie quotidienne dans les vallées pyrénéennes au cours des XIX° et XX° siècles, versants français et espagnol, et plus de 2000 objets et documents relatant la découverte touristique des Pyrénées et la conquête de leurs sommets. Une place de choix ayant été faite dès la fondation du musée, à la recherche et à l'acquisition d'éléments documentaires, le centre de documentation du musée réunit d'une part une documentation d'ethnographie régionale sur les Pyrénées, d'autre part, un fonds pyrénéiste axé sur les pratiques et représentations de la montagne, les voyages, les observations scientifiques ou les récits d'ascension.
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Les trois éditions du Dictionnaire languedocien-français de l'abbé Boissier de Sauvages / Claire Torreilles
Torreilles, Claire
Claire Torreilles analyse l'évolution du Dictionnaire languedocien-français de l'abbé de Sauvages entre ses trois éditions historiques. Le Dictionnaire de l'abbé de Sauvages est une des plus importantes œuvres lexicographiques occitanes imprimées et diffusées à l'époque moderne. L'article de Claire Torreilles actualise à la lumière des recherches récentes une première communication sur le sujet publiée en 1987 dans les Actes du premier Congrès de l'Association internationale d’Études occitanes, AIEO, Westfield College, London.
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Détail d'un Pihet
Centre Occitan des Musiques et Danses traditionnelles [COMDT]
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Diverses roues de Boha sculptées
Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles (COMDT)
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Bibliothèque municipale de Périgueux
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

Bibliothèque municipale
12, avenue Georges Pompidou
24000 Périgueux
Tél : 05 53 45 65 45
Fax: 05 53 45 65 49
Site Internet : http://www.perigueux-bibliotheque.fr/

Historique et missions

Le fonds patrimonial de la bibliothèque de Périgueux tire son origine des confiscations révolutionnaires. Elles furent rassemblées dans la bibliothèque du district qui devint, en 1795, la bibliothèque de l'École centrale du département puis, après la suppression de ces écoles en 1804, la bibliothèque municipale de Périgueux. Depuis cette époque, le fonds n'a cessé d'être enrichi par le travail des bibliothécaires qui s'y succédèrent et par des dons significatifs comme les fonds Lapeyre, Saint-Astier ou Marius Lévy.

Les collections occitanes de la Bibliothèque municipale de Périgueux

Les collections patrimoniales de la Bibliothèque municipale de Périgueux connaissent un accroissement continu, en particulier le fonds Périgord, présentant une grande variété de documents, dont un grand nombre touchent à la thématique occitane. De nombreuses monographies imprimées, parmi lesquelles nous trouvons les œuvres des poètes et auteurs classiques occitans : Frédéric Mistral, Marcelle Delpastre, Bernard Manciet, Yves Rouquette…, une collection présentant une production variée et dans les différents dialectes de la langue, des enregistrements sonores de groupes musicaux occitans, ainsi que des méthodes d'apprentissage de la langue et des textes littéraires lus, des titres de presse, vivants ou morts. A ces ouvrages présents en magasin et dans le fonds Périgord, s’ajoutent quelques pièces plus anciennes contenues dans le fonds ancien.
Les fonds Léon Lapeyre et Jules Pellisson contiennent quelques pièces en occitan.

Instruments de recherche disponibles :

Consulter l'inventaire du fonds Léon Lapeyre

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Groupe de musique de rue du COMDT
Centre Occitan des Musiques et Danses Traditionnelles (COMDT)
Photographie couleur du groupe de musique de rue du COMDT.
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