Instituteur de profession, Jean-Victor Lalanne a travaillé dans le Pays Basque puis dans le Béarn. Cependant des problèmes de santé l’ont contraint à arrêter cette activité.
Durant ce congé forcé, il s'emploie à travailler pour la mairie d'Orthez où il rencontre le Catdet de Hourcadut avec qui, lors de sa mutation à Lucq de Béarn, il entretient des échanges épistolaires.
C'est lors d'une recherche sur les proverbes et des couplets nuptiaux pour le Catdet de Hourcadut que Lalanne tombe sur des histoires et des contes écrits en Béarnais. Pour les valoriser, il demande alors au Catdet de Hourcadut de les conter mais celui-ci refuse, affirmant qu'il n'a pas les capacités d'écriture nécessaires.
Quelques années plus tard, le libraire Cazeau publie les contes adaptés par J.-V. Lalanne sous le nom de Coundes biarnés coelhuts aus parsâs mieytadès dou pèys de Biarn.
Coundes Biarnès dont la préface a été rédigée par Bascle de Lagrèse, est à l'époque une nouveauté car peu d'œuvres en proses ont été publiées en Béarnais. Ce n'est que trente quatre ans plus tard que les échanges épistolaires entre Jean-Victor Lalanne et Le Catdet de Hourcadut ont été publiés complétant enfin Coundes Biarnès.
Sous le pseudonyme de Catdet de Hourcadut, Eugène Larroque, écrivain orthézien de langue béarnaise a écrit un recueil de vingt-huit lettres politiques qui ont été chronologiquement publiées dans le journal : Le Mercure d'Orthez, du 20 juillet 1871 au 26 avril 1898.
Ces lettres sont liées à son deuxième recueil, Letres Literaris, envoyé aux différents acteurs politiques et culturels d'Orthez.
Eugène Larroque est surtout connu comme chroniqueur politique, mais il a aussi rédigé des chroniques littéraires qui font l'objet de ce recueil de lettres.
L'auteur signe souvent d'un de ses pseudonymes : Catdet de Hourcadut, qui est le plus employé, ou parfois encore Tresquilhét, Yantin lou Perrequè, etc.
Ce livre d'Albert Darclanne est un recueil de poésies occitanes (dialecte gascon) paru en 1903.
Dans ce document, A. Castéran relate la vie de Marcellin Albert, poète ayant joué un rôle fondamental dans la révoltes des vignerons de 1907.
En effet, il mena campagne contre les vins non naturels qui inondaient le marché à l'époque.
En 1907, lorsque le cours du vin s'effondra, la crise pris une ampleur telle que 600 000 personnes manifestèrent à Montpellier le 9 juin 1907.