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Lo Museon arlaten, Partida 1 - Tè Vé Òc
Lapierre, Patrick. Metteur en scène ou réalisateur

Emission del 20 de julhet de 2022

Lo Museon arlaten

En Arle lo Museon torna dubrir après 11 annadas de barradura.  Creat per Frédéric Mistral, es classat monument istoric e sa restauracion es remirabla. Lei colleccions presentan 38 000 objèctes e fotografias preciós que son de testimoniatges sus la Provença dau sègle 18 au sègle 21. La visita es guidada per Genviève Pinet-Roux e es fòrça rica. Una segonda partida seguirà lèu.

Un reportatge de Miquèla e Patric Lapierre.

[resumit de Tè Vé Òc]

Lo Museon arlaten, partida 2

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1era partida de las Obras patouèzas de Jean-Baptiste Favre
Fabre, Jean-Baptiste (1727-1784)

Préface manuscrite de Louis Médard. Reliure en maroquin vert signée Lebrun.

Aussi disponibles sur Occitanica :

- Tome ségoun

- Tome trouèzièma

- Tome quatrièma

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Fablas e contes en verses patois per Auguste Tandon
Tandon, Auguste (1758-1824)

Titre uniforme : Fablas ét contes én verses languédocièns

Titre de départ : Fablas ét contes én verses languédocièns, patois de Mountpéïè

Lithographie de Beisson à Marseille représentant l'auteur Auguste Tandon

Edition de l'An VIII consultable également sur Occitanica

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Pièces fugitives en vers français et patois par M. Chrestien
Chrestien, Jean-Baptiste
Titre de départ Par François Chrestien, médecin à Sommières d'après Barbier. Prénommé Jean-Baptiste d'après Dulieu, Louis (La médecine à Montpellier), III, 2ème partie, p. 866 Les motifs du bandeau gravés sur bois sont néo-classiques (bonnet phrygien aux angles du cadre) Signature : A-K4

Frontispice ajouté, signé "Inventé et gravé par J. Robert" avec texte manuscrit. "Pièces fugitives en vers français et patois par M. Chrestien. A Montpellier, Renaud, libraire à la Grand-Rue".
La gravure a été réutilisée, le texte gravé primitif subsistant par endroits [3] feuillets manuscrits à la fin donnent la "Table des pièces contenues dans ce volume Etiquette vierge au contreplat. Provient de la bibliothèque de Jean Parlier Demi-reliure veau marron Dans son Catalogue manuscrit Louis Médard précise que l'auteur est bien le père de Jean André Chrestien Collation : 78, [1, 1 bl.] p
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Lous bans dé Silvanés / Augusta Rigaud
La bibliothèque de Lunel possède deux versions manuscrites différentes de ce poème qui fut inclus dans le volume édité en 1845. La première, non datée, numérisée ci-dessous, est reliée à part (in-8°). L'écriture en est soignée. La seconde version se trouve en tête du recueil des Fables de 1821-1823. Cette version pourait être plus ancienne ; elle comporte des ratures, l'écriture en est plus courante. C'est vraisemblablement un brouillon.


Pour aller plus loin voir l'article de François Amy de la Breteque "Les manuscrits en occitan du Fonds Médard ou J.L Médard, amateur d'écrits en langue d'Oc"


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Pouësias patouèsas d'Augusta Rigaud e Cyrilla Rigaud
Rigaud, Auguste (1760-1835)
Rigaud, Cyrille (1750-1824)
L'essentiel des manuscrits en occitan de la bilbiothèque Louis Médard est constitué des manuscrits autographes de Cyrille et surtout d'Auguste Rigaud. Ces deux frères écrivains étaient également des républicains notoires.

Auguste Rigaud et Louis Médard étaient amis comme le prouve la correspondance conservée. Médard fit relier celle qui couvre la période de 1816 à 1835.
Il acquit les deux éditions des Fables d'Auguste Rigaud (1823-1824 et 1833).
Il recueillit également et fit relier avec une dévotion amicale 15 volumes de manuscrits autographes. Il s'agit, pour l'essentiel, de textes en français : des pièces de théâtre inédites, des recueils de poésies variées, des traductions (d'Horace par exemple).
On y trouve également trois manuscrits des Fables, l'oeuvre la plus connue d'Auguste Rigaud qui aimait se présenter comme un disciple de La Fontaine.

Les frères Rigaud avaient fait publier un volume d'oeuvres patoises, qui fut édité à deux reprises du vivant d'Auguste (an II, puis 1806), et une troisième fois après sa mort, en 1845. Ce recueil est absent de la bibliothèque de Médard. Mais on y trouve les manuscrits correspondants, dispersés en deux endroits.

*D'après l'article de François Amy de la Breteque "Les manuscrits en occitan du Fonds Médard ou J.L Médard, amateur d'écrits en langue d'Oc"
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Conférence d'Aymeric Kurzawinski sur le patrimoine civil médiéval de Figeac
Kurzawinski, Aymeric

Texte de la visite conférence Patrimoine civil médiéval et cité marchande par Aymeric Kurzawinski, guide conférencier, donnée le 3 octobre 2021 dans la ville de Figeac à l'occasion du 14e colloque Histoire et Cultures en Languedoc.

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Bernié-Boissard, Catherine. Dir.
Un ouvrage collectif original pour découvrir la pluralité et la singularité de l’Occitanie d’hier et d’aujourd’hui. Sous forme de dictionnaire, il offre une plus grande liberté aux lecteurs et aux lectrices d’entrer dans la région selon leurs centres d’intérêt, leurs attentes, leurs goûts.
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14e Rencontre du Patrimoine Historique : "Les seigneurs languedociens en Quercy"
Chapot-Blanquet, Maguy
Bernard, Pierre-Joan (19..-....)

Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique.

Avec le soutien de la Région Occitanie Pyrénées Méditerranée, du CIRDOC - Institut occitan de cultura, de la Société Archéologique de Montpellier, du Centre des monuments nationaux, de la ville de Clermont l'Hérault, de la ville de Figeac et de la ville de Prudhomat.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc.

Les seigneurs languedociens en Quercy

Des châteaux et des hommes

Du Bas-Languedoc au Quercy, deux châteaux, celui de Clermont-Lodève et celui de Castelnau-Bretenoux, se dressent sur leur promontoire au carrefour des voies de communication. Pour Clermont, c’est le passage obligé des axes séculaires nord/sud et est/ouest.
Pour Castelnau-Bretenoux, sis sur un piton abrupt, c’est une « marche » entre le comté de Toulouse et le duché d’Aquitaine. Ces deux forteresses sont les témoins de pierre qui nous livrent la saga de leurs seigneurs qui, du XII° siècle au XVII° y ont inscrit leur propre histoire et en même temps celle du royaume. Au Moyen-Age, on les retrouve, peu ou prou, dans la croisade contre les Albigeois et la guerre de Cent ans. A la Renaissance, les guerres de Religion ne les épargnent pas, notamment pour Castelnau- Bretenoux.

Le château de Clermont-Lodève, endormi dans ses ruines, serait illisible en dépit des études antérieures d’historiens locaux tels Gaston Combarnous et, plus récemment, Philippe Huppé. En 2009, des fouilles archéologiques sont diligentées par la commune. Mais il faudra attendre 2019 pour qu’un récit tripartite archéologue, architecte et archiviste (cf. Patrimoine Sud 10/2019) nous livre son histoire. Un premier écueil : comment le dater, les pierres sont muettes. Il faudra avoir recours aux écrits. La ville de Clermont est mentionnée dans le cartulaire de Gellone en 1140 et, un peu plus tard, le terme de castrum. Le château sera mentionné en 1160-1161 dans une série de chartes figurant dans le cartulaire des Guilhem de Montpellier. En fait, cette mention signifie une tentative de main mise sur une cité jugée concurrente, qui échouera. Mais voilà, en 1182, Marie Navarre, soeur de Guilhem VIII et fille de Guilhem VII, épouse Aymeric II de Clermont. Cette alliance assure à Clermont l’indépendance du côté Montpelliérain.

Outre les liens de fratrie, Marie Navarre est la tante de Marie de Montpellier, héritière de la seigneurie et épouse de Pierre II, roi d’Aragon. Leur fils sera Jacques I° le Conquérant qui naitra à Montpellier. On assiste alors à une montée en puissance de Clermont. Cependant, de 1209 à 1229, la croisade contre les Albigeois décime le Languedoc. De cette guerre, les Clermont sortent affaiblis, comme d’autres. Le contexte est incertain. Bérenger IV accède au pouvoir en 1249 et, contrairement à son grand-père Aymeric II, il s’accommode autant que faire se peut de l’administration royale. Bérenger Guilhem IV est bâtisseur : il reconfigure totalement le château, entreprend un vaste chantier de fortifications urbaines. Tout cela coûte cher, les créanciers se pressent aux portes du château mais peu importe, la reconfiguration castrale est lancée. Tour à tour, le château de Clermont présente une architecture militaire datable de la seconde moitié du XIII° siècle. Notons que le château tourne le dos à la ville dans sa partie ostentatoire et mieux défendue, orienté vers le nord, là où se trouve la garnison royale en retrait de la vallée de l’Hérault. D’étape en étape, les transformations marquent une identité aristocratique par son ancrage dans le château ancestral. A l’apogée du XIIIe siècle va succéder une période de repli et c’est avec Tristan (1423-1441) que le château retrouvera son lustre.

Qui est Tristan ? Du nom de Barthélémy Guilhem est un cadet. En tant que tel, chevaleresque et intrépide, il s’attache à la personne de Jacques de Bourbon qu’il accompagne en Italie à la conquête du royaume de Naples. En remerciements de ses exploits, il reçoit la main de Catherine des Ursins des Baux et deviendra par son mariage seigneur de Copertino. Il reviendra à Clermont pour succéder à son frère défunt. Gloire et faste marqueront le château. Le lignage des Guilhem de Clermont s’éteint-il avec le flamboyant Tristan ? Pas sûr… et pour le savoir, il faudrait écouter la tour Tristan ou la tour Bourguine ...

Le château de Castelnau Bretenoux dans le Lot est une des forteresses médiévales les plus majestueuses de France. Ses barons étaient parmi les plus puissants du midi de la France. Ils se targuaient du titre de « seconds barons chrétiens du royaume ». Mais qui sait que son histoire est intimement liée à celle de Clermont l’Hérault ?

Sur les traces… des seigneurs languedociens en Quercy

Le territoire du Quercy fut au coeur des affrontements de la Guerre de Cent ans, occupé par les armées anglaises et pillé par les compagnies. C’est dans ce contexte troublé des XIVe-XVe siècles que plusieurs grandes familles nobles languedociennes se sont alliées à l’aristocratie locale fidèle au roi de France, y ont fait souche et y ont écrit un nouveau chapitre de leur histoire. Parmi elles, les Caylus, seigneurs d’Olargues, héritent en 1395 de la baronnie de Castelnau et prennent possession de l’invincible forteresse. Alliés par trois fois à des filles des Guilhem de Clermont-Lodève, les Caylus se fondent successivement dans les Castelnau et les Clermont pour ne former plus qu’un seul lignage. A partir de 1530, une même bannière flotte sur les châteaux de Clermont-Lodève et de Castelnau-Bretenoux. C’est ainsi que les Guilhem de Castelnau-Clermont devinrent une des familles les plus puissantes du royaume. Pour preuve, en 1541, le mariage princier de Gui de Castelnau-Clermont avec Louise de Bretagne-Avaugour, descendante des rois de France, cousine de la reine Anne de Bretagne et de la reine de Navarre Jeanne d’Albret. Louise de Bretagne est une figure les plus marquantes de l’histoire de Castelnau. Appelée Mme de Clermont, elle fut l’agent de Catherine de Médicis à la cour de Philippe II d’Espagne entre 1559 et 1561, et châtelaine de Castelnau jusqu’à sa mort vers 1608, elle fut la gardienne de ce bastion catholique durant les guerres de Religion. La lignée s’éteint en 1715, et marque l’abandon du château de Castelnau.

Sur les traces… des marchands cahorsins en Languedoc

Plus au sud, la cité de Figeac possède elle-aussi un patrimoine médiéval exceptionnel. Bâtie autour d’une ancienne abbaye bénédictine, elle abrite une riche architecture civile des XIIe-XIVe siècles, protégée aujourd’hui par un secteur sauvegardé. Elle témoigne de la prospérité des villes commerçantes du Quercy au Moyen-Age. Comment imaginer que cette belle endormie était une des places les plus actives du Royaume et que les marchands de Figeac avaient pignon sur rue à Montpellier ?

Entre le milieu du XIIe siècle et le milieu du XIVe siècle, les marchands cahorsins ont joué un rôle économique et financier majeur dans toute l’Europe, équivalent aux commerçants italiens, au point que Cahorsin était à l’époque synonyme d’usurier. Leur fortune s’illustre dans l’accession à la papauté de Jacques Duèze en 1316, le pape d’Avignon Jean XXII. Ce nom ne désigne pas seulement les marchands de Cahors, mais tout un groupe de banquiers et négociants originaires des villes du Quercy, et en premier lieu de Figeac. Ils s’établissent à Paris, en Flandres, en Angleterre, et tout particulièrement en Languedoc à Montpellier. Pensons au célèbre Raimond de Cahors, consul de Montpellier et banquier de Simon de Montfort durant la Croisade contre les Albigeois. Parmi les familles originaires de Figeac, les Conques de Montpellier sont les plus fameux. Arrivés à Montpellier à la fin du XIIe siècle, ils investissent dans le commerce maritime international, la frappe de monnaie et la colonisation de l’île de Majorque. Les panneaux en bois peints provenant de l’ancien hôtel de Conques sont visibles au Musée Languedocien et comptent parmi les plus belles pièces de la Société Archéologique de Montpellier.

Maguy Chapot-Blanquet, Docteur en sciences humaines

Pierre-Joan Bernard, Resp. Bibliothèque et publications, Archives Municipales de Montpellier

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Fablas e contes en verses patés per Auguste Tandon
Tandon, Auguste (1758-1824)

Le titre de départ est : Fablas ét contes én verses languédocièns, patois dé Mountpéïè

Edition de 1813 consultable également sur Occitanica

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