Chant collecté en Provence
Traduction des paroles de la chanson :
Refrain :
Les soufflets sont cassés
Ils sont cassés ma mignonne
Les soufflets sont cassés
Cassés, rapiecés
Nous sommes une bande de jeunes
Nous avons un grand feu qui nous brule
Nous avons imaginé pour le faire passer
De prendre des soufflets et au cul te souffler
Ne croyez pas que nous sommes coureurs de jupons
Non, nous sommes renommés comme souffleurs
Celui qui veut faire souffler, n'a qu'à s'avancer
Le canon est planté, le jeu va commencer
Nous avons un instrument composé de deux pièces
Qui quand il est bien placé ne blesse jamais
C'est un morceau de peau entre deux grelots
Quand nous n'avons pas le sou, ça nous réjouit
Si par hasard, le soufflet peut vous plaire
Vous pouvez approcher de tous côtés
Vous pouvez venir souvent, nous vous donnerons du vent
Plus doux que le mistral qui fait serrer le trou
Chanson collectée dans la région toulousaine.
Traduction des paroles du chant (transcription fidèle du texte de la pochette ; peut contenir des erreurs) :
Refrain :
Moi, j'ai un homme qui est petit
Je peux le dire, je peux le dire
Moi j'ai un homme qui est petit
Je peux le dire, il est petit !
D'un empan de toile grise
Je lui fis une chemise
Et du reste un tablier
Je peux le dire, il est petit !
D'une coque d'avance
Je lui fis une cabane
Et du reste un cabanon
Je peux...
D'une aiguille dépointée
Je lui fis une aiguillade
Et du reste, un aiguillon
Je peux...
D'une peau de musaraigne
Je lui fis une capuche
Et du reste un chaperon
Je peux...
Partition d'airs pour tambourins éditée à l'occasion de l'exposition universelle de 1889 à Paris contenant :
Présentation des coulisses et répétitions de la pièce Sèm Fòrça créée le 16 mars 2012 au Théâtre des Franciscains de Béziers par la compagnie La Rampe – Tio. Écrite par le dramaturge languedocien Claude Alranq, cette “odyssée pataphyique", en revisitant les rituels populaires mettant notamment en scène les animaux totémiques comme le Camel de Béziers, se veut une réflexion sur la transmission et la transformation d’un patrimoine intangible et menacé. Le titre reprend la devise inscrite sur le Camel : “Sen fosso” [sic], “Nous sommes nombreux”.
« Paparine est la nouvelle et malicieuse domestique de Pépézuc, un des derniers fleurons d’une grande dynastie vigneronne. Lors de la Feria des vendanges, elle découvre que son maître a 2 visages : à jeun, il manifeste le réalisme patronal le plus redoutable ; ivre, il caresse les plus folles utopies. Mais voilà que les divinités de l’Olympe jettent leur dévolu sur le patrimoine pépézuquien pour y créer un village-vacances ! »
Auteur, metteur en scène, comédien, ancien directeur du département des Arts de l'Université de Nice, Claude Alranq intervint en 2009 dans le cadre du colloque international Latinité, Méditerranée et mondialisation culturelle, sur la thématique du PCI (Patrimoine Culturel Immatériel) et des arts du spectacle vivant en terre d'Oc.
Soulignant l'évolution d'une notion aujourd'hui reconnue et clairement définie par l'UNESCO, Claude Alranq s'interroge sur le devenir des arts du spectacles vivants en langue minoritaire, dans une société contemporaine confrontée à la mondialisation et à l'homogénéisation culturelle.
Une fois l'état des lieux et les spécificités des arts du spectacles vivants en pays d'Oc établis, Claude Alranq s'interroge sur les défis posés dans le contexte actuel à ce type de patrimoine culturel immatériel, et énonce une série de propositions susceptibles de contribuer au soutien de l'action des porteurs de projets dans ce domaine.