Explorer les documents (14988 total)

imitaciou.JPG
L'Imitation de Jésu-Chrit per M. l'Abè P. Lamaysouette
Lamaysounette, P. (18..-18..)

L'imitation de Jésus-Christ a été écrit fin XIV ème - début XV ème siècle par un auteur anonyme. Cette œuvre en latin (De imitatione Christi) est un grand classique de la foi Chrétienne et l'un des livre le plus diffusé en Europe, après la Bible, de la fin du Moyen Âge jusqu'au début de l'époque contemporaine.

Il connait à partir de 1470, grâce à la naissance de l'imprimerie, une diffusion massive et continue. Traduit dans un grand nombre de langues, il rencontre plusieurs courants spirituels tel que la Réforme, l'humanisme Chrétien, la Contre-réforme, le Jansénisme et suscite l'intérêt de nombreux éditeurs, illustrateurs et traducteurs.

En 1870, l'Abbé P. Lamaysounette publie une traduction de ce texte en béarnais. La deuxième édition, ici mise en ligne, est augmentée de la messe, des vêpres et d'anciennes prières béarnaises. L'auteur explique dans une introduction la prononciation de la langue dans laquelle il écrit.

Copie de SKMBT_C20312090516140.jpg
Bodega, buf de Vida : extraits choisis du double-dvd original
Jacques de Dixmude, Sophie

En 2010 paraissait Bodega, buf de vida, double dvd en occitan comprenant quatre films (documentaire - pédagogie - facture - bonus décoration) en cinq versions (fr – oc – gb – sp – it – d), proposant un regard et des témoignages sur l'histoire et la pratique de la bodega, la cornemuse du Haut-Languedoc.

 

Sophie Jacques de Dixmude, musicienne, bodegaira et fondatrice de l'Escòla de Bodega (Villardonnel – Aude), vous propose de découvrir ici un montage inédit de 18min 30 présentant des extraits du film documentaire, des bonus sur la décoration de l'instrument ainsi que des films sur la pédagogie et la fabrication de l'instrument, avant-goût d'un visionnage complet des images du double dvd original, coup de cœur 2010 de l'Académie Charles Cros.

 

 

Sommaire de Bodega, buf de vida – montage Occitanica. Durée totale: 18'33''

  • 1. Introduction - Historique de la bodega. 00'00'' à 01'21''

  • 2. Extrait du film Bodega. Buf de vida. Interview de Xavier Vidal. La famille Segreville. De 01'21" à 02'28''.

  • 3. Extrait du film Bodega. Buf de vida. Récupération de la peau/ Dépeçage de la chèvre. De 02'28'' à 03'22''.

  • 4. Extrait du DVD : Decoracion. De 03'22" à 04'59''

  • 5. Extrait du film Bodega, buf de vida. Les Bodegaires. De 04'59'' à 06'54''.

  • 6. Extrait du film Bodega, buf de vida. Impressions de bodegaires. De 06'54'' à 08'34''.

  • 7. Extrait du DVD : Pedagogia. De 08'34'' à 10'40''.

  • 8. Extrait du film: Bodega, buf de vida. Bodega et jazz, les possibilités stylistiques de l'instrument. De 10'40'' à 11'44''.

  • 9. Extrait du film: Bodega, buf de vida.Transmission. De 11'44'' à 12'35''.

  • 10: Extrait 1 du DVD : Fabricacion. De 12'35'' à 14'25''.

  • 11. Extrait 2 du DVD : Fabricacion. De 14'25'' à 15'38''.

  • 12. Extrait du film Bodega, buf de vida. Conclusion. De 15'38'' à 18'33''. 

Vignette_ms400.jpg
La Genèsi de Frédéric Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Ce manuscrit original de Frédéric Mistral est conservé au CIRDÒC - Mediatèca Occitana à Béziers. Lacunes : chapitres 1 à 3, 9, 10, 12 à 14, 19, 21, 23, 27 à 29.

Frédéric Mistral traduit le texte de la Genèse à partir de 1878, sous le pseudonyme de Gui de Mount-Pavon, au rythme d'un chapitre par an dans l'Armana Prouvençau

Ce texte sera publié en intégralité avec les versions française et latine chez l’éditeur Honoré Champion en 1910.

La version imprimée est consultable ici

Chamborigaud240709_(5) copie.jpg
Répertoire lozérien interprété à l'accordéon : entretien avec Jean Salles - Enquêtes en Pays de Cèze
Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes. Producteur
Centre Languedoc-Roussillon des Musiques et Danses Traditionnelles. Producteur
Pasturel, Valérie. Enquêteur
Salles, Jean. Témoin

M. Jean Salles est originaire du Nord de la Lozère (Grandvals) et interprète un répertoire appris de routine et diffusé selon lui dans toute la Lozère.


Conformément à la demande du témoin, l'enregistrement a été retravaillé et les séquences d'essai ou les morceaux incomplets retirés de la consultation publique.

Capture Cruzy.JPG
L'Hérault dans les années 1950 : Cruzy
Cans, Michel

Film noir et blanc muet réalisé par Michel Cans à Cruzy dans les années 1950. Fait partie de la collection "Les villages de l'Hérault dans les années 1950".

 

Conservation des films de Michel Cans au CIRDÒC :  

Le CIRDÒC conserve à Béziers l'ensemble des films tournés par Michel Cans dans une soixantaine de villages de l'Hérault dans les années 1950. Les bobines 16 mm d'origine ont été transférées d'abord sur VHS et ont été ensuite numérisées entre 2010 et 2011.  

L’ensemble du fonds et des droits qui y sont attachés ont été cédés par le réalisateur au CIDO entre 1989 et 1991. Le CIDO en a ensuite fait don au CIRDOC en 2000.  

 

Contenu des films de Michel Cans conservés au CIRDÒC :  

Occitanica va vous permettre progressivement d'accéder à l'ensemble de ce fonds audiovisuel en ligne. Ces documents illustrant la vie des villages de l'ouest héraultais ont acquis avec les années un intérêt patrimonial mais aussi sentimental pour les habitants de l'Hérault. Ces archives brutes sont des films non montés et muets, tournés la plupart du temps en noir et blanc.  

On peut y voir par exemple la Fête-Dieu à Cesseras, le carnaval à Laurens ou Boujan, la danse des treilles à Montblanc, la fête à Nissan, des Agathoises portant la coiffe, etc.

Capture Quarante.JPG
L'Hérault dans les années 1950 : Quarante
Cans, Michel. Metteur en scène ou réalisateur

Film noir et blanc muet réalisé par Michel Cans à Quarante dans les années 1950. Fait partie de la collection de vidéos "Les villages de l'Hérault dans les années 1950".

 

Conservation des films de Michel Cans au CIRDÒC :  

Le CIRDÒC conserve à Béziers l'ensemble des films tournés par Michel Cans dans une soixantaine de villages de l'Hérault dans les années 1950. Les bobines 16 mm d'origine ont été transférées d'abord sur VHS et ont été ensuite numérisées entre 2010 et 2011.  

L’ensemble du fonds et des droits qui y sont attachés ont été cédés par le réalisateur au CIDO entre 1989 et 1991. Le CIDO en a ensuite fait don au CIRDOC en 2000.  

 

Contenu des films de Michel Cans conservés au CIRDÒC :  

Occitanica va vous permettre progressivement d'accéder à l'ensemble de ce fonds audiovisuel en ligne. Ces documents illustrant la vie des villages de l'ouest héraultais ont acquis avec les années un intérêt patrimonial mais aussi sentimental pour les habitants de l'Hérault. Ces archives brutes sont des films non montés et muets, tournés la plupart du temps en noir et blanc.  

On peut y voir par exemple la Fête-Dieu à Cesseras, le carnaval à Laurens ou Boujan, la danse des treilles à Montblanc, la fête à Nissan, des Agathoises portant la coiffe, etc.

poesios.JPG
Poësias Roumanas d'Hippolyte Bousquet
Bousquet, Hippolyte

Recueil de poésies écrites par le félibre de Bessan, Hippolyte Bousquet, entre 1875 et 1881. 

Le manuscrit est composé de poèmes et fables en vers dont plusieurs traductions des œuvres de Florian, La Fontaine et Horace. Il est également complété par sept planches, plans et croquis aquarellés sur différents sites archéologiques proches de Bessan et Saint-Thibéry (Hérault).

La pièce La Grangea de las Fados de Bessan a été publiée sous le titre « La granja de las fados » dans la Revue des Langues Romanes en 1878 (RLR, xiv, 1878, p. 27-31).

article_JMV.jpg
Robèrt Allan, Robèrt Lafont, Camins dubèrts 1947-1984 / Marie-Jeanne Verny
Verny, Marie-Jeanne

Cet article de Marie-Jeanne Verny (Université Paul-Valéry, Montpellier) a été publié dans la revue Lo Campus, "periòdic universitari de les Terres de Lleida i Aran" (n°18 de Juin / juillet 2012). 

Il fait suite à la parution des recueils de textes poétiques de Robert Lafont et Robert Allan, deux écrivains emblématiques du renouveau de la littérature occitane après 1945. 



glossaire_botanique_saint_pons.bmp
Glossaire botanique languedocien, français, latin de l'arrondissement de Saint-Pons (Hérault) précédé d'une étude du dialecte languedocien [Texte imprimé] / par Melchior Barthés,...
Barthès, Melchior (1818-18..?)

Lorsque Melchior Barthés écrivit le Glossaire botanique de l'arrondissement de Saint-Pons, juste avant le commencement de la guerre de 1870, de nombreuses plantes n'avaient pas encore de dénomination en « langue vulgaire ». Ce glossaire non exhaustif avait pour but de rassembler les plantes présentes dans l'arrondissement de Saint-Pons en les désignant successivement par leur nom languedocien (par ordre alphabétique), latin et français. Pour chaque terme, il donne l'étymologie du nom languedocien.

Pour une facilité de recherche, Melchior Barthés a mis en place à la fin du livre, un tableau des noms latins et français utilisés dans le livre.

Un court texte en vers évoquant la botanique en languedocien clôture l'ouvrage.

  • Ressources liées

Tome 1 des Flouretos de Mountagno , poésies languedociennes de Melchior Barthès

Tome 2 des Flouretos de Mountagno , poésies languedociennes de Melchior Barthès

portrait_mathieu.jpg
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Jules Mathieu est un chansonnier originaire de Gagnières (Gard). Célèbre localement, il est devenu un personnage emblématique, dont les chansons et histoires se sont racontées et transmises dans les familles. Il était encore présent il y a quelques années dans la mémoire des habitants de la région, comme en témoignent certains enregistrements des Enquêtes en Pays de Cèze réalisées en 1995 et 1997 par Valérie Pasturel.


Né le 10 mars 1863 à Gagnières, Jules Mathieu écrit de sa plume : « Je suis né dans une modeste maison de campagne qui sert d'abri et de refuge, depuis son origine, aux voyageurs pauvres. Je suis le huitième enfant d'une famille nombreuse, simple et sans éclat, où je fus élevé chrétiennement. » Après avoir peu fréquenté les bancs de l'école, Jules Mathieu devient berger puis agriculteur. En 1897, il décide de se lancer dans le négoce des vins et ouvre un commerce de gros qu'il nomme... « Le Gros ».


Pendant ces années, il prend des cours de musique et fréquente assidûment la Philarmonique de Gagnières où il joue de l'alto. Depuis son enfance, il aime rédiger de courts textes ou chansons. La politique, les événements marquants de l'année, les fêtes des villages, de la région mais aussi les aléas du quotidien sont pour lui une source d'inspiration inépuisable.


Afin de s'assurer une source de revenus complémentaires, Jules Mathieu finit par publier ses chansons - rédigées aussi bien en occitan qu'en français - et par les vendre. Il parcourt ainsi les fêtes et foires des Cévennes, seul ou accompagné d'un musicien, afin d'entonner ses airs et d'en vendre des feuillets. On sait également qu’il commercialisait sa production dans toutes les Cévennes et même au-delà grâce à des chanteurs ambulants.



Passionné par l'actualité et la marche des événements, aussi bien localement que dans le monde, notre chansonnier se lance dans la politique. Il se présente en tout à 37 élections, locales, sénatoriales et même présidentielles. Il sera élu à plusieurs reprises au conseil municipal de son village d'origine, Gagnières.

« Je me suis occupé sérieusement de la Politique. J'ai affronté trente-sept fois, officiellement, la lutte des élections, depuis les élections locales jusqu'à l'Élection Présidentielle avec Poincaré, Deschanel, Millerand, Doumergue, Doumer et Lebrun. Malgré mes bons programmes moraux, libéraux, économiques, toutes mes réunions publiques et contradictoires (je me suis toujours défendu seul, sans l'appui de personne), j'ai subi trente-trois échecs. Aussi, je crois détenir le record des Vestes Électorales du monde entier. »


Pour autant, loin de considérer la politique comme un simple loisir, il prend son engagement au sérieux. Il organisera ou participera à de nombreuses réunion politiques à chacune de ses candidatures et n'hésitera pas se déplacer dans toute la France pour faire campagne, toujours accompagné de ses feuillets de chansons d'actualités, vendues à l'unité. Cet engagement sera une de ses plus grandes sources d'inspiration et l'occasion pour lui de publier de nombreuses chansons, aussi bien sur des sujets politiques qu'à propos de ses adversaires ou des résultats aux élections.

Jules Mathieu obtient une voix aux élections sénatoriales du 7 janvier 1912 auxquelles, député suppléant, il n’était pas lui-même appelé à voter. Il fait aussitôt imprimer des Remerciements au vaillant Électeur qui a bien voulu m'honorer de sa confiance au scrutin de ballottage, chanson immédiatement vendue sur la place publique et comprenant ces vers : « Le geste est beau et vous fait grand honneur... Il en faudrait beaucoup des électeurs comme vous... »


Durant plusieurs années, Jules Mathieu conciliera ses activités politiques, de négoce et de chansonnier sans en privilégier aucune, s'inspirant de chacune de ses expériences pour alimenter les autres.


1923 sera l'année de sa « Grande Plaisanterie », au cours de laquelle il réussit à se faire rendre les honneurs réservés aux chefs d'État. Il réussit en effet à se faire passer pour le président Millerand lors d'une cérémonie officielle à Gagnières. Profitant du retard du convoi présidentiel, notre chansonnier entre dans la ville avec son costume des grandes occasions dans un modèle de voiture semblable à celui utilisé par le président Millerand, décoré pour faire bonne mesure de drapeaux tricolores. La voiture et Jules Mathieu arrivent à Gagnières avant le convoi présidentiel et reçoivent les honneurs de la foule amassée pour acclamer l'arrivée du président Millerand. Découvrant rapidement la supercherie, les forces de l'ordre arrêtent Jules Mathieu qui, furieux d'avoir manqué une bonne occasion de vendre ses chansons, sera relâché le soir même après le départ du véritable président.


Jusqu'à sa mort, le 14 novembre 1937, Jules Mathieu rédigera une pléthore de chants, dont certains sont encore connus et chantés dans la région.


Pour aller plus loin...

Ecouter des extraits des enquêtes en Pays de Cèze évoquant Jules Mathieu : 


Quelques chansons de Jules Mathieu :


A propos de sa candidature aux élections législatives d'avril 1928 :

« Un jour que la méro Lagasso

Venié de faire soun mercat,

Troublé al mitan de la plaço

Un pichot paquet bien plegat.

Ero uno poulido vesto.

Boudiou, diables de quaou sara ?

En la veguent lo bel Ernesto

Se mes de suito a cridar :


Es la vesto, es la vesto

Daou cansounié renouma.

Es la vesto, es la vesto

Bien propo por la carga.

Es pas coumo la d'Ernesto

Touto pleno de caca.


Lou Jaousetou tout bas murmuro :

Aquelo vesto, on sap pas

Pourriè ben estre a la mesuro

Daou Tourrès, daou Fernand Vallat.

Ginesto dis ; es la daou Julo,

Siei be sur de pas me troumpar,

Dimenche aou souèr veirés su gulo

Quand couneitra lou resultat ! »


A propos de sa défaite aux élections législatives de 1914 :


« Valetto al parlament – Vivo la Soucialo !

Mé...lou Mathiou lou guetto.


As pas rien dit, mestre Valetto

Despiéi qu'as passat députat

Auriès-ti la lengo mudetto

A la tribuno as pas mountat

Vitamen mes-ti a l'oubratge

Contento un paou tous electurs

Travaillo e fagues pas tapatge

Condus-te en vrai amatur.


Defen la classo oubrieiro

Toutis lous electurs

Couriès pas per carrieiro

Penso as travaillurs

Agis ou fais ta mallo

Faudriè pas nous rasar

D'Alès a Peiramalo

Pourriès pas pus passar. »


En 1914, à propos de l'« impôt sur les célibataires » :


« Paourés celibataris

De que vous an fach

Nostre parlamentaris.

Se soun ben rebiffa,

Vous an vota uno taxo

Qu'es pas de vostre goust.

Fagués pas la grimasso,

>Aro, marida-vous.

 

Sur l'ai dès tra la la la

Vous faou vitamen Marida,

Dévénés vité amouroux,

Marida vous.


A propos des « Décrets-lois » de 1935 :


« Laval l'Aouvergnassou

M'envoia una centura,

N'ai fach una chancon

Vai pas à ma mésuro.

Es à cran, ia dès traou

Mé sarro trop, ou senté,

Mé geino, me fait maou,

Mé coustipo moun ven... trè.


Ceint... tu... ro,

Ceint... tu... ro !!!


La centura a Décrets

Me vait pas e m'ennuia

Sens estré trop discret

Grujo moun porto-fuilha

Ia talament dé traou

La sarré, aco mé piquo,

Mêmo m'i rèn malaou

Mé donno la couli...quo.

(au refrain)


La Dernière chanson rédigée en 1933 (qui ne fut pas la dernière) :

« Je suis vieux je prends ma retraite,

J'ai besoin de me reposer. Je ne fais plus de chansonnettes,

Je ne veux plus en composer.

J'en ai créé des multitudes

Sur des airs de toutes façons, Fatigué, j'en perds l'habitude,

Et j'ai bien payé ma rançon.»


«Le chansonnier Jules Mathieu à Paris, distribuant ses oeuvres sous son grand parapluie, rédigée à l'occasion de sa visite à l'Exposition internationale des Arts et Techniques de 1937 :

« Me voici à la capitale,

Dans l'enclos de l'Exposition,

Très belle, internationale.

J'y distribue mes chansons.


Sous mon pa pa pa

Sous mon pa pa ra

Sous mon pa pa ra

Mon parapluie

Sous mon pa pa pa

Sous mon pa pa ra

Sous mon pa pa ra

Sous mon parapluie. »

sur 1499