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Guy Bonnet est un auteur-compositeur-interprète et pianiste né à Avignon en 1945.

Il partage un temps ses études entre conservatoire et lycée, mais abandonne finalement la préparation d'un professorat de musique pour "monter à Paris apprendre le métier".

Il se met rapidement au services des interprètes du moment, et écrira ou composera ainsi notamment 3 chansons pour représenter la France à l'Eurovision : La Source (interprétée par Isabelle Aubret), Marie-Blanche et Vivre (interprétées par lui-même). Il reste ainsi avec Isabelle Aubret le seul chanteur ayant représenté deux fois la France au Concours Eurovision de la Chanson.

Revenu aux sources de sa culture provençale, Guy Bonnet utilisera de plus en plus sa langue dans ses chansons. Il adaptera également un grand nombre de chansons françaises, de Trénet, Brel, Bécaud, Perret et d'autres, s'entourant pour cela de Pierre Vouland, Fulbert Cant, Louis Scotto, Henri Charmasson...

Guy Bonnet a écrit pour de nombreux artistes : Mireille Mathieu, Sylvie Vartan, Marie Laforêt, Michèle Torr, Rika Zaraï, Dani, Massilia Sound System...

Aujourd'hui, Guy Bonnet choisit de chanter principalement la Provence, sous tous ses aspects, avec une certaine tendresse.
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Ce disque est issu de recherches et de collectes de longue haleine par Les Mourres de Porc, autour d'un répertoire localisé (Sète, Mèze, Thau, Agde, mais aussi Martigues). Il est accompagné d'un livret complet, retraçant ainsi l'histoire et la vie des marins, des pêcheurs et de tous les setòris...
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Introduction au Breviari d'Amor de Matfre Ermengaud / Gabriel Azai͏̈s
Azaïs, Gabriel (1805-1888)
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Viva l'espòrt lengadocian est un album court des Mourres de Porc. il contient 4 titres, dont le "tube" Montpellier la Surdouée, écrite par Philippe Carcassés.
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Cants Setòris est le premier disque du groupe sétois Les Mourres de Porc.
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Le "mourre de porc" est un bateau traditionnel dont l'éperon évoque un groin de cochon. Typiquement sétois, le groupe du même nom ne l'est pas moins, chantant ses balades quasi-entièrement dans la langue du Mont Saint-Clair et des étangs environnants. D'animations de joutes à des fêtes de villes et villages, de bars en cabanes de pêche, Les Mourres de Porc ont redonné vie et un joli coup de fouet à la musique populaire et traditionnelle de ce coin de Méditerranée. L'autbòi du Languedoc Bas, le tambour, l'accordéon, le banjo, les flûtes et une alternance de voix douces et rocailleuses, féminines et masculines, mais aussi un look travaillé 100% setòri font des Mourres de Porc un groupe incontournable pour qui s'intéresse au patrimoine, à la transmission orale, mais aussi à la création musicale.
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Commune d’Elne

Pour l’année 2017 la manifestation se déroulera les 21 et 23 juin 2017.

Au programme du projet Total Festum de cette année, la fête de la musique présentera non seulement des artistes locaux avec 6 spots musicaux au minimum mais également un spectacle de rue qui déambulera, à travers le centre-ville ce qui permettra de mettre en exergue le patrimoine monumental et d’amener le public à se déplacer sur l’ensemble des sites. 
Le 23 juin une troupe de Falcons de catalogne sud animeront la première partie de soirée et célébreront la Sant Joan avec une prestation artistique tout public présentant une, tradition catalane du début du siècle dernier. Le groupe les Al chemist clôturera la soirée.

Vendredi 23 Juin 2017 : Focs de Sant Joan

Plateau des Garaffes :

>> 21h00 : Falcons de « Baho » (Cat nord) et de « Villanova i la Geltrú » (Cat sud)

>> 22h15 : Arrivée de la Flamme

>> 22h30 : Concert du groupe « Al Chemist »


>> Voir le programme du 21 juin
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« En 1983, à huit ans, j’ai enregistré mon grand-père dans une langue rare qui me plaisait. Son occitan, il l’appelait la lenga nostra ».

En 2016 à partir de ce document, le GdRA invite au plateau pour sa pièce LENGA, les performeurs Maheriniaina Ranaivoson, acrobate de rue Merina de Madagascar ; Lizo James, initié Xhosa d’Afrique du Sud ; Julien Cassier, comédien Toulousain ; et Christophe Rulhes, musicien Occitan jouant cabrette et platines.

La pièce traite de la diversité et de la disparition des langues. Elle s’appuie sur des temps d’enquête menés dans les familles des performeurs, qui mettent en jeu sur scène leurs arts de faire, au fil des témoignages de leurs grands-mères, filmées en 2015 à Tananarive à Amparibe et au Cap dans les townships de Khayelitsha. Se dévoilent ainsi des récits de vie, de perte, de transmission et d’invention, des danses, des rites, des contextes politiques et naturels, des musiques et des multilinguismes. Madagascar et l’Afrique du Sud font partie des lieux hyper-divers en langues, faunes et flores qui existent encore sur Terre. En pleine guerre des natures, ces espaces tendent à disparaître. En France, les langues endémiques dont l’occitan perdent toujours des locuteurs. A partir d’un théâtre de la personne, avec l’énergie de l’acrobatie ou des gumboots, LENGA livre des fragments de ces lieux, de ces gens, de ces résistances et de ces innovations. Avec en prime, un cours jubilatoire et libre de langue à clic Xhosa.

La Guerre des natures

De par le monde se multiplient les points chauds d’un conflit environnemental qui s’apparente à une guerre des natures.
Le chasseur cueilleur qui vit en forêt amazonienne  n’est pas responsable du même impact carbone que le directeur d’une entreprise pétrochimique en occident. Il en subit pourtant les mêmes conséquences, voire pire. Pour la première fois dans la géohistoire, les scientifiques vont déclarer comme forces premières pour donner forme à la Terre celle qu’engendre les humains. Ils sont devenus le facteur tellurique, géologique, climatique le plus perturbateur de l’écosystème.
Cette nouvelle ère qui s’ouvre en incertitudes et  bouleversements, les géologues l’appellent "l’Anthropocène".
Qui ou quoi, dans l’histoire, est vraiment responsable de l’Anthropocène ?
Au fil d’une série de portraits glanés dans le monde, ce sont quelques histoires de cette guerre comme autant de batailles désespérées que le GdRA souhaite raconter et mettre en scène. Débute ainsi un nouveau cycle d’écriture théâtrale intitulé La Guerre des natures. Le premier volet de cette
série s’appelle LENGA.

Distribution

Mise en scène : Christophe Rulhes
Avec : Lizo James, Maheriniaina Pierre Ranaivoson,
Christophe Rulhes & Julien Cassier
Conception, texte et mise en scène : Christophe Rulhes
Chorégraphie : Julien Cassier
Scénographie : le GdRA
Musique : Christophe Rulhes et Lizo James
Images : le GdRA, Edmond Carrère et Ludovic Burczykowski
Costumes : Céline Sathal
Direction technique : David Løchen
Lumière : Adèle Grépinet
Son : Pedro Theuriet
Photographie : Nathalie Sternalski & Loran Chourrau - le Petit Cowboy
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Christophe Rulhes
Julien Cassier
Un théâtre de la Personne

Le GdRA est une compagnie de théâtre fondée en 2007 par l’auteur, metteur en scène, anthropologue et musicien Christophe Rulhes et l’acrobate, chorégraphe et scénographe Julien Cassier. Ils associent à leur écriture comédiens, circassiens, performeurs, danseurs, musiciens, créateurs numérique, cadreurs et réalisateurs, chercheurs et universitaires. Selon les pièces en cours, le GdRA compose ainsi un groupe variable à la croisée des disciplines artistiques et fabrique un jeu à l’adresse directe et spontanée. Le texte s’élabore depuis l’enquête auprès du public et du réel. Un théâtre anthropologique nourrit par l’image et le film documentaire, pétri de fiction et de réalité, cherchant à transfigurer l’ordinaire au plateau.
 
Parcours

En 2010, le GdRA est invité au 64eme festival d’Avignon. En 2014, « SUJET » clôt au théâtre Garonne de Toulouse « Le triptyque de la personne » débuté en 2007 avec « Singularités ordinaires » et poursuivi par « NOUR » en 2010. En 2013, la compagnie crée « Vifs, un musée de la Personne » dans le cadre de la capitale européenne de la culture à Marseille. Par ailleurs et depuis 2007, avec un cycle théâtral intitulé « Les Experts du Vécu », le GdRA invente une dizaine d’œuvres scéniques, installations, muséographies, liées par l’enquête à des territoires et à des partenaires spécifiques : citons pour les deux dernières « COMMUN(S) » en 2015 et « LAVELANET » en 2016. Entre 2007 et 2017, le GdRA bénéficie d’une reconnaissance grandissante en France et à l’étranger et joue notamment au Théâtre Vidy-Lausanne, à la Grande Halle de la Villette à Paris, au Théâtre National de Bruxelles, au festival TAC de Valladolid, au Festival Via à Mons, au Festival d’Avignon en France, dans de nombreuses Scènes Nationales et dans des Centres Dramatiques Nationaux Français.
Le GdRA anime aussi régulièrement son dispositif « Pour une Belle Diplomatie », temps de transmission et d’échanges des savoirs – ateliers, stages, formations, communications – et dialogue fréquemment avec des chercheurs tels que Bruno Latour, Joëlle Zask, Alicia Buckstein, Constance de Gourcy, Vincent Girard. Christophe Rulhes, diplômé de l’EHESS en sociologie et en anthropologie est souvent invité à l’Université – EHESS Paris Toulouse, Science Po Paris/SPEAP, Sorbonne nouvelle Paris, INRA Toulouse – pour traiter de recherche action ou des rapports arts/sciences et théâtre/humanités.
 
Forme

L’action débridée, le texte et le corps acrobate ou dansant sont centraux au GdRA. La musique est orale, teintée d’une conviction post-punk, libre, improvisée, bruitiste et chansonnière, modale et nourrie par le monde. L’engagement des performeurs correspond à une dissémination biographique sur scène. Les interprètes mettent en jeu par leur corps, une part de leur vécu et de leur histoire propres. Lors des temps de répétition, le texte s’écrit en partie pour eux et par eux. Ils sont donc invités parce qu’ils détiennent des gestes et des informations privilégiés quant au récit à dire, ses thèmes, ses savoirs faire et ses savoirs être. Auteurs de leur présence, ils sont conviés à jouer une version possible de leur authenticité.
Depuis quelques années déjà, on peut entendre parler ou lire au sujet du travail du GdRA, de la mise en œuvre d’un théâtre anthropologique, du réel, ou documentaire. En acceptant la part fictionnelle immanente à toute réalité et la part de réel qui habite chaque récit, Christophe Rulhes et Julien Cassier semblent chercher avant tout une fiction vraie et des formats aptes à révéler et à déployer les singularités de tout un chacun. C’est donc un théâtre de la personne, avec ses fragilités et ses capacités, qu’ils remettent à l’œuvre à chaque proposition. Ce théâtre de la participation forte de l’interprète ou du témoin, trouve un écho dans les arts politiques et la philosophie pragmatiste. A cet égard et depuis 2016, Joëlle Zask, philosophe et politiste française est présidente du GdRA.
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Christophe Rulhes est né en 1975 dans une famille paysanne et occitane. Il pratique la musique et le chant dès le plus jeune âge. Durant les années 1990 il est diplômé en communication, en sociologie et en anthropologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris et chercheur doctorant allocataire associé au laboratoire CAS-LISST de Toulouse. Il joue de consort de la musique en France et à l’étranger pour le concert, le spectacle, la danse, le documentaire, la télévision. Dans les années 2000 il multiplie les expériences artistiques à la croisée de plusieurs disciplines dont la musique, l’écriture, la scénographie, le mouvement, l’image et le son, la mise en scène et les sciences humaines. En 2005 il cofonde le GdRA avec Julien Cassier. Depuis 2007 et le premier spectacle de la compagnie Singularités Ordinaires, son travail questionne une articulation potentielle entre les arts et les sciences humaines au coeur d’un théâtre physique, narratif, pluriel. Christophe Rulhes écrit à partir du public et par l’enquête sur des thèmes récurrents : fragilités et capacités de la personne, flamboyances de l’ordinaire, invention du quotidien, identité narrative, singularité, écologie des pratiques, problèmes environnementaux, recueil de paroles considérées comme subalternes ou peu audibles. Pour un théâtre des humanités, adressé à tout un chacun, se voulant ludique et libre, engagé dans le présent.
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