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Ce concert restitue l'intégralité de la poésie chantée de Peirol d'Auvergne, poète troubadour qui s'est confronté aux atmosphères d'une terre éloignée au XIIème siècle.

Pleinement inspiré par l'amour courtois, en chantant les espoirs et les désespérances à travers des mélodies profondes qui nous interpellent encore aujourd'hui, Peirol nous emmène dans son itinérance à travers le sud de la France, puis l'Italie, la Syrie, enfin Jérusalem, avant de revenir en France, à Montpellier, imprégné de couleurs multicolores, de saveurs inconnues, de sonorités étonnantes.

A l'écoute des dix-sept poèmes de Peirol, témoin d'un monde tourmenté marqué par l'illusion des croisades, sur le point de basculer, tout un nouvel univers s'offre au public et le surprend par une "performance kaléïdoscopique" où les codes d'une esthétique d'aujourd'hui, d'un autre temps, ou d'un autre lieu, participent à donner une lisibilité nouvelle à un texte ancien, à une musique, à une danse.

Dans cette belle aventure envoutante et dépaysante, qui emprunte à l'esthétique occidentale et orientale par le choix des instruments et par l'interprétation, le verbe règne en maître et partage le trône avec la pulsation. Car au commencement était le rythme, le rythme sans cesse changeant, au gré de l'ondulation de la voix du chanteur, souple et mouvante, et de la cadence des instruments qui l'accompagnent.

Des rythmes évocateurs de vie et de mouvements, de découvertes et de rencontres...
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Souffle de la Terre du Milieu

Aura signifie le souffle ou le vent en occitan. Le rapport au souffle pour un chanteur comme pour un instrumentiste est le témoignage d’un héritage, d’un savoir faire, transmis à chacun par son histoire personnelle. Cançon de l'Aura est un voyage au fil des saisons à la découverte de la musique des XIIème et XIIIème siècles et de la musique de tradition orale de France et d'Angleterre.
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Sorn (sombre en occitan) est le résultat d'un travail de recherche, d'expérimentation et de création musicale qui prend pour point de départ le répertoire collecté par Damase Arbaud en Haute-Provence à la fin du 19ème siècle. C'est une sélection et une mise en relation de textes qui se rejoignent autour des thématiques de l'obscur et du funèbre.

Ce répertoire pré-félibréen n'a quasiment jamais été réinterprété depuis sa collecte, tant il ne correspond pas à l'image policée d'une Provence idyllique que plus d'un siècle de littérature, cinéma et campagnes de publicité ont contribué à façonner en toute artificialité. Nous plongeons ici dans la Provence ténébreuse, rude et violente, celle du récit cru, où les codes esthétiques folklorisants sont dévorés et digérés dans un seul et même geste. C'est la Provence des bandits de grands chemins, d'une humanité maléfique, la Provence des terres arides et rocailleuses que l'on cache sous une abondance de couleurs vives.

Sorn est la mise en musique de cette histoire. Cinq solistes se relaient pour porter tour à tour une narration qui se veut tantôt collective tantôt solitaire, alors que chocs, frictions et tintements, dessinent un paysage peuplé d'ombres et de reflets qui conduisent les voix dans leur simplicité nue de parole initiale.

Quatre chanteurs issus de pratiques différentes, du chant populaire à la musique contemporaine, accompagnés d'un percussionniste au parcours à la fois classique et expérimental.

Le dispositif de percussions issu d'une collecte dans le montagne de Lure (pierres, bois, pommes de pins) se fait comme un écho matériel au territoire où ces chants ont été notés il y a de cela plus de cent ans.
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Leur rencontre féconde au sein de l'aventure musicale Dupain crée le plaisir de s'exprimer ensemble à travers ce duo intimiste. Gurvant le Gac, bercé par les aires de sa Bretagne natale, et Pierre-Laurent Bertolino, alchimiste musicien qui mêle les sons de sa vielle aux ondes électriques portées par le mistral méditerranéen, entament alors une recherche autour des textures sonores, à travers un travail d'improvisation qui met au jour une forte affinité musicale. Il suffira de tendre l'oreille pour se laisser porter à la rencontre d'une musique spontanée, buissonnière... Comme une invitation au voyage entre la Mediterranée et les Carpates Plougonverroises.
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En occitan « uèi » signifie « aujourd’hui », et c'est l'aujourd'hui humain que ce groupe chante, celui des combats anonymes, des courses tragiques, des destins dérisoires de l’individu en quête de bonheur. C’est aussi l’homophone de « uelh »: l’oeil, celui qui observe les scandales sociétaux, les drames humanitaires, la trajectoire funèste d'un monde désarticulé. Uèi veut décrire cette route étroite, route de l'humain dans sa solitude et ses espoirs aux croisements des pas du reste de l'humanité, un sillon qui abandonne son asphalte, ses pavés, tâche, embourbe, sinue... En toute banalité, Uèi veut chanter l'homme ou la femme, dans ses espoirs, ses amours, ses peurs, ses joies et ses larmes. Dans la continuité des cantastorie siciliens ou de la Nòva Cançon Occitana il veut, avec ses mots ou ceux des autres et dans sa langue, l'occitan, raconter la société, en reporter des chroniques : celle d’un jeune botaniste tué par les gendarmes dans le Tarn ou d’un mendiant niçois envoyé au bagne en juin 1920.

Uèi, c'est quatre chanteurs masculins, à la fois interdépendants et libres : tantôt l'éclatement du quatuor et de l'harmonie qui en relie les voix les projette sur des trajectoires solistes, tantôt la densité du tissu timbral les réunit tels les quatres muscles d'un même poing. Sa voix est pleine, et prête à rugir comme le coeur des sacrifiés. Son chant est contradictoire, âpre comme un cri desespéré et doux comme une caresse amoureuse. Il sait être lisse, étiré et aérien, tout comme générer l'hypnose et la transe par la démultiplication et les entrelacements rythmiques. Ces armes impressives, les deux fondateurs du groupe Rodin Kaufmann et Denis Sampieri les ont rapportées avec eux de leur périple musical de plus de dix ans avec Lo Còr de la Plana. De leurs tournées sur les cinq continents ils ont appris l'irréductible et impérissable valeur universelle de la voix nue, qui touche et bouleverse indifféremment du lieu dans le monde entier. Ils ont également embrassé les évolutions les plus contemporaines et actuelles que l'on retrouve en commun aux quatre extrémités d'un monde plus que jamais relié. Certes on pourrait déplorer une évolution globale qui tendrait vers l'uniformisation du propos musical d'où qu'il vienne, mais Uèi préfère s'en servir, y rechercher des moyens nouveaux pour pousser sa création au delà des frontières que lui impose la voix dépouillée : Uèi utilise l'artifice électro-acoustique qui transforme le chant nu en feu pyrotechnique musical aux effets sonores et charnels : octaves sub-harmoniques, lames de silence des gaters, les delays matraquent et les pitchers désorientent... Le chant polyphonique s'adjoint ainsi l'aide d'une cinquième voix, celle de l'électronique, aujourd'hui inséparable d'une création qui espère dépasser les limites que lui impose le fait d'avoir pour seul instrument harmonique la voix pure.

Uèi est un groupe occitan, une langue dans laquelle il s'exprime sans concession. L'Occitanie n'est ni un pays ni une nation, mais un territoire linguistique et culturel à l'existence séculaire, et dont les premiers poètes faisaient rayonner leur art dans toute l'Europe. C'est un lieu historique de passage, de traversée, de départ ou d'arrivée, qui s'est toujours nourri de cet apport constant de l'Autre : au 11e siècle déjà, ces mêmes poètes guerriers se plaisaient à voir dans le Khorassan perse le berceau de l’amour et de l’art. Ce désir presque inconscient de s'inspirer de l'Autre se remarque à différents niveaux dans l'attitude des musiciens de Uèi : dans les indiennes, emblèmes de la Provence, qui ornent leurs vêtements et sont déjà des emprunts lointains et toujours actuels, ou leur volonté d'intégration des autres musiques, la recherche d'un équilibre entre ces influences extérieures et le legs culturel immense du territoire qui les porte. Un équilibre dont il n'hésite pas à puiser les règles ailleurs, jusque dans l'océan Indien ou les caraïbes. Uèi est donc dans la continuité d'un chemin d'intégration tracé de longue date. Il espère continuer humblement cet élan musical porté par tant d'autres artistes occitans avant lui : troubadours, chanteurs populaires du XIXe siècle, acteurs du renouveau des années 70 et polyphonistes des années 2000.

Le groupe sort son premier disque long format en 2018, Soleu d'Argent, qui contient entre autres le titre Ai mamà.
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Rodín
Ce marseillais polyglotte a un parcours atypique. Franco-allemand de naissance, il grandit au Maroc, en Égypte et au Liban où il apprend l'arabe et découvre la musique occitane au travers des albums de Massilia Sound System et Fabulous Trobadors. Ce n'est qu'à l'âge de vingt ans qu'il se décide à apprendre l'occitan sur le terrain en collectant des anciens de son village, au moment même où il découvre Lo Còr de la Plana et intègre le groupe.

Dès le départ l'envie de faire en occitan une musique qui sortirait des sentiers battus devient une préoccupation majeure. Après quinze ans de tournées internationales (dont des scènes prestigieuses comme le Carnegie Hall à New-York ou l'Olympia en première partie de Zebda) et trois albums au sein du Còr de la Plana, il monte le label Pantais Recòrds afin de produire un premier single sorti en 2013 : Indignats, en duo avec le rappeur de Brooklyn Citizen Chance. Depuis, il travaille sur son album solo Pantais Clus, sur différents projets du label en tant que directeur artistique (notamment pour la Roquette) et au sein des groupes UÈI et Sorn dont il est le fondateur.
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Plus qu'un groupe, la Manufacture Verbale est un chantier permanent, un édifice vocal en constante évolution, une tour de Babel sonore. Le poids des mots, l'accent des langues, le son des traditions orales et écrites, les instantanés de notre contemporanéité, la Manufacture observe, cherche et prospecte, polyphonise les mots du Monde, harmonise les échos, diapasonne les voix dansant entre elles. Dans la Manufacture on parle, on murmure, on bonimente, on baratine, on crie, on chante, on déclame...dans le plus pur plaisir de l'expression vocale nue.
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Mathieu Fantin
Céline Palous
Brick à Drac propulse son Turbo-folk ! au grès des vents turbulents de la Vielle à Roue et autres instruments d'un âge révolu... A la croisée des chemins Occitans, Médiévaux, Celtiques et festifs, la musique de Brick A Drac se complète d'une folle inspiration dans laquelle la langue d'Oc, les danses et diverses légendes se côtoient. Entre morceaux traditionnels réarrangés et compositions personnelles, le groupe dégage une ambiance puissante. Leur Echappée Sauvage en appelle aux farfadets, loups, sorcières et fées pour nous amuser et parfois même pour nous effrayer avec une œuvre culturellement riche, musicalement dense et variée. Brick à Drac se produit aussi bien en concert qu'en bal folk avec une musique rythmée, envoûtante et dansante. En apportant une très forte personnalité à leurs interprétations, les occitans proposent des concerts plein de relief et de couleurs différentes. L'énergie, la convivialité et le partage plongent le public dans un univers unique durant près de deux heures. Là où la modernité est une évolution de la tradition, Brick à Drac s'affirme corps et âme dans la musique du 21ème siècle en s’efforçant de faire de chacune de ses apparitions en public une grande fête populaire.

Biographie

Fondée en 2003 par Mathieu Fantin et Céline Palous, la Bande du Drac fait ses premières armes dans les balétis de midi-Pyrénées. En 2005 ils décident de "mescler" musiques traditionnelles et rock. Le groupe monte alors sur scène et gagne un Tremplin en 2007. La vitalité et l'originalité de Brick à Drac sont alors récompensées et la première tournée du groupe se précise au printemps/été 2007 avec une vingtaine de concerts. De cette expérience suivra l'enregistrement d'un premier album Turbofolk en 2008, puis d'un second, L'Escapada Salvatja, aux sonorités folk-rock, sorti en 2010. Durant cet automne, le groupe tourne son premier clip sur les hauteurs du Larzac. Il connaît un franc succès lors de sa diffusion sur le web. Lors du Festival en Gévaudan le 12 août 2011, Brick à Drac partage la scène avec Alan Stivell et enregistre son troisième album (en concert) As vist lo Live ? qui voit le jour en février 2012. Ce concert met en relief les couleurs festives et conviviales du groupe devant 2000 personnes. Avec près de 300 concerts, Brick A Drac a sorti son quatrième album studio L'Imaginarium en 2016. Celui-ci fait la jonction entre l'énergie pure d'un folk endiablé et les riches sonorités acoustique de son instrumentarium. En Duo, Trio, ou Quintet quand il est au complet, le groupe assure depuis 2007 une trentaine de concerts chaque année en terre d'Occitanie, dans l'hexagone et même hors des frontières (Italie, Belgique).
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Bal ou animation musicale à la voix, aux harmonicas et autres instruments. ​ Le répertoire est puisé avec soin dans la musique à danser de tradition orale du massif central, selon ses rythmes entraînants et singuliers (scottish, polka, mazurka, bourrées, valses,.....). ​ L'instrumentarium tourne autour de l'harmonica, instrument nomade et d'une efficacité redoutable pour la danse, qui allie mélodie et accompagnement rythmique.
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La Poule Noire explore un répertoire à la fois puissant et sauvage allant de l'Auvergne au Périgord, passant par le Limousin. Gilles de Becdelièvre, Antonin Duval et Cécile Delrue-Birot nourris de cette terre vivace vous emportent dans le Royaume de la Sautière, de la Bourrée, et du Kir Châtaigne..
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