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Compagnie Dies Irae
Association Trobadas

PRÉSENTATION

La Chanson de la Croisade Albigeoise 

Le Chant de Montfort est une lecture bilingue (occitan médiéval/français moderne) d’extraits de La Chanson de la Croisade Albigeoise autour du personnage de Simon de Montfort, de ses massacres et de sa mort providentielle aux portes de Toulouse en 1218.
La lecture est accompagnée d’une musique originale. Selon les
espaces, une projection animée des illustrations du manuscrit original (XIIIe siècle) est proposée. 

Nous avons retranscrit la terrible histoire de Simon de Montfort,  pourfendeur des cathares et impitoyable persécuteur des seigneurs du Languedoc. Nous avons choisi de mettre en œuvre les mots mêmes de cette œuvre monumentale afin de donner à voir, loin des caricatures trop souvent admises, un versant de la réalité du Moyen Âge occitan et de ses productions poétiques.

Rappelons que ce texte est le récit d’une croisade menée en Occident. Diligentée par le pape, elle a pour objectif d’éradiquer des chrétiens, les cathares, considérés comme hérétiques.  Elle verra la création
de l’Inquisition.

Choix artistiques de la production


Il s'agit d'une lecture-spectacle : car les lecteurs, par l'incarnation ponctuelle de personnages – notamment de Simon de Montfort – deviennent aussi interprètes. 

Les vers en occitan médiéval de La Chanson étaient chantés. Ne souhaitant pas recréer une musique à la coloration médiévale, nous avons pris le parti de créer une musique contemporaine. Cette musique originale, interprétée en direct, n'a ni esthétique ni norme particulière et verse dans l’électroacoustique (vibraphone,  percussions, créations d'ambiances...), intégrant le texte médiéval au
cœur de notre époque.

Adaptable à tout type de lieux (théâtres, médiathèques, sites,  écoles...), l’objectif de ce projet est de s’adresser à tous, de faire entendre la poésie de cette langue et de donner un coup de  projecteur sur cette période de l'histoire médiévale qui par bien des aspects n'est pas si éloignée de la nôtre.

ÉQUIPE 

Katy Bernard : Idée originale, traduction-adaptation, voix occitane 
 
Matthieu Boisset : Voix française
 
Luc Lainé : Création musicale et interprétation
 
Thierry Vilar : Création vidéo à partir du manuscrit original (BnF, fr. 25425)
 
Benjamin Ducroq : Régie son et lumière

FICHE TECHNIQUE

(modulable en fonction du lieu d’accueil)
1 diffusion son (enceinte + bande numérique)
3 retours scènes
2 micros voix + pieds
3 pupitres + 3 lampes
1 vidéoprojecteur + écran

CONTACTS 

Katy Bernard : association.trobadas[@]gmail.com / 0677366468
Matthieu Boisset : ciediesirae[@]free.fr / 0662299295
Production Dies Irae et Trobadas 
Cie Dies Irae
Adresse de la Cie : 27 rue Saint-François, 33000 Bordeaux
Site internet : http://ciediesirae.fr 
Association Trobadas : https://fr-fr.facebook.com/trobadas/ 
association.trobadas@gmail.com 
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Paul Chassary : l'homme, le professeur, le félibre par François Dezeuze (l'Escoutaire)
Dezeuze, François (1871-1949)
Francés Deseuse rend omenatge a  son amic Pau Chassary al moment de son discors de recepcion a l'Acadèmia de Sciéncias e Letras de Montpelhièr lo 22 de decembre de 1930.
Pau Chassary, poèta mas tanben professor de matematicas a l'escòla normala de Montpelhièr e a l'escòla regionala de las Bèlas Arts, es nascut a Grabèls en 1859. Escriguèt amb l'escais-nom de Lou Maseliè de novèlas e de contes populars que son ara venguts de classics, coma Pradet de Ganges presentat entre d'autres dins l'obratge En Terra Galesa (disponible sus Occitanica) .
Pau Chassary se moriguèt en 1930 a Clapièrs.
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Syndicat du Cru Minervois
Les 7 et 8 septembre à Villegly (Aude), le CIRDOC-Institut occitan de cultura animera cette année encore un espace dédié à la découverte des saveurs de la langue occitane à l'occasion des 5e Tastes en Minervois, le festival consacré au mariage de la gastronomie et de l'AOC Minervois.

Après 2 années très réussies à Homps, puis 2 années couronnées de succès à Bize-Minervois et confirmant la volonté de rendre le Festival itinérant tous les 2 ans, chefs cuisiniers et vignerons investiront le Parc du Château de Villegly.
À l’entrée du Château, en bordure de rivière, les 6000 visiteurs seront accueillis sous un chapiteau où leur sera remis le programme détaillé de la manifestation – liste des vignerons, des chefs, plan du lieu. Ils pourront y acheter les jetons leur permettant de déguster Tastes et vins. Les programmes et horaires des visites touristiques et oenotouristiques y seront également disponibles.

Et parce que "Tastar" signifie "goûter", "déguster" en occitan, le CIRDOC-Institut occitan de cultura vous accueillera dans son espace pour trouver l'accord parfait mets-culture, en partenariat avec l’IEO d’Aude !

Mirelha Braç vous convie à venir sentir, déguster, cuisinier et échanger autour des plantes sauvages qui côtoient les vignes dans les garrigues minervoises : le thym, l’ail des ours, les câpres, la sauge… Le samedi : 18h30-20h30 et le dimanche : 12h – 14h.

Informations et programme détaillé sur le site du festival Tastes en Minervois 2019
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Actes du colloque "Promenade entre Languedoc et Provence au XVe siècle"
Chapot-Blanquet, Maguy
Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, du CIRDOC - Institut occitan de cultura, de la Société Archéologique de Montpellier  et de la commune de Tarascon.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc.

La Provence, une terre convoitée

Comment Louis XI, dès le delphinat, tisse une véritable toile d’araignée pour servir sa politique européenne et aboutir à l’annexion de ce comté souverain. La munificence, qui permet de s’affirmer symboliquement, sera un enjeu majeur du pouvoir sur le terrain provençal et René d’Anjou y aura recours aussi, dans la mesure de ses moyens. L’un est stratège, l’autre touche à tout. Les deux se prévaudront des ressorts de leur temps, notamment la vie spirituelle et le poids ecclésiastique. L’un s’attachera à des actions concrètes, l’autre au rayonnement d’une vie de cour à l’angevine qui instillera un certain attrait chez les Provençaux déjà enclins à la culture et au divertissement qu’on appellerait aujourd’hui “ patrimoine immatériel ”, telles les tarasquinades initiées par René. On s’interrogerra alors : quels bénéfices pour les Provençaux du XVe siècle ces deux grands princes ont-ils apportés ? Et pourquoi, dans la mémoire populaire, l’Angevin est-il resté le “ bon roi René ”? C’est sur cette thématique avec ces deux personnages atypiques et indissociables, que nous proposons une promenade entre Languedoc et Provence.

A Béziers

Au cours d’une conférence et d’un moment musical, on découvrira les différentes facettes du personnage complexe que fut René d’Anjou, auquel nous ajouterons un titre à ses nombreuses titulatures (duc d’Anjou, comte de Provence, roi de Jérusalem, roi
de Sicile, voire roi d’Aragon) : celui de prince des arts en Provence.
Le roi René est curieux de tout. Il porte de l’intérêt à tous les arts
et apporte sa contribution aux lettres françaises avec ses trois ouvrages : le Livre des Tournois, celui du Coeur d’Amour Epris et le Mortifiement de Vaine Plaisance. Ces oeuvres attestent cette relation qui lui était chère entre l’écrit et le dessin, rapport qu’illustrera si bien Barthélemy Van Eyck. René a une conception de la munificence bien partagée par ses homologues du XVe siècle, en particulier en Italie : un prince doit être cultivé, généreux et le faire savoir.
Comme l’écrit Françoise Robin, “ un prince comme René fait vivre
une bonne centaine d’artistes, ce qui est loin d’être négligable. ” Car la fête angevine donne à voir et à être vu. La musique est de toutes les festivités et l’Angevin entretient des instrumentalistes de toutes sortes : harpistes, luthiers, flûtistes, et pour l’extérieur, joueurs de trompettes, de cymbales, de tambourins. Il faut noter que l’entourage des princes donne aux notables le goût des grandes oeuvres, menant la Provence au faîte de son rayonnement culturel.

A Tarascon

Yannick Frizet, docteur en histoire de l’art médiéval de l’Université d’Aix-Marseille, nous entraînera dans le jeu du chat et de la souris auquel se sont livrés le roi René et Louis XI. La Provence est une terre convoitée, non seulement par le roi de France, mais surveillée par le duc de Savoie puisqu’elle est terre d’Empire, par la maison de Milan, par les Catalans qui ont gardé certainement rancoeur de l’alliance matrimoniale qui les a dépossédés de la Provence. La maison de Barcelone y présidait depuis 1113 en dépit de la grande guerre méridionale (1080-1194). Plus d’actualité, les Aragonais sont en guerre contre le roi René à Naples.
Ainsi, au-delà des territoires, il y a la Méditerranée. Marseille est un enjeu majeur pour le commerce. L’oncle et le neveu l’ont bien compris, chacun à sa manière. Louis XI, calculateur, stratège dans ses alliances et leurs ruptures a pour objectif de jouer dans la cour des grands et veut rattacher à la couronne toute la bordure méditerranéenne, du Roussillon à la Provence. L’enjeu est de taille car les Aragonais dominent la Méditerranée occidentale avec les Baléares, la Sardaigne, Naples et la Sicile.
René d’Anjou a pour objectif de développer le port de Marseille pour rivaliser avec Gênes et les ports français méditerranéens. Ce port est la pierre angulaire du développement de la Provence. Il doit faire face aux dangers déjà cités mais aussi aux Barbaresques d’Afrique du Nord. Dans cet espace aux multiples enjeux qu’est la Méditerranée occidentale en ce XVe siècle, René est un prince encore chevaleresque, attaché à la valeur de la parole donnée, contrairement à Louis XI. Il est reconnu par ses pairs comme tel mais cette qualité ne va pas toujours avec la politique et René le prodigue manque de moyens. Il convient également de s’interroger sur le sort des Provençaux dans cette mouvance. Yannick Frizet apportera un éclairage inédit sur la vie du littoral provençal à la seconde partie du XVe siècle, tant sur le plan économique avec la réactivation du commece en Méditerranée, que sur le plan sécuritaire face à la piraterie dont furent victimes villes et villages. Il montrera également comment les pouvoirs urbains, avec leurs moyens propres, ont su gérer ce fléau de façon plus efficace que les rois-comtes de Provence et leurs hauts dignitaires.

Au château

Après la salle des festins et la visite de l’église Sainte-Marthe, Aldo Bastié, conservateur du Château de Tarascon, construit de 1400 à 1435, nous fera découvrir son histoire. Cette forteresse possède une double fonction militaire et résidentielle. Elle symbolise la puissance des ducs d’Anjou, princes de sang. Elle fut construite par Louis II et Louis III pour maintenir leur autorité sur le couloir méridional du fleuve, proche d’Arles d’Avignon et de Marseille. Elle est une base de leurs ambitions en Méditerranée. Les aménagements de confort ainsi que les jardins sont l’oeuvre de René (1409-1480), grand amateur d’art et du bien vivre. A la mort de Charles du Maine, frère et successeur de René, le château devient propriété du roi de France, Louis XI. Le château de Tarascon est un chef d’oeuvre du Patrimoine Européen. Il est classé aux Monuments Historiques Français depuis 1840.

Maguy Chapot-Blanquet, Vice-présidente Histoire et cultures en Languedoc
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Institut Culturel Occitan Carcinol
L'Institut Culturel Occitan Carcinol organise un bal traditionnel dans le cadre de la fête de Beauregard.
Il aura lieu sur parquet couvert sur la place du village avec le groupe La Talvera.

La Talvera, cants e musicas d’Occitania

Depuis ses débuts, le groupe La Talvera explore de fond en comble le répertoire traditionnel occitan, tout en œuvrant à la création d’un répertoire musical et poétique ancré dans le monde actuel. Occitane, mais toujours dans une ouverture sur le monde, la musique de La Talvera prend ses racines dans la tradition mais crée des liens dans la contemporanéité en jetant des ponts, d’une génération à l’autre, d’un continent à l’autre, d’un temps à un autre.
Aujourd’hui La Talvera est un groupe, certes, de musique occitane, mais également inclassable et bigarré, ni ragga, ni world, ni exclusivement traditionnel, enrichi de ses multiples rencontres et voyages…
Entrée 8€, buvette sur place
Renseignements: 06 17 31 03 11 ou 06 13 33 36 37
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Diaz, Carles
Tardiu, Joan-Pèire . Traducteur
Livre-CD bilingue français-occitan, traduction occitane de Joan-Pèire TARDIU
La Talvera est un mot occitan désignant la bordure non labourée du champ, l’endroit où la charrue doit tourner. Par métaphore, sus la talvera, sur la talvera, se traduit en français par « en marge » qui, dans ce long poème doit s’entendre comme un souffle de dignité, un frison d’espoir, une invocation à ceux qui se sont dressés, un chant à la gloire des vaincus : Gloria Victis. « En marge » n’est pas ici décrit au sens du barrage, de la séparation, de la frontière, mais comme une zone complémentaire d’attente et d’expec-tative ; comme un lieu d’observation commun, car proposant une vision sensible de l’Histoire ; un territoire de résistance qui renforce le courage face à la réalité ; le lieu, en définitive, où paraît à l’infini se nouer et se conjuguer, les différentes fièvres, tensions, singularités, manières d’être au monde.
La réalisation sonore qui accompagne ce livre a été motivée par les échanges de langages possibles entre la littérature, la traduction et la musique. En passant d’un langage à l’autre, en les superposant, l’expression poétique s’élève au-delà du premier sentiment qu’elle suscite. Une création originale, voulue comme une performance orale et musicale électronique, a donc été enregistrée pour que la singularité de cette poésie fasse écho à son temps.
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Le Journal de Panazô / Monique Lavaud-Sarazy
Lavaud-Sarazy, Monique
Mémoire de Master 2 (Université Paul-Valéry - Montpellier III) soutenu le 25 septembre 2014 par Monique Lavaud-Sarazy.

Résumé

Le Journal de Panazô est un journal populaire publié à Limoges de 1957 à 1961, presque entièrement rédigé en dialecte limousin. A travers l'étude de son contenu et la biographie de son auteur André Dexet (1921-1997) dit Panazô, ce mémoire analyse l'impact de cette publication sur la socialisation de la langue occitane. Témoin et observateur attentif de la ruralité limousine, le journal a aussi favorisé une prise de conscience linguistique et culturelle en faveur de l'occitan.

Table des matières

Introduccion

1- La genesi dau Journal de Panazô

2- Sociologia dau monde rurau

3- La formidabla popularitat d'un contaire lemosin de talent

4- Panazô defendaire de sa linga

Conclusion, annexes 

 


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Stevenson, Robert-Louis (1850-1894)
Beziat, Peire . Traducteur
En 1878, Stevenson commence son voyage dans les Cévennes accompagné de Modestine, une ânesse achetée pour porter ses bagages. Parti du Monastier sur Gazeille, en Velay, il chemine jusqu’à St-Jean du Gard. Après avoir traversé le Velay et le Gévaudan, il descend dans le pays des Camisards. Ce faisant, il nous rappelle que 180 ans auparavant, les Cévennes furent le théâtre d’une guerre sans pitié où tout un peuple lutta pour vivre sa foi. Au cours de son excursion, sans cacher ses ennuis et déboires avec Modestine ou les gens qu’il croise, il nous fait partager son approche poétique et sensible de la nature, mais aussi son cheminement intérieur. Il nous invite à partager son enchantement pour les paysages traversés, les plaisirs de la marche, ses nuits passées à la belle étoile et quelquefois la chaleur de l’hospitalité reçue. Ce livre est probablement la plus belle histoire écrite au XIXe siècle sur le Velay, le Gévaudan et les Cévennes. L’itinéraire suivi par l’auteur est aujourd’hui intégré au réseau des GR sous le nom de GR 70, ou chemin Stevenson.
L’ouvrage paraît simultanément avec celui de Sèrgi Viaule : Dins las pesadas d’En Robèrt-Loís Stevenson (éditions des Régionalismes). L’occasion d’un parallèle passionnant, à 140 ans d’intervalle, et dans la langue même du pays d’Oc.
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Jacquet, Michel
Désabusé, un étudiant en mal d’amour revient du plateau de Sault. Mais quel est ce curieux vieillard qu’il rencontre en chemin ? Et quel secret prodigieux veut-il lui révéler ? A partir de ce moment, le jeune-homme affrontera des événements étranges, où le rêve croisera la réalité, où les spectres d’un passé anéanti se mêleront à sa vie quotidienne. Plus que tout autre pays, la terre d’oc recèle encore une foule de mystères. Mais pourquoi cet obscur jeune homme se croit-il choisi pour les éclaircir ?..
Michel Jacquet passa son enfance dans le Quercy, puis visita de nombreux pays tropicaux. Après deux recueils bilingues, intitulés « Contes mystérieux du Quercy » et « Contes d’Outremer », il vous propose maintenant une fable ésotérique écrite en langue occitane. Lo Sagèl escondut (Le Sceau caché), court roman écrit en occitan, fable ésotérique sur ce fonds de catharisme qui parcourt, depuis bientôt mille ans, le Pays d’oc.
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En terra galesa : lous contes poupulàris lengadoucians de Pau Chassary
Chassary, Paul (1859-1930)
Dins son recuèlh entitolat En terra galesa, Pau Chassary jol pseudonime Lou Maseliè presenta una seria de contes petejants de l’umor rustic : la malícia que ne fa pròva dins sos tèxtes s'illustra en particular amb Pradet de Gange, lo primièr títol de l'obratge e tanben lo mai important amb sos 12 capítols.

Escriguèt tanben jol pseudonime "André Chassary" contes e sonets que faguèt passar per las obràs d’un fraire besson qu'existissiá pas.
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