De nombreuses histoires courent autour de la présence de cette grenouille au cœur du bénitier de l'église de Saint-Paul, la liant directement à celle du saint patron. Ce dernier serait arrivé dans la région au IIIe siècle, en provenance d'Asie Mineure, afin de l'évangéliser. C'est à proximité de l'étang de Bages qu'il fait un jour la rencontre de pêcheurs locaux le mettant au défi de voguer sur un bloc de marbre. Saint Paul, s'il parvient à tailler le marbre de sorte à en faire une embarcation, ne parvient toutefois pas à le manœuvrer. Surgit alors des eaux une grenouille lui proposant de lui servir de gouvernail pour le mener à bon port. Cette rainette serait peut-être, selon une autre légende locale, une grande dame romaine convertie par Saint Paul et qui, refusant d'abjurer pour épouser l'empereur Justinien, fut précipitée dans les flots et se transforma en rainette. Le batracien du bénitier serait alors un rappel constant de cette histoire (cf. Récits et contes populaires du Languedoc, recueil par Claudine et Daniel Fabre, Gallimard, 1978, pp.126-127 – cote CIRDOC CC 51-6-3). D'autres légendes raconte que la grenouille aurait été au contraire pétrifiée par Saint Paul lui-même, faisant cesser ainsi les coassements de l'animal perturbant son prêche.
La célèbre rainette de Narbonne, toujours présente dans l'église aujourd'hui, a une patte cassée. C'est autour de celle-ci que se concentre l'histoire rédigée en 1856 par le poète narbonnais Hercule Birat dans La Gragnotto dé Sant-Paul.
Hercule Birat, né dans cette ville à la fin du XVIIIe siècle (1796), laissa à sa mort en 1872, une œuvre féconde et protéiforme tant occitane que française. Chansons, satires, mais aussi poèmes sont autant de médias utilisés par Birat, proposant dans un style populaire et provincial revendiqué, les chroniques de sa ville natale.
Poète du local, féru d'histoire régionale, Birat connaît et convoque les légendes et histoires qui entourent sa région, se faisant lui-même conteur et passeur de mémoire dans bien des écrits. En 1861 paraissent Les Poésies narbonnaises, recueil qui regroupent différents écrits poétiques de sa main, dont le sous-titre nous renseigne sur le propos : "Poésies narbonnaises en français ou en patois, suivies d'entretiens sur l'histoire, les traditions, les légendes, les moeurs, etc., du pays narbonnais, par H.Birat".
C'est dans le tome II de cet ouvrage que dans le cadre du cycle de Saint-Paul, parait l'histoire de La Gragnotto dé Sant-Paul (p.195-220 de l'édition de 1860, Narbonne, E.Caillard [Cf. http://occitanica.eu/omeka/items/show/612]). La pièce date de 1856 et traduit le goût de l'auteur pour la création à partir de légendes et textes primitifs locaux.
Le bénitier de l'église Saint-Paul de Narbonne, présente dans son fond une petite grenouille de marbre, dont l'origine a de tout temps suscité les questionnements et l'imagination. De nombreuses légendes courent ainsi autour du batracien, par ailleurs immortalisé par de nombreuses cartes postales et photos.
Dans La Gragnotto dé Sant-Paul, qu'il rédige en occitan, Hercule Birat met en vers sa version de l'histoire du batracien narbonnais, et notamment de l'absence de sa patte avant droite, dont voici le résumé. Il n'existe pas en effet à notre connaissance de traductions de cette histoire en français. Vous pouvez toutefois en découvrir certains extrais traduits sur les sites internet suivant : polymathe.over-blog.com (http://polymathe.over-blog.com/article-35978332.html) ou notabene (http://notabene.forumactif.com/t364-la-grenouille ).
L'histoire raconte le tour de France d'un jeune ouvrier de Nancy, "Calisto" (Calliste ou Calixte). Il reçoit avant son départ les nombreux conseils de son père, Paul Moran, l'invitant à se rendre à Narbonne et là, à découvrir la grenouille qui se trouve dans le bénitier de l'église Saint-Paul. Il lui raconte qu'à l'époque, les Narbonnais survécurent 'six ou sept" ans durant un siège, en se nourrissant des précieuses grenouilles.
Sur place, le jeune homme, qui durant les recommandations de son père n'écoutait que d'une oreille, découvre bien des monuments mais oublie de se rendre auprès du bénitier. A son retour, rendant compte d'un voyage de près de 4 ans, il énumère ainsi, et Birat avec lui, les diverses richesses de la ville de Narbonne mais omet bien entendu de parler de la grenouille. En dépit de ses récits, son père l'enjoint alors de s'en retourner à Narbonne voir le batracien, et lui indique alors l'emplacement précis de l'église où se trouve la grenouille de marbre.
Le fils reprend donc seul la route, son père étant trop âgé pour l'accompagner. Il se munit pour l'occasion d'une lime et d'un ciseau (le jeune homme est lui-même ouvrier), murissant durant les douze mois de voyage, son projet de vengeance. Arrivé devant l'animal, il pose sur les reins de la grenouille son outil pour la réduire en "sept ou beït boucis" (sept ou huit bouts). L'eau présente dans le bénitier se change alors en un sang d'un profond pourpre. Calisto pris de panique fuit, mais s'écroule à quatre pas de la sortie, passant plus d'un an à l'hôpital, et ne survivant pas plus de douze ans à sa tentative.
D'autres racontent qu'un grand bruit retentit au même moment bouleversant le destin des personnes présentes (l'une devint sourde, une autre se brisa la hanche suite à un bond de terreur...). Certains affirment même que trompettes et cloches sonnèrent de leur seul fait.
Si à notre connaissance, il n'existe pas d'éditions en français de cette poésie. La Gragnotto dé Sant-Paul a toutefois été reprise et adaptée en occitan par Frédéric Mistral. Publiée une première fois dans l'Armana Prouvençau de 1890 (pp.58-61) sous le titre de La granouio de Narbouno, elle a par la suite été rééditée dans Moun espolido, ouvrage traduit en français sous le titre de Mémoires et récits. Vous en trouverez différents exemplaires disponibles au prêt au CIRDOC à la cote "Mist roman", et est également présente dans le volume trois des Récits et contes populaires du Languedoc (recueil par Claudine et Daniel Fabre, Gallimard, 1978 – cote CIRDOC CC 51-6-3).
Le héros, dénommé pour l'occasion Pignolet, poursuit ici aussi son tour de France. Originaire de Nancy chez Birat, il devient Grassois chez le Nobel provençal. Une fois de plus la grenouille subit les assauts du ciseau, mais alors qu'elle vient de perdre une patte, rougit l'eau, marquant pour toujours le bénitier de l'église. L'histoire ne dit pas ce qu'il advint du vandale de cette version.
Pour en savoir plus:
Récits et contes populaires du Languedoc, 3, Dans le Narbonnais. Recueillis par Claudine et Daniel Fabre. [Paris] : Gallimard, 1978, cop. 1978 (45-Malesherbes) : impr. Maury). (Cote CIRDOC : 398.148 REC).BIRAT, Hercule, Poésies narbonnaises en français et en patois, suivies d'entretiens sur l'histoire, les traditions, les légendes, les moeurs, etc., du pays narbonnais, Narbonne : E. Caillard, 1860 (Cote CIRDOC: CAC 452-1).
MECLE, André, "Hercule Birat, le poète de Narbonne", In La Voix Domitienne n°26-27 de 1997, p. 138-142 (Cote CIRDOC: O2).
MISTRAL, Frédéric, Mémoires et Récits, Bordeaux : Aubéron, 1999 (53-Mayenne) : Impr. Floch). (Cote CIRDOC : R.FRA MIS m ).
Bibliothèque municipale
12, avenue Georges Pompidou
24000 Périgueux
Tél : 05 53 45 65 45
Fax: 05 53 45 65 49
Site Internet : http://www.perigueux-bibliotheque.fr/
Le fonds patrimonial de la bibliothèque de Périgueux tire son origine des confiscations révolutionnaires. Elles furent rassemblées dans la bibliothèque du district qui devint, en 1795, la bibliothèque de l'École centrale du département puis, après la suppression de ces écoles en 1804, la bibliothèque municipale de Périgueux. Depuis cette époque, le fonds n'a cessé d'être enrichi par le travail des bibliothécaires qui s'y succédèrent et par des dons significatifs comme les fonds Lapeyre, Saint-Astier ou Marius Lévy.
Les collections patrimoniales de la Bibliothèque municipale de Périgueux connaissent un accroissement continu, en particulier le fonds Périgord, présentant une grande variété de documents, dont un grand nombre touchent à la thématique occitane. De nombreuses monographies imprimées, parmi lesquelles nous trouvons les œuvres des poètes et auteurs classiques occitans : Frédéric Mistral, Marcelle Delpastre, Bernard Manciet, Yves Rouquette…, une collection présentant une production variée et dans les différents dialectes de la langue, des enregistrements sonores de groupes musicaux occitans, ainsi que des méthodes d'apprentissage de la langue et des textes littéraires lus, des titres de presse, vivants ou morts. A ces ouvrages présents en magasin et dans le fonds Périgord, s’ajoutent quelques pièces plus anciennes contenues dans le fonds ancien.
Les fonds Léon Lapeyre et Jules Pellisson contiennent quelques pièces en occitan.
Consulter l'inventaire du fonds Léon Lapeyre
Consulter l'inventaire du fonds Jules Pellisson
Paul Albarel (1873-1929) est né à Saint-André-de-Roquelongue près de Narbonne le 12 décembre 1873 d’un père charron. Après des études au Petit Séminaire de Narbonne, puis à la faculté de médecine de Montpellier, il devient médecin à l'âge de 22 ans. Il commence sa carrière dans son village natal, puis il exerce à Névian (Aude) et à Narbonne.
Dans le même temps, il commence à publier des poèmes, pièces et autres farces en langue occitane dans la revue Terre d’Oc. En 1911, il fonde avec deux amis de la revue artistique et littéraire La Cigale narbonnaise. Mobilisé pendant la première guerre mondiale, il part sur le front d’Orient, à Salonique, comme médecin-major.
En 1918, il devient majoral du félibrige et participe aux activités de nombreuses sociétés savantes. Il meurt à Montpellier en 1929.
Don en 1988 et en 2014 à la Bibliothèque municipale de Narbonne par un descendant de Paul Albarel.
Fonds ouvert
Le fonds Paul Albarel comprend divers écrits et livres, ouvrages lui ayant appartenu, revues littéraires occitanes, comme lo Gai Saber, la Cigalo Lengadouciano ou Lou Felibrige ainsi que plusieurs exemplaires de ses propres œuvres ou autres articles publiés dans les bulletins des sociétés savantes.
Il contient également l’ensemble de sa correspondance au sein du Félibrige ou avec ses amis écrivains, complétée de multiples cahiers regroupant ses notes d’écriture, ses brouillons, ses poèmes et pièces de théâtre.
En 2014, ce fonds initial s’est complété par un second don rassemblant un important ensemble de documents issus de la Première guerre mondiale, pendant laquelle le médecin Albarel avait exercé en Grèce pendant l’expédition de Thessalonique. De son expérience, Paul Albarel ramène un journal de bord détaillé où il décrit chaque journée passée au front ou à l’hôpital, ses temps de repos pendant lesquels il visite la ville. Son journal est accompagné d’une importante collection de cartes postales qu’il envoyait très régulièrement à sa famille et de photographies de la région de Salonique.
1795 - 1937
Occitan (languedocien)
Occitan (provençal)
français
Environ 20 cartons et chemises
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
132 J
Catalogue informatisé en ligne
Voir la fiche descriptive du CCFr
Fonds consultable sur place, après dépôt d'une pièce d'identité et justification de la demande.
Reproduction non autorisée.
La bibliothèque possède 20 000 livres anciens, 293 manuscrits, 10 incunables, 37 atlas, 137 cartes et plans. Elle fut fondée en parallèle de la Commission archéologique, par arrêté de M. Tessier, préfet de l'Aude, du 21 octobre 1833.
Déjà en 1792, des mesures avaient été prises par les administrations locales et départementales pour la création d'une bibliothèque publique. Le but poursuivi par la Commission archéologique et le préfet est alors similaire: « fonder un musée et une bibliothèque publique qui devait réunir
« tous les ouvrages publiés par des auteurs qui sont nés à Narbonne ou dans l'arrondissement ou qui y ont passé leur vie; tous les ouvrages imprimés à Narbonne depuis l'introduction de la typographie dans cette ville; tous les ouvrages concernant la biographie des Narbonnais qui se sont distingués à quelque titre que ce soit : l'histoire civile, politique et religieuse du pays... ».
(cf. Patrimoine des bibliothèques de France. Tome 7, p.152).
Des fonds provenant des habitants de Narbonne lors de la fondation de la bibliothèque, puis de nombreux legs, tels ceux de MM.Jalabert (divers), Barathier (livres, gravures, dessins), Cartault (littérature), Bonnel (livres, manuscrits, cartes et plans), Tallavignes (droit, médecine), Boussaguet et Sernin (médecine, ouvrages anciens), Martin (sciences et agriculture).
Plus récemment la bibliothèque a bénéficié du legs Paul Albarel, félibre narbonnais du début du siècle. Les fonds anciens, rares et précieux, proviennent de legs et de dons de membres de la Commission archéologique et littéraire de Narbonne ; et contiennent notamment des documents relatifs à l'archéologie et à l'histoire de Narbonne.
Le fonds ancien comprend 15 000 ouvrages, cartes et plans. Les documents qui composent ce fonds datent essentiellement des XVIIIe et XIXe siècles. Les livres de droit, de médecine, de voyages, d’art, sont les plus nombreux. Par leur format, la beauté de leurs gravures, certains sont spectaculaires. C’est le cas de la Description de l’Egypte, ou recueil des observations et des recherches qui ont été faites en Egypte pendant l’expédition de l’armée française (imprimée à partir de 1809), les Monuments de l’Egypte et de la Nubie (1835) par Jean-François Champollion, l’œuvre du graveur italien Giovanni-Battista Piranesi publiée en 1835-1837 sous l’égide de son fils Francisco, les Voyages pittoresques et romantiques dans l’ancienne France (1825-1835) sous la direction du Baron Taylor.
Modalités d'entrée :achat
Accroissement :
Quelques-uns des ouvrages du fonds ancien sont en occitan ou concernent les problématiques occitanes.
- Annales du Midi: CM 5529(9) – 054 ANN. Annales du Midi, 17e année : 1905 – 18e année : 1906 - Toulouse : Privat ; Paris : Picard, [1906]. - 600- 576 p ; 25 cm Vol. 9/19.
CM 5529 (9) Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale. Les articles des années 1905 et 1906 ont été réunis en un seul volume. Ce volume contient en particulier : Poésies provençales inédites, d'après les manuscrits de Paris/ Jeanroy.
Lou tresor dou felibrige: AM 304 (1), Am 304(2) – 449.3 MIS. (2 volumes) Lou tresor dou felibrige ou dictionnaire provençal- français embrassant les divers dialectes de la langue d'oc moderne, tome premier : A- F / Frédéric Mistral. - Aix- en- Provence : Remondet- Aubin, s.d.. - 1196 p ; 32,5 cm Vol. 1/2. Tome second : G- Z / Frédéric Mistral. - Aix- en- Provence : Remondet- Aubin, s.d.. - 1165 p ; 32,5 cm Vol. 2/2
Notices et extraits manuscrits de la bibliothèque du roi – BM 2(13) – 091 NOT Notices et extraits des manuscrits de la bibliothèque du roi et autres bibliothèques, publiés par l'institut royal de France, tome 13, Paris, Imprimerie de la royale, 1838. - 775 p ; 26 cm + 4 pages de planches BM 2 Vol 13/37 (13). Parmi de nombreux articles, ce volume contient : Notice de Flamenca, poème provençal, manuscrit de la bibliothèque de Carcassonne n° 68. Les sources de l'histoire du Languedoc d'après les inventaires des archives narbonnaises – CM 3938 – 840.8 TIS Tissier, Jean. Les sources de l'histoire de Languedoc d'après les inventaires des archives narbonnaises / Jean Tissier, Narbonne, Caillard (Fait partie d’un recueil ; à l’origine, il s’agit d’un article paru en 1911 dans le t.11 du Bulletin de la commission archéologique de Narbonne).
La Sègo – BM 1399 -940 SEG La Sègo : poésies occitanes avec traduction française de l'auteur / Auguste Fourès, décorées de bois gravés originaux par Jane, Auguste et Achille Rouquet BM 1399 Recueil.
Dictionnaire de la langue française Emile Littré AM 301 (1), AM 301 (2), AM 301 (3), AM 301(4) - 443 LIT Dictionnaire de la langue française tome premier, première partie H / E. Littré. - Paris : L. Hachette et Cie, 1863. - LIX- 944 p ; 33 cm. Vol. 1/4. Dictionnaire de la langue française, tome premier, 2e partie : D- H / E. Littré. – Paris, L. Hachette et Cie, 1863. - 1135 p ; 33 cm Vol. 2/4. AM 301 (2) Dictionnaire de la langue française tome second, première partie : I- P / E. Littré. - Paris : L. Hachette et Cie, 1869. - 1396 p ; 33 cm Vol. 3/4. AM301(3) Dictionnaire de la langue française, tome second 2e partie Q-Z/E Littré –Paris, L Hachette et Cie, 1869 -1231 p.,33cm Vol 4/4AM301 (4) Contenant 1° Pour la nomenclature: tous les mots qui se trouvent dans le dictionnaire de l'Académie française et tous les termes usuels des sciences, des arts, des métiers et de la vie pratique; 2° Pour la grammaire: la prononciation de chaque mot figurée et, quand il y a lieu, discutée; l'examen des locutions, des idiotismes, des exceptions et, en certains cas, de l'orthographe actuelle, avec des remarques critiques sur les difficultés et les irrégularités de la langue; 3° Pour la signification des mots: les définitions; les diverses acceptions rangées dans leur ordre logique, avec de nombreux exemples tirés des auteurs classiques et autres; les synonymes principalement considérés dans leurs relations avec les définitions; 4° Pour la partie historique: une collection de phrases appartenant aux anciens écrivains depuis les premiers temps de la langue française jusqu'au seizième siècle, et disposés dans l'ordre chronologique à la suite des mots auxquels elles se rapportent; 5° Pour l'étymologie: la détermination ou du moins la discussion de l'origine de chaque mot établie par la comparaison des mêmes formes dans le français, dans les patois et dans l'espagnol, l'italien et le provençal ou langue d'oc. AM 301 (1).
Petit dictionnaire provençal DM 4404 – 449.3 LEV Levy, Emil. Petit dictionnaire provençal- français / Emil Levy. - Heidelberg : Carl Winter's Universitätsbuchhandlung, 1909. - VIII- 387 p ; 20 cm. DM 4404.
Projet d’un dictionnaire français - provençal ou dictionnaire de la langue d’oc DM 1413 Courte dissertation sur la prononciation de la langue grecque par M. Ch. Des Moulins. [suivi de] Projet d' un dictionnaire français- provençal, ou dictionnaire de la langue d' oc, ancienne et moderne [...] par S.J. Honnorat. [suivi de] Panégyrique de Saint Louis, roi de France, prononcé dans l' église de l' oratoire, devant les deux Académies royales des Belles- Lettres & des Sciences par M. l' abbé Boulogne. [suivi de] Eloge de Louis, dauphin de France, père du roi; discours qui a remporté le prix proposé par une société, amie de la religion & des lettres par M. l' abbé Boulogne. [suivi de] Oraison funèbre de Louis XVI, prononcée dans l' église royale de Saint- Denis, le 21 janvier 1814, jour de l' anniversaire de la mort du roi, et du transport solennel de ses cendres, ainsi que de celles de la reine; en présence de leurs altesses royales monsieur, frère du roi, monseigneur le duc d' Angoulême, monseigneur le duc de Berry, de tous les princes et princesses du sang royal par M. Etienne- Antoine de Boulogne. [suivi de] Oraison funèbre de S.E. le cardinal d' Astros, archevêque de Toulouse et de Narbonne, primat des Gaules par le R.P. Caussette, supérieur des missionnaires du diocèse, prononcée dans l' église métropolitaine S. Etienne, le 12 novembre 1851. [suivi de] Eloge funèbre de M. de Mirabeau, prononcé, le jour de ses funérailles, dans l' église Saint- Eustache par M. Cérutti, au nom de la section de la Grange- Batelière, devant l' assemblée nationale. [suivi de] Eloge funèbre du général Joubert, prononcé à Paris, le 15 vendémiaire an 8, au temple de la jeunesse, 9°. rans, des Invalides et des défenseurs de la patrie de la 17e. division. [suivi de] Elogio funebre de Don Ramon Pignatelli y Moncayo... [suivi de] Extrait des Mékamat de Hariri. XXXe séance: la noce des mendiants, traduite en français, annotée et commentée par A. Cherbonneau. / ;. - Limoges; Paris; Toulouse; Carcassonne; Zaragoza : Chapoulaud; Merigot; Adrien Le Clere; Augustin Manavit; P. Polère, J.J. Teissié; Hospicio provincial , 1860, 1840, 1782, 1781, 1817, 1851, 1791, 1886. - 11 p + 79 p + 76 p + 71 p + 84 p + 54 p + 12 p + 24 p + 34 p + 22 p ; 20,5 x 13 cm ; Plusieurs oeuvres en un volume. DM 1413.
- Revue des langues romanes CM 5530 (1 à 39) et CM 5705 (1 à 43). 410.05 REV Dans chaque volume, divers articles ayant trait aux différentes langues romanes CM 5530 (1 à 39) : couvre la période 1870 à 1907 CM 5705 (1 à 43) : couvre la période 1883 à 1923 (doublons en ce qui concerne les années 1870-1907 quoique les volumes 1 à 15 constituent des éditions incomplètes par rapport aux volumes correspondants classés en CM 5530).
Poésie en patois du Haut et Bas Languedoc – DM 4111 – 841 CAL Poésie en patois du Haut et Bas- Languedoc par M. l' abbé F. Bonnaves, curé de Luc-sur-Orbieu, par Lézignan (Aude). Couronnée le 25 mai 1901 au concours des jeux floraux de " l' Escolo Moundino" de Toulouse 1901.
Dates extrêmes :1838 - 1917
Langues représentées dans le fonds :occitan
français
Importance matérielle :Quelques exemplaires en occitan.
Supports représentés :Manuscrits/Tapuscrits, Monographies Imprimées, Périodiques (presse et revues)
AM/BM/DM
Instruments de recherche disponibles :Catalogue informatisé en ligne
Voir la description complète du fonds dans le CCFr
Voir les expositions virtuelles sur le site de la médiathèque
Les collections patrimoniales sont consultables sur place, après dépôt d'une pièce d'identité et justification de la demande.
Conditions de reproduction :Reproduction non autorisée.
Acquis en avril 1965 par le Musée Pyrénéen.
Fonds clos
XVIe (1581) - XXe (1942)
Occitan (languedocien, gascon, provençal, auvergnat, limousin, vivaro-alpin)
Français
Catalan
Basque
Poitevin-Saintongeais
765 volumes
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
B 001 - B 756
Catalogue imprimé (voir bibliographie ci-dessous) ; notices versées dans le Catalogue collectif de France (base Patrimoine).
Voir la description du fonds et consulter les 776 notices disponibles dans le CCFR.
Consultation sur rendez-vous
Photographies de travail autorisées dans le cadre d’une recherche ; si diffusion à but lucratif, demande d’autorisation à adresser au Maire de Lourdes ; pas de photocopies ouvrages fragiles.
Archives départementales des Hautes-Pyrénées
5 rue des Ursulines
BP 1343
65013 TARBES Cedex 9
Tél: 05 62 56 78 65
Site internet: www.cg65.fr
Les archives administratives
Les Archives départementales assurent, au nom de l’Etat, le contrôle scientifique et technique des archives publiques produites dans le département des Hautes-Pyrénées :
- archives des services et établissements publics de l’Etat : préfecture, tribunaux, services déconcentrés, Parc national des Pyrénées, etc. ;
- archives des services et établissements publics du Conseil général ;
- minutes et répertoires des officiers publics et ministériels, et tout particulièrement des notaires ;
- archives des communes.
Elles recueillent les archives administratives au terme de leur durée d’utilité administrative.
Les minutes et répertoires des notaires sont versés à l’issue d’un délai de 75 ans.
Pour les communes de moins de 2 000 habitants, le dépôt des archives de plus de 100 ans (150 ans pour l’état civil) est rendu obligatoire par la loi (Code du patrimoine, livre II sur les archives).
Dépositaires des archives de l’Ancien Régime, elles conservent des documents dont certains datent de neuf siècles.
Les archives privées
Archives familiales, d’entreprises, d’associations, d’architectes… ; en plusieurs tomes ou en quelques feuillets…, tout intéresse les Archives départementales.
Ces dernières peuvent acquérir les documents par don, dépôt légal ou achat.
La bibliothèque de Miquèu Camelat
Ce fonds est entré aux Archives départementales en 1991 par don de Mme Béline Vammale, fille de Miquèu de Camélat.
Il s'agit en partie des ouvrages ayant appartenu à Miquèu de Camélat, le reste de la bibliothèque se trouvant au CIRDÒC à Béziers.
La bibliothèque a été classée comme suit :
Religion (écriture, théologie, dévotion, histoire religieuse, …) : 24 titres
Littératures (textes et études littéraires):
- Littérature antique : 43 titres
- Littérature allemande: 11 titres
- Littérature anglo-saxone : 9 titres
- Littérature hispanique : 14 titres
- Littérature italienne : 19 titres
- Littérature polonaise : 1 titre
- Littérature russe : 2 titres
- Littérature scandinave : 1 titre
- Littérature française :
textes : 65 titres
études littéraires : 9 titres
art dramatique et lyrique : 2 titres
- Langues et littératures régionales : 8 titres
- Sciences et recherche : 1 titre
- Economie politique : 1 titre
- Histoire : 13 titres
- Voyages. Civilisations étrangères : 8 titres
- Morale et éducation. Instruction : 7 titres
- Vie pratique. Documentation domestique : 5 titres
- Varia : 3 titres
Sylvain Toulze (1911-1993), né au Cayre sur la commune de Gréalou dans le Lot en 1911, est un poète occitan du Quercy. Il est le prêtre de Trespoux-Rassiels de 1939 à 1991.
Membre de l’Escòla occitana à partir de 1931, il en devient le président de 1973 à 1989, il est également nommé majoral du félibrige en 1961.
Legs de Sylvain Toulze
Fonds clos
Le fonds Sylvain Toulze comprend deux grands ensembles. Le premier ensemble est constituée de documents imprimés, dont 300 en occitan qui recouvrent l'ensemble de l'aire des parlers occitans. Le fonds de manuscrits n’a pas encore fait l'objet d'inventaire. Il se compose pour l'essentiel de la correspondance de l'abbé Toulze avec un certain nombre de majoraux ainsi que d'une vingtaine de tapuscrits des œuvres de l'abbé Jules Cubaynes.
Archives : 1930-1993
Bibliothèque : milieu XIXe-1992
Occitan (auvergnat)
Occitan (gascon)
Occitan (limousin)
Occitan (provençal)
Occitan (languedocien)
Français
La bibliothèque est composée d'environ 300 documents en occitan, autant en français.
Les archives sont composées d'environ 3 mètres linéaires de documents.
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
"Fds Tze" pour les imprimées
Les archives ne sont pas encore cataloguées mais devraient suivre la cote "Fds Tze M"
Catalogue en ligne du réseau des médiathèque du grand Cahors http://www.lecture.grandcahors.fr/dk_opac15/search/list pour les documents imprimés
Voir la description du fonds dans le CCFr
Consultation sur place
Payantes, soumises à l’accord du conservateur et du président de la communauté de communes
Albin Mazon (Largentière 1828 - Privas 1908), historien du Vivarais, directeur du télégraphe à l'agence Havas à Paris est l'auteur de nombreux ouvrages dont des récits de voyages en Ardèche publiés sous le pseudonyme de Docteur Francus.
Don
Fonds clos
Les registres de l'Encyclopédie de l’Ardèche forment une partie du fonds Mazon, Ils se composent de notes, lettres, coupures de presse, documents originaux collectés par l'auteur au cours de ses recherches et classés alphabétiquement par localité, personnage ou sujet. Pour Albin Mazon, ce recueil de notes devait servir à un dictionnaire "historique, géographique, biographique, bibliographique, industriel et commercial" de l'Ardèche qui n'a jamais vu le jour.
XIIIe – XIXe
Français
Occitan (vivaro-alpin)
24 pages
Manuscrits/Tapuscrits
52 J 38
Répertoire numérique détaillé de la sous-série 52 J sur place
Entrée patois de l'encyclopédie
Reproduction soumise à autorisation.
Calixte Lafosse (1842-1904), auteur romanais de La Manoore de vé Ruman (1878), Poésie (1880), Legenda Rumanaisa. Fondateur du journal d'opposition républicaine à l'Empire, "Le Jacquemart" en 1867. Ce journal est plusieurs fois saisi ou interdit. Parallèlement, il publie ses poésies et de la prose en patois romanais. Il part en Algérie en 1881 où il fonde le journal "Fantasia". De retour en France en 1891, il s'installe comme ébéniste et antiquaire à Romans où il fonde un nouveau journal "le culu de Jacquemart". En 1892, il quitte définitivement Romans pour l'Algérie, où il meurt en 1904. Tout au long de sa vie, Calixte Lafosse a écrit des articles et des poèmes
Fonds ouvert
Le fonds est composé de quatre grandes parties :
- les papiers de la famille Lafosse (1803-1987)
- les œuvres et la documentation manuscrite de Calixte Lafosse (non datée)
- des œuvres imprimées (1868-1933)
- la bibliothèque de Calixte Lafosse (1617-1902)
1803-1987
Occitan (vivaro-alpin)
Français
0.80 mètre linéaire
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
58S1-1987
Répertoire numérique détaillé sur place
Librement communicable
Conforme à la réglementation de la salle de lecture des Archives communales
La Société Archéologique de Béziers est fondée en 1834 par l’avocat Jacques Azaïs (1805-1888) et le bibliothécaire André Boudard pour poursuivre les objectifs de l‘ancienne Académie de Béziers abolie avec la Révolution française. Elle prendra en 1859 son nom définitif de Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers. Dès son origine, elle organise plusieurs concours littéraires et historiques, et édite un bulletin annuel.
En 1838, la Société Archéologique de Béziers rend hommage à Pierre-Paul Riquet, créateur du Canal du Midi et personnage tutélaire de la Cité par l’érection, au centre de la ville, d’une statue dont la réalisation est confiée au sculpteur David d’Angers. À cette occasion la Société lance son premier concours de poésie qui attire un grand nombre de participants. Les premiers textes reçus sont écrits en langue d’oc - l’un écrit par Jean-Antoine Peyrottes (1813-1858) poète-potier de Clermont-l’Hérault, l’autre par un certain Villar, sous-lieutenant au 58e régiment d’infanterie de ligne - ce qui détermina le jury à ouvrir un concours spécial consacré à la langue d’oc. Ce concours prendra successivement le nom de concours de « poésie patoise », puis concours de « poésie néo-romane » en 1860 et de « poésie en langue occitane » à partir de 1925. En 1966, il se divisera en deux sections, l’une consacrée à la « Poésie occitane (Section III) » et l’autre aux « Contes, nouvelles, pièces de théâtre en un acte en langue d’oc (Section V) ». Le concours durera jusqu’en 1984.
Pour y participer, il fallait composer un poème en occitan, avec un glossaire ou une traduction. Le poème devait rester anonyme et comporter une devise permettant d’identifier son auteur. Le règlement du concours imposait de suivre le modèle de « l’orthographe des troubadours du XIIe siècle » suivant les recommandations de Gabriel Azaïs, romaniste et éditeur du Breviari d’Amor de Matfre Ermengaud.
Créé 16 ans avant la fondation du Félibrige par Frédéric Mistral, le concours obtient rapidement une grande réputation. Ce qui fera dire à son fondateur Azaïs qu’il « a réveillé les muses méridionales et entassé dans nos archives de petits chefs-d’œuvre…». Il attirera des candidats originaires de toutes les régions occitanophones. Certains d’entre-eux se feront connaître par la suite par leurs écrits en occitan comme : Marius Girard, Albert Arnavielle, Léon de Berluc-Pérussis, Louis Astruc, Elzéar Jouveau, Michel Camelat...
Dépôt de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 2011
Fonds ouvert
Cet ensemble regroupe les pièces reçues par la Société archéologique dans le cadre du concours de « poésie en langue occitane » ; principalement des poèmes, mais aussi théâtre, chansons, contes et nouvelles. Les textes, généralement accompagnés d'un glossaire ou d'une traduction en français, sont parfois complétés par des correspondances. La plupart des pièces conservées sont celles qui n’ont pas été primées par le jury et qui sont inédites.
1838-1984
Occitan (languedocien)
Occitan (gascon)
Occitan (provençal)
Occitan (auvergnat)
Catalan
Français
2,40 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
SAB
Inventaire disponible en ligne
Pièces disponible sur Occitanica (mise en ligne en cours)
Consultation sur place, en salle de recherche
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