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Lengas
Lieutard, Hervé. Directeur de publication
Publiée depuis 1977, Lengas, revue de sociolinguistique, constitue, par la régularité et la composition de ses numéros parus, une source de documentation et de réflexions irremplaçable sur les questions qui touchent à l’usage et à l’évaluation sociale des langues. À partir d’un cas concret, celui de l’occitan, considéré dans sa globalité géographique et historique (depuis la période médiévale jusqu’à aujourd’hui), Lengas a développé une analyse à la fois rigoureuse et ouverte à propos des situations de conflit linguistique ou de diglossie. On y trouve des études précises, effectuées à partir d’enquêtes de terrain ou de documents d’archives (imprimés, manuscrits, témoignages indirects ou directs de toute sorte), des essais de synthèse plus théoriques ou encore des approches méthodologiques dont certaines sont devenues « classiques » avec le temps.
Par la diversité de ses collaborateurs et la multiplicité de ses approches disciplinaires (de l’histoire à la sociologie et à la sociolinguistique, en passant par l’histoire des pratiques littéraires, la bibliographie ou encore la géographie), Lengas offre ainsi un panorama raisonné des acquis de la recherche sociolinguistique depuis plus de trente ans. On y trouve aussi, à côté de bilans concernant d’autres situations linguistiques en Europe et dans le monde, un très large éventail de documents et d’analyses concernant la culture occitane, depuis le Moyen Âge jusqu’à nos jours.
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Lenga e país d'òc
Verny, Marie-Jeanne. Directrice de publication
Torreilles, Claire. Directrice de publication
La revue Lenga e País d'òc a été  publiée par le CRDP de Montpellier de 1982 à 2012. Revue pédagogique, rédigée majoritairement en occitan, elle représente pour les enseignants d'occitan de tout l’espace linguistique un lieu ouvert de référence et de liaison. En 30 ans, l’évolution du statut de l’enseignement de l’occitan et donc des situations rencontrées ont fait naître de la part des enseignants, à tous les niveaux d’apprentissage, de la maternelle à l’université, quantité de réponses pédagogiques innovantes et originales méritant d’être exposées, discutées, échangées. En cela, la revue représente un outil didactique indispensable à la préparation aux concours de recrutement et à la formation des maîtres ainsi qu’à la réflexion pédagogique personnelle sur les objectifs et les ressources d’une discipline en pleine mutation institutionnelle.

Chaque numéro de Lenga e País d’òc est traditionnellement organisé en 4 rubriques :
« Estudis » présente des articles de fond sur la culture occitane : histoire, civilisation, langue, littérature.
« Practicas » réunit des analyses de pratiques et des dossiers proprement pédagogiques.
« Tèxtes » propose, en relation avec le thème du numéro, un choix commenté de textes et de documents variés et calibrés pour les besoins du cours de langue.

Trois numéros spéciaux ont été exceptionnellement consacrés à un écrivain occitan : Jean Bodon en 1999 (n°36), Robert Lafont en 2011 (n°50-51), Marcelle Delpastre en 2012 (n° 52-53).
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La Crounico de Sant-Maiòu
Boudon-Lashermes, Albert (1882-1967). Directeur de publication
La Crounico de Sant-Maiòu est l'organe de l'Escolo Pèire Cardenau, école félibréenne du Puy-en-Velay, elle a été publiée sans interruption de 1913 à 1925 sous la direction d'Albert Boudon-Lashermes (1882-1967) qui en assurait lui-même l'impression sur son imprimerie personnelle.

La publication tire son nom de l'université de Saint-Mayol qui, au Moyen-âge, accueillait au Puy Sainte Marie (aujourd'hui Le Puy-en-Velay) des étudiants venus de toute l'Occitanie. La ville était à cette époque une ville littéraire prestigieuse, renommée pour ses cours poétiques en langue d'oc.
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Armanac cetòri
Soulet, Joseph (1851-1919) Directeur de la publication
[imatge id=20325] Chaque année, en janvier, de 1894 à 1913, l’Escolo de Ceto (créée en 1894, capiscol Joseph Henri Castelnau), puis l'Escòla Felibrenca de Sant Clar (fondée en 1902, président Joseph Soulet), font paraître l' Armanac cetòri.
Durant cette période il n’y aura que trois pauses. L’Armanac ne paraîtra pas en 1896 (querelles entre Castelnau et Soulet à propos de la ligne éditoriale à suivre), en 1900 et en 1901 (mort de Vincent, le fils de Joseph Soulet, en 1899).
Pendant vingt ans, Joseph Soulet (1851-1919), autodidacte, passionné par l’œuvre de Frédéric Mistral, négociant en vin et alcool, tient la barre pour plaire aux sétois : « es per vautres, braves setòris qu'avèm congrelhat aquela òbra ». Il met le cap sur « de galejadas, de contes, de poësias, tirats dau pòble e escriches dins nòstra armoniosa lenga miègjornala : la lenga dau breç lengadocian ».
Le mérite de J. Soulet est de ne pas avoir seulement fait de l'Armanac cetòri le lieu de la nostalgie, des ancêtres, du souvenir, mais plutôt le lieu de l’imagination et de la création.
(Présentation rédigée par Alain Camélio, écrivain, spécialiste de l'Histoire sociale, culturelle et linguistique de Sète, président du Cercle occitan de Sète) 

Contenu

Chaque almanach contient la liste des « ajustaires qu'an ganhat la lança e lo pavés » depuis 1846, la rose des vents avec leur nom occitan, un calendrier avec de nombreuses expressions occitanes liées aux dates, fêtes, saisons ainsi que des textes, chroniques de vie locale, chansons, proverbes, contes, etc. en occitan par des auteurs sétois. Cette petite publication annuelle est une mine d'informations et de trouvailles sur l'histoire, la culture et la langue à Sète et autour du bassin de Thau. 
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Armanac d'Auvernha

En 1931 les revues félibréennes L'Alauza d'Auvernha et Lo Cobreto s'associent pour publier le premier Armanac d'Auvernha. Les textes publiés, en auvergnat ou en français, représentent la Haute et la Basse Auvergne et les deux graphies de la langue s'y cotoient.

La publication ne reparaîtra qu'en 1944 sous la direction de L'Alauza d'Auvernha uniquement.
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Almanac narbounes
Cigalo Narbouneso
L'Almanac narbounes est publié à partir de 1913 par la Cigalo Narbouneso, école félibréenne fondée en 1911 par Paul Albarel (1873-1929). La publication, interrompue en 1915, reprend de 1923 à 1932. En 1934 il devient l'Almanac Lengodoucian. Il paraîtra à nouveau sous le titre d'Almanac narbounes en 1937.
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Almanach occitan
Dambielle, Honoré (1873-1930). Directeur de publication
L'Almanach occitan est le premier almanach "national" occitan, il s'adresse à toute l'Occitanie contrairement à tous les almanachs régionaux ou locaux qui ont vu le jour depuis le milieu du XIXe siècle et qui ne sont lus que dans leur province. L'Almanach occitan est en quelque sorte la synthèse, la quintessence de tous les almanachs régionaux.

Publié à Samatan dans le Gers sous la direction d'Honoré Dambielle de 1923 à 1928, l'almanach est bilingue, il contient des rubriques amusantes et divertissantes mais aussi des bio-bibliogaphies d'auteurs occitans accompagnées de nombreux portraits de ces auteurs. Chaque numéro contient des extraits des œuvres des écrivains occitans morts durant la guerre de 1914-1918, avec les biographies de ces auteurs ils constituent le Livre d'or des lettres occitanes.
L'almanach comprend aussi un annuaire occitan. Largement diffusé, il est lu par 50 000 lecteurs dans 12 provinces. 
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Almanach chantant de l'Auvergne
Publié pour la première fois en 1854 sous le titre Almanach chantant de l'Auvergne, le titre évolue au fil du temps. Il devient Almanach chantant de l'Auvergne et de l'Allier puis Almanach chantant de l'Auvergne du Bourbonnais et du Velay.
A partir de 1920 le félibrige se structure en Auvergne avec la création de l'Escolo de Limagno (Clermont-Ferrand) et de l'Escolo oubernhato (Aurillac). En 1923 l'almanach devient Almanach chantant de l'Auvergne e Armana felibren.
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Armanac de la Gascougno
Sarran, Fernand (1876-1928)
Médan, Léopold (1883-1960)
L'Almanac de la Gascougno est publié pour la première fois en 1898 sous la direction de l'abbé Fernand Sarran (1876-1928) qui signe ses textes du pseudonyme Lou Cascarot en référence au Cascarelet, pseudonyme de Joseph Roumanille dans l'Armana prouvençau.
A partir de 1904 le titre devient Armanac de la Gascougno. En 1923 un sous-titre précise : Armagnac, Biarn, Bigorro, Lanos.
Les textes publiés sont principalement issus du folklore et de la tradition orale locale.
En 1929, après le décès de l'abbé Sarran, c'est Léopold Médan qui prend la direction de l'almanach, sous le pseudonyme Lou Campanè, il sera publié jusqu'en 1959.
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Armanac nissart
Eynaudi, Jules (1871-1948). Directeur de publication
Rolland, Victor (1868-1943). Directeur de publication
Cappatti, Louis (1886-1966). Directeur de publication
Isnard, Pierre (1881-1970). Directeur de publication
L'histoire de l'Armanac niçart est assez chaotique et sa publication très irrégulière.

Il paraît pour la première fois en 1903 sous la direction de Jules Eynaudi (1871-1948) et Victor Rolland (1868-1943). L'éditorial du premier numéro indique que son but est de divertir les lecteurs et de fournir des renseignements utiles : données pratiques, calendrier, liste des fêtes mobiles et phénomènes astronomiques de l'année. En 1905 et 1906 l'Armanac de paraît pas.
Quand il reparaît en 1907 il affirme ses objectifs littéraires et linguistiques et fait référence au Félibrige, il exalte le patriotisme nissart et devient une imitation niçoise de l'Armana prouvençau.
Il cesse à nouveau de paraître de 1915 à 1919 du fait de la guerre, puis reprend jusqu'en 1922.

En 1928 il reparaît sous un titre légèrement modifié,  Armanac nissart, dirigé par Louis Cappatti (1886-1966) et Pierre Isnard (1881-1970). A partir de cette date la publication défend l'originalité et le particularisme du Comté de Nice, loin de l'esprit félibréen de Jules Eynaudi. Les nouveaux directeurs sont hostiles à la Provence et s'intéressent plutôt aux régions liguriennes. En 1932 la revue abandonne la graphie félibréenne au profit du système graphique dit "rationnel" (mi-étymologique, mi-ligurien) mis au point par Eugène Ghis et Pierre Isnard.
L'Armanac paraîtra de façon régulière jusqu'en 1942. Un numéro paraît en 1947 et un dernier en 1960 pour le centenaire du rattachement du Comté de Nice à la France.
sur 5