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Album EP trois titres sorti en 2002.

Contenu :
1. Pr’amor
2. Le Marmoré
3. Sent Jan

Le titre qui a donné le nom au disque sera également présent, en 2003, sur la compilation The Rough Guide to the Music of France.
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Dominique Anne-Marie Narioo, connue sous le nom de scène Marilis Orionaa, est une chanteuse béarnaise de langue occitane, née en 1959.

Fille de Gilbert et Monique Narioo (son père est membre, auteur et collaborateur de l'association et éditeur béarnais Per Noste) Marilis Orionaa a d'abord été professeur certifié de lettres classiques. Elle commence sa carrière de chanteuse à partir des années 1990 ; elle participe cette même année 1990 à une reconstitution historique à Salon-de-Provence au côté de Jean Baudoin (musicien traditionnel des Landes, de Gascogne et du Béarn) puis participe au festival de chanson béarnaise de Siros dans lequel elle reviendra régulièrement par la suite. Maurice Andrieu l'accueille en 1991 dans son émission télévisée occitane sur FR3 Midi-Pyrénées. En 1992, elle chante à Barcelone invitée par le Cercle d’Agermanament Occitano-Català (CAOC) et enregistre son premier disque Balansun, qui fait l'objet d'une chronique en 1993 dans le journal Libération. En 1994, c'est la revue anglo-saxonne fRoots qui la classe parmi ses coups de cœur, juste devant Youssou N'Dour ; elle enregistre par ailleurs avec le chanteur traditionnel béarnais Pierre Arrius-Mesplé. En 1995 elle se produit au Festival d'été de Nantes où Radio France International l'enregistre puis produit un disque (Transversales) incluant huit titres. Elle chante Que't saludi Maria à l’occasion d'une messe internationale en la cathédrale de Nantes (chroniquée par Ouest-France) ; cette même année elle participe également au festival Estivada de Rodez. En 1996, aux côtés du guitariste Olivier Kléber-Lavigne et du percussionniste Nicolas Martin-Sagarra elle enregistre Ça-i (édité chez Trema / Sony Music et inclus dans la selection disque de l'année 1996 du journal Libération). Elle est également reçue sur les radios RMC et France Inter. En 1997, l'album reçoit le prix CHOC du magazine Le Monde de la musique et Marilis Orionaa fait cette fois la couverture du magazine fRoots et son titre Baram de Lua est inclus dans un CD accompagnant le magazine. Elle chante au festival Rencontres du Sud à Arles. Le Monde de la Musique publie un portrait (La muse du Béarn). En 1998 suit une longe tournée allant jusqu'en Catalogne et au Maroc et son titre Vent Balaguer est inclus dans la compilation du Guide du Routard (Les Musiques du Routard, chez Europe (Virgin)). En 2000, elle chante à Bourdeilles en Dordogne, au festival Transoccitanes puis au Folk Music Festival de Kaustinen en Finlande (le journal Pohjalainen lui consacre alors un article). En 2002 elle sort son album Femelís qui reçoit les ffff du magazine Télérama. Les articles dans la presse régionale des deux côtés des Pyrénées ainsi que les concerts s'enchaînent. Elle enregistre son titre pr'amor qui est inclus en 2003 dans la compilation The Rough Guide to the Music of France.

La destinada

Chanteuse nomade, romanichelle sédentaire, poétesse bohème, diseuse d’étranges aventures, la Béarnaise Marilis Orionaa présente son quatrième album. Escortée de ses compagnons de longue route, le guitariste Olivier Kléber-Lavigne et le percussionniste Nicolas Martin-Sagarra, elle signe neuf des onze titres et interprète deux textes écrits à son intention par deux grandes figures du Béarn, Alexis Arette et Roger Lapassade.

Prière fervente ou rumba gitane, mélopée escarpée comme un sentier de chèvre ou ballade mélancolique, Marilis Orionaa chante dans sa langue comme on jette un charme. Il arrive que la voix délaisse les mots pour s’élever sans paroles, féérique, aérienne, tel le vol de la marie-blanque dans les Pyrénées. « Quelle est la destinée qui viendra de loin sur la route ou le pré pour m’ouvrir les yeux ? » s’interroge cette devineresse dans le titre éponyme de l’album. Bienvenue dans le monde ardent d’une trobadora aquitaine contemporaine.

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Gras, Félix (1844-1901)

Première transcription en graphie classique du roman de Félix Gras Li rouge dóu Miejour.

En 1792, l’ennemi est prêt à envahir la France, la patrie est en danger. Un bataillon de volontaires parti de Marseille, passe par Avignon, et monte à Paris, où il arrive au moment le plus sombre de la Révolution. Le 10 août, en quelques heures, les rouges du Midi vont changer la face des événements et renverser « le tyran ». La République sera proclamé peu après et reprendra l’hymne que ces hommes valeureux emmenaient avec eux, et qui depuis porte leur nom : La Marseillaise. Voici l’histoire, racontée par lui-même, d’un des cinq cents fédérés de 92 : Pascalet. Ce jeune paysan du Comtat, qui va s’enrôler en Avignon dans le bataillon des Marseillais, espère bien, en renversant « le roi Capet », se débarrasser du même coup du marquis d’Ambrun et de l’horrible Surto, son sbire, qui se sont jurés de le perdre et dont il veut se venger... Premier roman historique écrit en provençal, cet ouvrage connut un immense succès outre-Atlantique, avant même sa parution en France, chez Roumanille en 1896 en édition bilingue.

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Escudé, Pierre. Editeur scientifique

 

Les actes du colloque «Ronjat» nous font redécouvrir les deux thèses majeures traitant du contact des langues d’un linguiste à qui l’on doit une patiente relecture des Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure.

La première de ces thèses (Essai de syntaxe des parlers provençaux modernes, 1913) étudie la langue occitane dans sa singularité de langue vivante, sociale et littéraire, dans une France qui en pleine construction nationale démultiplie les moyens de faire disparaître son multilinguisme natif. Ronjat y parle pour la première fois d’«intercompréhension». La seconde thèse (Le développement du langage observé chez un enfant bilingue, 1913) traite du bilinguisme précoce (ici français-allemand), de ses réalités et de ses bénéfices dans un monde où les préventions contre le bilinguisme sont massives.

Ronjat part de l’analyse fine du terrain. Il y a différentes langues sur un même territoire national; un même individu peut se construire en plusieurs langues. Le contact des langues peut être didactisé et doit l’être si l’on veut qu’il ne soit source de conflit ou de pathologie – langagière ou sociale. Au rebours des idées nationalistes de son temps, Jules Ronjat sera – quoique ami de Saussure, de Meillet, de Grammont – exclu de la communauté scientifique française.

Le colloque de Toulouse a jeté les bases d’une redécouverte des travaux de Jules Ronjat (1864-1925) et de leurs perspectives dans les domaines de la linguistique et de la sociolinguistique, de la didactique des langues et des politiques linguistiques nationales et européennes.



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Pfeffer, Wendy

Cet ouvrage propose une approche très novatrice d’une importante tradition littéraire médiévale et permet une compréhension nouvelle de la culture alimentaire du Moyen Âge, en particulier dans la région de l’Occitanie, c’est-à-dire du Midi de la France. Le festin du troubadour innove sur bien des points, une partie du travail de l’auteur ayant consisté à rendre plus perceptibles les particularités du Midi de la France, en utilisant les sources et les matériaux de cette région. L’un des objectifs de ce livre est donc d’offrir au lecteur moderne une sorte de panorama de deux éléments distincts et en même temps intimement liés : la cuisine et la littérature occitanes médiévales. Ainsi, combinant les ressources de la recherche littéraire, historique et anthropologique, Wendy Pfeffer atteint ici à une plus profonde connaissance de la culture de l’Occitanie médiévale, une région avec sa langue distincte et ses propres traditions, littéraires, historiques, sociales et culinaires.

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