Albin Mazon (Largentière 1828 - Privas 1908), historien du Vivarais, directeur du télégraphe à l'agence Havas à Paris est l'auteur de nombreux ouvrages dont des récits de voyages en Ardèche publiés sous le pseudonyme de Docteur Francus.
Don
Fonds clos
Les registres de l'Encyclopédie de l’Ardèche forment une partie du fonds Mazon, Ils se composent de notes, lettres, coupures de presse, documents originaux collectés par l'auteur au cours de ses recherches et classés alphabétiquement par localité, personnage ou sujet. Pour Albin Mazon, ce recueil de notes devait servir à un dictionnaire "historique, géographique, biographique, bibliographique, industriel et commercial" de l'Ardèche qui n'a jamais vu le jour.
XIIIe – XIXe
Français
Occitan (vivaro-alpin)
24 pages
Manuscrits/Tapuscrits
52 J 38
Répertoire numérique détaillé de la sous-série 52 J sur place
Entrée patois de l'encyclopédie
Reproduction soumise à autorisation.
Charles Forot (né à Saint-Félicien en Ardèche en 1890, mort à Saint Félicien en 1973) poète, éditeur, homme de théâtre, animateur de la vie culturelle locale fut un touche-à-tout de génie et à sa manière un précurseur de la décentralisation littéraire et artistique : le Pigeonnier, avec ses éditions, son festival annuel de théâtre, ses artistes en résidence œuvra, bien avant les autres, en faveur d'un véritable régionalisme.
- Charles Forot éditeur (24 324-345). (Liste non exhaustive) - Lou cansonnié de la Prouvenço (4e édition, collection « Variétés du Pigeonnier », 1942 : épreuves, exemplaire de la 3e édition) ; - Vincent d’Indy, Six chansons anciennes du Vivarais (Collection du Pigeonnier, 3e série, 1926) : prospectus, jeux d’épreuve). Dossiers d’édition des almanachs (Almanach de Provence et du comté de Nice, 1937, Almanach vivarois, 1927-1938). - Le Pigeonnier, centre culturel (24 J 91-189). - Livres de bord, correspondance, relations avec le mouvement du Félibrige. - Régionalisme et érudition locale (24 J 483-609). - Livres écrits sur le Vivarais publiés de son vivant ou après sa mort, notes et documents de Charles Forot et d’autres érudits, folklore, arts et traditions populaires, dossiers sur les érudits régionaux et sur les associations ardéchoises, Provence (manuscrits en français et en provençal d’auteurs provençaux, billets et cartes postales, documentation photographique sur Arles et ses environs, les fêtes mistraliennes à Arles et Maillane, Saint-Rémy…), documentation imprimée de caractère régionaliste, linguistique ardéchoise (travaux de J . Seuzaret, étude dactylographiée sur les dialectes en général et sur celui du Vivarais en particulier), ouvrages imprimés et revues de linguistique et de dialectologie.
Importance matérielle :Couverture Temporelle :
Les documents compris dans ce fonds vont du XVIIe siècle au XXe siècle. 24 J 525 : 1899-1978. 24 J 608 : 1859-1937.
Supports représentés dans le fonds :Manuscrits/Tapuscrits, Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues), Documents iconographiques
Accroissement :Fonds clos (ne connaîtra pas d'accroissement)
De nombreux articles dans ce fonds concernent le folklore, le mouvement du Félibrige, les dialectes et parlers occitan et provençal, voir notamment les articles 24 J 525 (Linguistique ardéchoise), 24 J 608 (Linguistique et dialectologie).
Instruments de recherche :Inventaire de la sous-série 24 J par Dominique Dupraz.
Conditions de reproduction :
Reproduction soumise à autorisation.
Calixte Lafosse (1842-1904), auteur romanais de La Manoore de vé Ruman (1878), Poésie (1880), Legenda Rumanaisa. Fondateur du journal d'opposition républicaine à l'Empire, "Le Jacquemart" en 1867. Ce journal est plusieurs fois saisi ou interdit. Parallèlement, il publie ses poésies et de la prose en patois romanais. Il part en Algérie en 1881 où il fonde le journal "Fantasia". De retour en France en 1891, il s'installe comme ébéniste et antiquaire à Romans où il fonde un nouveau journal "le culu de Jacquemart". En 1892, il quitte définitivement Romans pour l'Algérie, où il meurt en 1904. Tout au long de sa vie, Calixte Lafosse a écrit des articles et des poèmes
Fonds ouvert
Le fonds est composé de quatre grandes parties :
- les papiers de la famille Lafosse (1803-1987)
- les œuvres et la documentation manuscrite de Calixte Lafosse (non datée)
- des œuvres imprimées (1868-1933)
- la bibliothèque de Calixte Lafosse (1617-1902)
1803-1987
Occitan (vivaro-alpin)
Français
0.80 mètre linéaire
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
58S1-1987
Répertoire numérique détaillé sur place
Librement communicable
Conforme à la réglementation de la salle de lecture des Archives communales
La Société Archéologique de Béziers est fondée en 1834 par l’avocat Jacques Azaïs (1805-1888) et le bibliothécaire André Boudard pour poursuivre les objectifs de l‘ancienne Académie de Béziers abolie avec la Révolution française. Elle prendra en 1859 son nom définitif de Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers. Dès son origine, elle organise plusieurs concours littéraires et historiques, et édite un bulletin annuel.
En 1838, la Société Archéologique de Béziers rend hommage à Pierre-Paul Riquet, créateur du Canal du Midi et personnage tutélaire de la Cité par l’érection, au centre de la ville, d’une statue dont la réalisation est confiée au sculpteur David d’Angers. À cette occasion la Société lance son premier concours de poésie qui attire un grand nombre de participants. Les premiers textes reçus sont écrits en langue d’oc - l’un écrit par Jean-Antoine Peyrottes (1813-1858) poète-potier de Clermont-l’Hérault, l’autre par un certain Villar, sous-lieutenant au 58e régiment d’infanterie de ligne - ce qui détermina le jury à ouvrir un concours spécial consacré à la langue d’oc. Ce concours prendra successivement le nom de concours de « poésie patoise », puis concours de « poésie néo-romane » en 1860 et de « poésie en langue occitane » à partir de 1925. En 1966, il se divisera en deux sections, l’une consacrée à la « Poésie occitane (Section III) » et l’autre aux « Contes, nouvelles, pièces de théâtre en un acte en langue d’oc (Section V) ». Le concours durera jusqu’en 1984.
Pour y participer, il fallait composer un poème en occitan, avec un glossaire ou une traduction. Le poème devait rester anonyme et comporter une devise permettant d’identifier son auteur. Le règlement du concours imposait de suivre le modèle de « l’orthographe des troubadours du XIIe siècle » suivant les recommandations de Gabriel Azaïs, romaniste et éditeur du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud.
Créé 16 ans avant la fondation du Félibrige par Frédéric Mistral, le concours obtient rapidement une grande réputation. Ce qui fera dire à son fondateur Azaïs qu’il « a réveillé les muses méridionales et entassé dans nos archives de petits chefs-d’œuvre…». Il attirera des candidats originaires de toutes les régions occitanophones. Certains d’entre-eux se feront connaître par la suite par leurs écrits en occitan comme : Marius Girard, Albert Arnavielle, Léon de Berluc-Pérussis, Louis Astruc, Elzéar Jouveau, Michel Camelat...
Dépôt de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2011
Fonds ouvert
Cet ensemble regroupe les pièces reçues par la Société archéologique dans le cadre du concours de « poésie en langue occitane » ; principalement des poèmes, mais aussi théâtre, chansons, contes et nouvelles. Les textes, généralement accompagnés d'un glossaire ou d'une traduction en français, sont parfois complétés par des correspondances. La plupart des pièces conservées sont celles qui n’ont pas été primées par le jury et qui sont inédites.
1838-1984
Occitan (languedocien)
Occitan (gascon)
Occitan (provençal)
Occitan (auvergnat)
Catalan
Français
2,40 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
SAB
Inventaire disponible en ligne
Pièces disponible sur Occitanica (mise en ligne en cours)
Consultation sur place, en salle de recherche
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