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Tradizione e folkrevival / Napoli, Paolo
Napoli, Paolo
Paolo Napoli résume à grands traits dans cet article 50 ans de collectages, de transmission et de réappropriation de la musique traditionnelle populaire italienne. Il présente ici les différentes évolutions et les courants, les modes aussi, qui ont mené aux pratiques actuelles.

Cet article correspond à la conférence donnée par Paolo Napoli au CIRDOC le 1er décembre 2016 lors d'une table ronde intitulée « La musica tradicionala mediterranèa, transmission, partatge e obertura als autres » dans le cadre de la Setmana calabraise organisée par l'association Tafanari.

La version donnée ici est la version originale italienne. Vous pouvez aussi consulter la traduction française de cet article : Tradition et folk-revival
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Tradition et folk-revival (version française) / Napoli, Paolo
Napoli, Paolo
Paolo Napoli résume à grands traits dans cet article 50 ans de collectages, de transmission et de réappropriation de la musique traditionnelle populaire italienne. Il présente ici les différentes évolutions et les courants, les modes aussi, qui ont mené aux pratiques actuelles.

Cet article correspond à la conférence donnée par Paolo Napoli au CIRDOC le 1er décembre 2016 lors d'une table ronde intitulée « La musica tradicionala mediterranèa, transmission, partatge e obertura als autres » dans le cadre de la Setmana calabraise organisée par l'association Tafanari.

La version donnée ici est la traduction française de la version originale italienne : Tradizione e folkrevival
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1209-1309 : le Grand Siècle des comtes de Foix / Claudine Pailhès
Pailhès, Claudine
Si on dit croisade contre les Albigeois, on pense massacre de Béziers, siège de Carcassonne, Minerve et Lavaur, grandes heures de la Toulouse raimondine ; on pense aussi siège de Montségur, bien sûr, mais sait-on à qui appartenait le château mythique ?
Et on ignore généralement la place des comtes de Foix dans ce brûlant XIIIe siècle.
Un public averti connaît certes le pays de Foix, le haut pays surtout, mais c’est le plus souvent parce qu’il est omniprésent dans les registres d’Inquisition, ceux des enquêteurs d’après Montségur, celui de Jacques Fournier.
L’histoire du pays de Foix au XIIIe siècle est pourtant beaucoup plus que croisade et Inquisition. L’histoire des comtes de Foix n’est pas celle d’une dynastie vaincue ou qui s’éteint, c’est celle d’une dynastie qui se renforce, qui gagne en pouvoir et en puissance, qui consolide son comté tout en agissant en conquérante à l’extérieur. C’est la famille de Foix qui a mené les combats contre les croisés et contre le roi, c’est la seule famille de ce niveau de pouvoir qui ait franchi le pas hérétique, c’est donc la famille comtale la plus compromise.

Et pourtant, c’est la seule qui survit et elle survit très bien.
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Une grande famille féodale dans le Languedoc du XIIe siècle, les Guilhem de Montpellier / Alexandre Vergos
Vergos, Alexandre
L’importante famille féodale des Guilhem, seigneurs de Montpellier, est un cas particulier sous bien des égards dans le Languedoc du XIIe siècle. Apparaissant pour la première fois dans les sources à la fin du Xe siècle, les Guilhem de Montpellier n'étaient alors qu'une famille seigneuriale relativement modeste du comté de Melgueil. Ils opérèrent une rapide ascension au cours du XIe siècle, de pair avec le développement exponentiel de leur ville de Montpellier, et s'imposèrent au XIIe siècle comme une des familles seigneuriales les plus puissantes du Languedoc. Comme la quasi-totalité des seigneurs languedociens, ils furent à leur tour entraînés dans le conflit entre les comtes de Toulouse et de Barcelone qui secoua la région durant tout le XIIe siècle : la grande guerre méridionale. Contrairement à d’autres acteurs de cette guerre qui alternèrent leur fidélité d’un camp à l’autre au cours du siècle, comme la famille Trencavel, les Guilhem de Montpellier restèrent des soutiens inébranlables des comtes de Barcelone jusqu’à la fin du conflit. Au-delà de leur importance régionale, les Guilhem sont un cas intéressant de part les stratégies originales qu’ils mirent en œuvre pour renforcer leur pouvoir et assurer la pérennité de leur seigneurie. Appuyés sur une ville marchande florissante qu’ils s’employèrent à développer, ils formèrent dans la deuxième moitié du XIIe siècle une alliance forte avec la haute bourgeoisie, qui posait tant de problèmes aux Raimondins et aux Trencavel.
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Les principautés dans le Midi de la France au XIIe siècle : comtes de Toulouse, vicomtes Trencavel et autres seigneurs / Hélène Débax
Débax, Hélène
La région située entre la Garonne et le Rhône, au sud du massif central, appartient pleinement au royaume de France mais, depuis le milieu du Xe siècle jusqu’au milieu du XIIe siècle, c’est une région sans roi. À partir de 944, le roi ne s’occupe plus de ce Midi et les princes méridionaux l’ignorent. La réorganisation du pouvoir à l’époque féodale s’effectue donc sans le roi. Ce dernier ne revient dans le jeu qu’à partir du milieu du XIIe siècle, à un moment où les pouvoirs supérieurs tentent de reprendre la main sur les seigneurs féodaux. Il va s’agir ici de dresser un tableau du jeu des différents pouvoirs en l’absence de roi, et de suivre le développement et l’évolution des grandes aires de domination jusqu’au XIIe siècle. Qui détient donc le pouvoir ? Comment s’exerce-t-il ? Sur quels territoires ? Et, in fine, comment peut-on expliquer l’engrenage qui mène à la croisade ?
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Actes du colloque Les comtes de Toulouse (XIe-XIIIe siècle) - 9e rencontre internationale du patrimoine historique
Histoire et cultures en Languedoc
Les 9èmes rencontres internationales du Patrimoine Historique ont été organisées du 16 au 18 octobre 2015 à Nébian. Depuis 2008, l'association "Histoire et cultures en Languedoc" organise chaque année les Rencontres Internationales du Patrimoine Historique, avec le soutien de la Région Languedoc-Roussillon, du CIRDÒC-Mediatèca occitana, de la Société Archéologique et du Musée Languedocien de Montpellier, et du Pays Cœur d'Hérault.

Découvrir l'association Histoire et cultures en Languedoc

Présentation des 9e rencontres

À l'heure du rapprochement des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, le comité d'organisation de la 9e Rencontre Internationale du Patrimoine historique a choisi d'aborder cette année, les origines de ces deux régions par l'histoire des comtes de Toulouse.
Durant ces trois journées, nous verrons avec les intervenants comment ces comtes ont permis le développement des arts et la naissance d'un sentiment d'appartenance à un territoire qui deviendra ce nouveau Languedoc.
Sentiment qui persiste aujourd'hui et qui persistera demain.

Jean-Louis Lacroix
Président de l'association Histoire et Cultures en Languedoc

Le mécénat des comtes de Toulouse

Si on peut s’interroger sur la présence d’un état toulousain au XII° siècle, on ne peut nier l’existence d’une entité territoriale dont la culture est le fondement. Le mécénat des Comtes de Toulouse appuie une politique de rayonnement et de prestige dont les troubadours sont au centre du dispositif.

Les musiciens poètes rimeront 200 ans la vie intellectuelle avec « saber » et « coneissença ». Les Comtes de Toulouse attirent à leur cour les plus grands : Marcabru, Jaufré Rudel, etc.

Ce phénomène crée une rivalité politique entre Toulouse et les grandes maisons voisines : Duc d’Aquitaine, roi d’Angleterre, comtes de Barcelone, rois d’Aragon, car, tous, veulent rivaliser en excellence. C’est un enjeu culturel mais, avant tout, politique. Peu à peu, Toulouse apparait comme un véritable centre culturel face aux autres villes comtales. C’est la capitale languedocienne de la culture.

Cette société culturelle qui gravite autour du prince forme un ensemble hétérogène socialement et géographiquement. On y voit princes et comtes participer aux débats poétiques mais aussi les troubadours se mêler aux débats politiques. C’est ainsi qu’avec la guerre lancée contre les albigeois naitra « la chanson de la croisade ». Cette « canso » ne sera pas seulement une geste répondant à un processus littéraire de composition mais bien une chanson de partisans, dira Benjamin Assié, où, pour la première fois, se soudera une entité territoriale qu’on retrouvera dans la croix occitane.

On passera du symbole féodal au symbole fort d’un territoire.
Le trobar n’est pas le seul fer de lance du mécénat des Raimondins. Le XII° siècle est une époque prospère qui bénéficie d’un enrichissement lié au va et vient en Orient et aux échanges avec le monde ibérique.

C’est la période des grands chantiers où les ateliers d’Arles, de Moissac, de Toulouse tournent à plein régime. De passage à Toulouse, le voyageur Emile Mâle, cité par Alem Sure Garcia dans son livre « clochers et minarets » écrira : « De loin, l’église ressemblait à une forteresse. J’y entrais et je sentis que j’entrais dans une autre France. C’était une nef unique, sans pilier, sans bas-côté, une grande salle voutée sur croisées d’ogive…. C’était l’art du midi que je rencontrais en venant du nord. Un autre génie s’y manifestait. »

Cette nef raimondine que le voyageur admirait dans la cathédrale Saint-Etienne sera le prototype de l’art gothique occitan. Sa clé de voute porte la croix occitane aux 12 perles, symbole du pouvoir des Comtes.

Le Grand Languedoc, Mythe ou Réalité ?

De la Garonne au Rhône, telle était l’ambition de Raimond IV et de ses successeurs, pour asseoir la dynastie Raimondine. Ce large horizon ne cache pas la fragilité d’un ensemble qui manque d’unité politique.

Depuis le XI° siècle, la Grande Guerre Méridionale (1080-1194) a mis en évidence la faiblesse du pouvoir comtal. Des vicomtes ont progressivement constitué des territoires indépendants et n’hésitent pas à faire allégeance au comte de Barcelone, au roi d’Aragon ou au duc d’Aquitaine. Le départ de Raimond IV pour la croisade accentue ce phénomène de dislocation des principautés vassales. Il faudra attendre l’arrivée de Raimond V au pouvoir pour repositionner le Grand Languedoc dans l’escarcelle Raimondine.

Cependant, on assiste à une mutation du droit féodal. Les seigneurs prennent de plus en plus de distance envers les liens de féodo-vassalité. Face aux deux volontés hégémoniques que portent Toulouse et Barcelone, leur choix politique sera opportuniste au service de leurs ambitions.

Pour les Raimondins, il importe donc de neutraliser ce jeu de « bascule ». Leur politique s’appuie sur l’activité diplomatique, les alliances matrimoniales et, en dernier ressort, la guerre. Les comtes de Toulouse poursuivent deux objectifs : étendre leur domination en reprenant dans leur giron les vicomtés rebelles tout en poursuivant leur extension territoriale et affirmer la volonté d’une politique méditerranéenne qui se heurtera à Barcelone.

Au cours de ce long conflit, une césure marque la politique non alignée des Trencavel, mais aussi des Guilhem de Montpellier qui, par leur réseau d’alliances, leur parentèle et leur rapport bienveillant avec les Papes, seront un handicap certain à l’édification du grand comté voulu par les Raimondins.
On peut s’interroger sur la gouvernance d’un territoire écartelé, en conflit constant, avec une cour en perpétuel mouvement dans le long cortège d’une capitale à l’autre, de Saint Gilles à Toulouse. Pour pallier ce handicap et consolider leur autorité, les dynastes développent et mettent en place des structures administratives, sénéchaussées en Toulousain et Agenais par exemple. Puis, au sein des possessions, bailes et viguiers assurent l’ordre. Les chancelleries sont dotées de personnels compétents.
L’époque est prospère, les villes se développent et, face à cette émergence, les comtes appuient la mise en place de consulats, donnant aux villes une certaine autonomie dans la gestion de leurs affaires. La présence Raimondine est alors avérée sur les deux grands axes économiques du Rhône et de la Garonne, mais, présence et domination constituent-elles un état ? L’identité territoriale sera plus tardive.

Il faudra attendre la création des Etats du Languedoc par Charles VII pour que de l’entité territoriale émerge une identité propre à ce vaste territoire. Ce fut le rêve non abouti des Raimondins.

Maguy Chapot-Blanquet
Docteur en Sciences Humaines

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Mémoire de Marie Huré sur la valorisation de la langue occitane au sein de la Bibliothèque de Toulouse
Huré, Marie

Mémoire de master II Métiers de la culture et du patrimoine en Pays d'Oc (Université Toulouse Jean-Jaurès) sous la direction de Joëlle Ginestet.

Après une présentation et un état des fonds occitans dans les bibliothèques de la ville de Toulouse, ce mémoire s'intéresse au fonds occitan du Service de Documentation Régionale de la Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine (BEP). Une enquête réalisée auprès des usagers de la bibliothèque puis auprès des bibliothécaires permet de dresser un état des lieux et d'envisager les différents moyens de valorisation de ces fonds.

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La transmission de l'Histoire-géographie en cycle 3 dans les écoles Calandretas / Marie Lorente
Lorente, Marie
Mémoire de master II Métiers de la culture et du patrimoine en Pays d'Oc (Université Toulouse Jean-Jaurès) sous la direction de Joëlle Ginestet.

Après une présentation de la pédagogie institutionnelle en école Calandreta et le constat du manque de matériel pédagogique pour l'enseignement de l'histoire-géographie en occitan, ce mémoire présente plusieurs réalisations susceptibles de répondre aux attentes des enseignants : une sélection de ressources, un guide de recherche et d'utilisation des images et une base iconographique.
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Interroger l'animation « langue et culture occitanes » à destination de l'Enfant : une expérience linguistique et musicale du CORDEA-La Talvera / Mathilde Julia
Julia, Mathilde
Mémoire de master II Métiers de la culture et du patrimoine en Pays d'Oc (Université Toulouse Jean-Jaurès) sous la direction de Joëlle Ginestet.

Après avoir examiné le processus d'apprentissage d'une langue à l'école primaire et le lien entre diversité linguistique et diversité culturelle, ce mémoire présente l'animation occitane en milieu scolaire avec l'exemple concret des animations pédagogiques proposées par le CORDAE/La Talvera.
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Patrimoine Lomagnol : pour un développement harmonisé / Emilie Castagné
Castagné, Emilie
Mémoire de master II Métiers de la culture et du patrimoine en Pays d'Oc (Université Toulouse Jean-Jaurès) sous la direction de Joëlle Ginestet et Patrick Sauzet.

 Après avoir défini ce qu'est le patrimoine et ce qui fait la particularité du territoire lomagnol, ce mémoire présente un dignostic touristique et préconise des orientations pour un développement harmonisé grâce à une plus grande collaboration entre les instances chargées du tourisme.
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