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Lettre d'Armand Keravel à Robert Lafont : 18 octobre 1967
Keravel, Armand (1910-1999)
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Lettre d'Armand Keravel à Fabre, Person, Lafont, Honoré : 18 octobre 1967
Keravel, Armand (1910-1999)
Également communiqué à Millour, Morlaix, pour information et action éventuelle près de Prat
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Lettre d'Armand Keravel à Robert Lafont : 10 octobre 1967
Keravel, Armand (1910-1999)
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Lettre d'Armand Keravel à Person, Fabre, Lafont, Andreu : 6 octobre 1967
Keravel, Armand (1910-1999)
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Hélène Cabanes Gracia (1919-2010) : pionnière d'une pédagogie occitaniste / Philippe Canalès
Canalès, Philippe
Hélène Cabanes (06/071919-19/11/2010) occupe une place de première importance dans les débuts de l’enseignement de l’occitan dans l’école publique d’après-guerre. C’est aussi une personnalité marquante à la croisée des chemins qu’elle découvre avant la Libération : l’anarchisme, le syndicalisme-révolutionnaire enseignant, l’espérantisme, l’ajisme, le féminisme qu’elle essaye de concilier avec une sensibilité marquée pour la langue et la culture occitanes. Ces chemins ne sont pas tous complémentaires ni compatibles entre eux. Pourtant, elle les emprunte de front à la Libération ce qui en fait sa singularité. Dès la Libération, elle prend en charge l’Office de l’Enseignement Public de la Société d’Études Occitanes, la SEO, en créant le Groupe Antonin Perbosc avec une poignée d’instituteurs. Ce Groupe pédagogique est destiné aux maîtres de l’enseignement public et doit, d’une part, les convaincre d’utiliser l’occitan en classe et, d’autre part, les y aider en prodiguant conseils et outils pédagogiques. Très vite, Hélène Cabanes utilise les techniques Freinet dans ses pratiques pédagogiques d’institutrice. Avec sa classe elle imprime le journal scolaire L’agaça canta, qui rassemble les textes libres des enfants. Dans ses pratiques d’animatrice pédagogique, elle sort aussi une revue Escola e Vida, d’abord journal ronéoté. Ce feuillet, à destinations des instituteurs, sera ensuite imprimé et déclaré en Préfecture. Hélène Cabanes a poussé plus avant la pédagogie Freinet, innovant tant du point de vue du mouvement Freinet que de l’enseignement de la langue d’oc. La suite logique de cette exploration est la création d’une Gerbe scolaire en occitan. Ce sera La Garba occitana. Hélène Cabanes s’est aussi engagée à la même époque dans la création d’un journal politico-littéraire, organe des Jeunesses occitanistes avec Léon Cordes et Robert Lafont, L’Ase negre qui portera bientôt le nom mythique d’Occitania comme la revue éponyme d’avant-guerre. Mais, faute d’argent et d’aide, aussi bien matérielle que morale, le Groupe Antonin Perbosc et L’Ase negre vont s’arrêter quand Hélène Cabanes démissionne, La Garba occitana suivant quelque temps après. Sa démission marque la fin d’une époque. Dorénavant l’IEO prendra conscience de l’importance de l’enseignement de la langue dans le Premier degré et se donnera davantage les moyens qui avaient été négligés auparavant. On redécouvre aujourd’hui les figures de cette jeunesse occitaniste d’après-guerre qui a contribué à poser les jalons de ce qu’est l’occitanisme contemporain. Hélène Cabanes est longtemps restée dans l’ombre. Cette thèse aimerait contribuer à rendre justice à l’importance de son engagement.
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Lettre d'Armand Keravel à Robert Lafont : 4 octobre 1967
Keravel, Armand (1910-1999)
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Aman Roazon-Breiz ; Une conscience régionale moderne / Emgleo Breiz
Emgleo Breiz
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Lettre d'Armand Keravel à Robert Lafont : 14 juillet 1967
Keravel, Armand (1910-1999)
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Pambrun, Térèsa
La quista deus Òmis Petits, escriut e beròi illustrat per Terèsa Pambrun, qu’ei la seguida de Los Òmis petits, qui a tant agradat aus mainants.

Adara, que poderatz seguir las loas navèras aventuras : hardits cap e tot que van a la descubèrta de mondes desconeguts. Qui sap çò qu’i van poder encontrar e quin e s’i van escàder tà’s tirar deu mauparat ?

Obratge en quadricromia, arreligat. Enregistrament deu tèxte de La quista deus Òmis Petits per Joan Loís Lavit.
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Escotarròbi
Bernat : Que’s hè seguir ua amiga ?
Veronica : Non, qu’arriba dab lo son prometut ! E adara, ventolèra e vent balaguèr !
Bernat : Ventolèra e… mes perqué ?
Veronica : Pr’amor lo son prometut qu’ei american.
Bernat : Que’m serí estimat mei un francés, quauqu’un deu país mes lo qui n’a pas pan, que minja mestura.
Veronica : E non t’ac èi pas tot dit.
Bernat : Ah non ? Que i a enqüèra ?
Veronica : Qu’ei un indian, de la tribú deus comanches.
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