Chant de carnaval présent dans toute l'occitanie.
Paroles de la chanson :
- Tu es laide, tu es grosse. Tu as une paire de joues comme les fesses d'un gros cochon.
- Tu es toujours en train de boire, de manger, de faire la farandole, j'en ai assez de toi.
- Et moi je préfère vivre seule que mal accompagnée, Grand couillon !
- C'est trop fort, moi je suis Carême
- Et moi Carnaval.
Refrain :
Au revoir, au revoir,
Au revoir pauvre Carnaval
Carnaval, tu es un ivrogne
Qui nous coûte cher
Mais tu as une belle gueule
Et ton ventre est sans pareil
Tu as chié dans tes culottes
Ça a coulé dans tes chaussettes !
Si tu n'avais pas eu la coulante
Ça ne serait pas tombé si bas !
Tu t'en vas et moi je reste
Pour manger la soupe à l'ail
Pour manger la soupe à l'huile
Pour manger la soupe à l'ail !
Dis-moi pourquoi il te chasse
Ce laid Carême
Pourquoi ici laisser ta place
Pourquoi pas rester toute l'année
Maintenant que nous avons tout terminé
Nous ferons la fête
Ou fumons la pipe
Maintenant que nous avons tout terminé
Nous ferons la fête dans le pré
Nous fumons la pipe sans tabac
Autour de 1978
Chant issu d'un petit opuscule Les chansons du Carrateyron regroupant 5 chansons en provençal composées par des étudiants aixois entre 1518 et 1530 dont le ton général est hostile au monde de la justice, du clergé et des commerçants.
Traduction des paroles de la chanson :
Refrain :
Ça ne pourrait aller plus mal
Nyga nyga nyga
Ça ne pourrait aller plus mal
Et nyga nyga nau
Ecoutez tous la balade
Bien hargneusement composée
Que nous allons vous dire
Car si elle n'est pas bien chantée
Egrenée
Entrainante
Nous vous dirons la vérité
Silence écoutez un peu
Encore une fois nous chantons
Pour vous dire
Sans rire
La chanson de malgovern
Ça empire toujours
Par saint pire
Dieu y regarde
Autant l'été que l'hiver
De carême et de carnaval.
Le recueil contient :
F° 1-7 : « Pouésias bibliquas », recueil de poésies manuscrites en occitan languedocien comprenant : « Sagéssa », « Psaoume CXVI », « Psaoume CXXIX »
F° 8-15 : Poésies diverses manuscrites comprenant « Lou Gabach ou l'éfan dé la mountagno », « La Prièra sociala » [chanson sur l'air de « La Brigantine »], « La Libertat » (1843), « Richessa é Paoudièyra »
F° 16-17 : A Jasmin (d'Agen), pouèta-perruquiè : Répliqua dé la réspounsa qu'o fach à ma letra del 24 décémbre 1847, inséradas toutas dins lous journals del départémén dé l'Héraoult [ J.-A. Peyrottes], [S.l.] : [s.n.], [1848] (Lodève) : Typ. de Grillières) : 4 p.
F° 18 : Article sur le poète Jasmin, Extrait du journal L'Emancipation (1842)
Chant collecté en Provence
Traduction des paroles de la chanson :
Refrain :
Les soufflets sont cassés
Ils sont cassés ma mignonne
Les soufflets sont cassés
Cassés, rapiecés
Nous sommes une bande de jeunes
Nous avons un grand feu qui nous brule
Nous avons imaginé pour le faire passer
De prendre des soufflets et au cul te souffler
Ne croyez pas que nous sommes coureurs de jupons
Non, nous sommes renommés comme souffleurs
Celui qui veut faire souffler, n'a qu'à s'avancer
Le canon est planté, le jeu va commencer
Nous avons un instrument composé de deux pièces
Qui quand il est bien placé ne blesse jamais
C'est un morceau de peau entre deux grelots
Quand nous n'avons pas le sou, ça nous réjouit
Si par hasard, le soufflet peut vous plaire
Vous pouvez approcher de tous côtés
Vous pouvez venir souvent, nous vous donnerons du vent
Plus doux que le mistral qui fait serrer le trou
Chanson collectée dans la région toulousaine.
Traduction des paroles du chant (transcription fidèle du texte de la pochette ; peut contenir des erreurs) :
Refrain :
Moi, j'ai un homme qui est petit
Je peux le dire, je peux le dire
Moi j'ai un homme qui est petit
Je peux le dire, il est petit !
D'un empan de toile grise
Je lui fis une chemise
Et du reste un tablier
Je peux le dire, il est petit !
D'une coque d'avance
Je lui fis une cabane
Et du reste un cabanon
Je peux...
D'une aiguille dépointée
Je lui fis une aiguillade
Et du reste, un aiguillon
Je peux...
D'une peau de musaraigne
Je lui fis une capuche
Et du reste un chaperon
Je peux...
Partition d'airs pour tambourins éditée à l'occasion de l'exposition universelle de 1889 à Paris contenant :