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Autour de Félix Castan : Journée d’études du 5 mai 2017
RedOc / LLACS - CIRDOC
Marie-Jeanne Verny, Univ Paul Valéry Montpellier 3, LLACS, EA 4582, F34000, Montpellier, France

Les enseignants-chercheurs occitanistes de l’équipe de recherches LLACS (EA 4582, Université Paul-Valéry, Montpellier) ont consacré depuis quelques années des colloques ou des journées d’études, parfois associées à une exposition, à un certain nombre des acteurs majeurs de la renaissance d’oc depuis le XIXe siècle, qu’il s’agisse de Frédéric Mistral, Max Rouquette, Léon Cordes, Louisa Paulin, Serge Bec, d’autres encore, en particulier dans le cadre d’un projet de recherche sur la poésie d’oc de 1930 à 1960 inscrit dans le programme de l’équipe LLACS.

Parallèlement, ils se sont investis dans le projet « Vidas. Pour un dictionnaire biographique de la renaissance d'oc. XIXe-XXIe siècles » http://vidas.occitanica.eu/.

C’est dans le droit fil de ces projets, qu’a été organisée, en association avec le CIRDOC, cette rencontre autour de l’œuvre de Félix Castan.

Félix Castan a été longtemps un des piliers de l’Institut d’Etudes Occitanes dans la première phase de son histoire. Poète, théoricien, militant, acteur de la valorisation du théâtre et de l’art occitan, son rôle dans la vie culturelle occitane sur plus d’un demi-siècle a été considérable, et son influence lui a survécu.

Plusieurs pistes avaient été suggérées lors du lancement du projet :
- La poétique castanienne
- La réception de l’œuvre du vivant de l’auteur et après la mort de celui-ci
- Œuvre littéraire et autres écrits (réflexions théoriques, critique littéraire et artistique, correspondance…)
- Castan et l’occitanisme contemporain, IEO notamment
- Les diverses éditions : choix des textes, choix graphiques, appareil critique
- Établissement d’une bibliographie raisonnée de l’œuvre et de la critique de celle-ci.

Plusieurs de ces suggestions ont donné lieu à communications que nous sommes heureux de mettre à la disposition de tous,  espérant contribuer ainsi à un approfondissement de la recherche sur l’œuvre de Félix Castan et susciter de nouveaux travaux.

Marie-Jeanne Verny, Univ Paul Valéry Montpellier 3, LLACS EA 4582, F34000, Montpellier, France

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Gouelec’hioù an eñvor / Reun Ar C'halan
Ar C'halan, Reun

Recueil de poésies de Reun Ar C'halan, pseudonyme de René Galand, écrivain et universitaire breton.

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Des manuscrits de Fernand Barrué et de quelques autres / Joan Thomas
Thomas, Joan

Les poèmes de Fernand Barrué n’ont connu qu’une édition confidentielle bien que l’œuvre fut signalée dans la revue Òc et dans une anthologie de la poésie occitane. Cette écriture, peu connue, renvoie le lecteur de la poésie d’oc à des îlots en perdition dont il serait en quelque sorte le secouriste ou le témoin d’un naufrage. Que reste-t-il des nefs englouties ? Que sait-on de la cargaison d’oranges ? Parfois, la découverte de manuscrits, d’archives orales et/ou écrites, permet de renflouer le navire. Tel sera peut-être le cas des textes de Fernand Barrué dont la découverte des manuscrits et de quelques souvenirs rend à nouveau possible la navigation d’un îlot qui reviendrait dans le giron de l’archipel. Le lecteur est ainsi confronté aux éléments — parfois déchaînés, parfois apaisés et sécurisants, aux flots qui portent l’écriture. Qu’il s’agisse de norme linguistique et de langue, de conservation, d’interpellation de l’œuvre, d’édition ou de variantes (et donc de traduction), les manuscrits de Fernand Barrué nous permettent d’ouvrir un atelier et de poser un questionnement fondamental sur l’écriture occitane navigant entre lumière, ombre, pénombre et obscurité.

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Fêtes et carnaval à Carcassonne 1790-1961 / Jacques Marrot
Marrot, Jacques
Ce numéro spécial de la revue Folklore : revue d'ethnographie méridionale (t. XL, 206-208, 1987) publie les travaux de Jacques Marrot, réalisés dans le cadre d'un mémoire de maîtrise (La Jeunesse et les fêtes à Carcassonne, mémoire de maîtrise, Université de Toulouse-2, sous la direction de Jean-Louis Fossat et Daniel Fabre, 1976) sur les rites festifs à Carcassonne, en particulier au tour du cycle de carnaval, et leur évolutions de la Révolution jusqu'aux années 1960. 

Consulter la publication en ligne sur le site du GARAE (Groupement audois de recherche et d'animation ethnographiques) : http://garae.fr/Folklore/R52_206_208_ETE_1987.pdf 
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Deux almanachs bretons de la Révolution
Broudic, Fañch

Ce compte rendu détaillé d’ouvrage présente le contenu et les enjeux de la publication et de la traduction bretonne de l’Almanach du Père Gérard écrit par Jean-Marie Collot d’Herbois en 1791, ouvrage résumant à l’intention d’un large public populaire les idées de la Révolution et vantant ses bienfaits. Véritable best-seller, il a été traduit en de nombreuses langues de France et très souvent réédité. Ce compte rendu, de même que d’autres textes en lien avec la langue bretonne, est également disponible sur le blog de l’auteur : http://www.langue-bretonne.org/

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La Révolution : le breton devient langue de la politique
Broudic, Fañch

Ce chapitre est extrait de la thèse de doctorat de Fañch Broudic, travail de référence sur l’évolution des discours et des usages autour de la langue bretonne depuis l’Ancien Régime jusqu’à la fin du XXe siècle. Le texte ici présenté porte sur la place accordée à la langue bretonne dans les discours et les pratiques de l’époque révolutionnaire. Ce chapitre, de même que d’autres textes en lien avec la langue bretonne, est également disponible sur le blog de l’auteur : http://www.langue-bretonne.org/

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La Révolution française et les idiomes : analyse de discours
Broudic, Fañch

Ce chapitre est extrait de la thèse de doctorat de Fañch Broudic, travail de référence sur l’évolution des discours et des usages autour de la langue bretonne depuis l’Ancien Régime jusqu’à la fin du XXe siècle. Le chapitre inédit ici présenté porte sur les discours développés sur les langues de France, et en particulier sur le breton, au cours de la période révolutionnaire. Ce chapitre, de même que d’autres textes en lien avec la langue bretonne, est également disponible sur le blog de l’auteur : http://www.langue-bretonne.org/

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Era Bouts dera Mountanho (1914-1918) e Era Guerro, inédit de Bernard Sarrieu / Tamara Raucoules et Joëlle Ginestet
Raucoules, Tamara
Ginestet, Joëlle

Cette communication à deux voix, Tamara Raucoules et Joëlle Ginestet, met en lumière la façon dont la Première Guerre Mondiale et ses effets se sont traduits d'une part dans la revue félibréenne Era Bouts dera Mountanho, et d'autre part dans l'œuvre Era Guerro de Bernard Sarrieu. Il n'y a pas de trace connue à l'heure actuelle de ce recueil qui devait réunir plusieurs chants et poèmes parus dans différentes revues.

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Des avant-textes au texte : le destin éditorial des poèmes occitans de Denis Saurat (1954-1960) / Jean-François Courouau
Courouau, Jean-François
L’œuvre occitane de Denis Saurat (1890-1958) a été principalement publiée par l’IEO, une première fois en 1955, une seconde fois à titre posthume (1960) à partir de textes d’épreuves laissées pendantes par la mort de l’auteur. À partir du moment où il redécouvre, de façon subite selon son témoignage, la langue de ses ancêtres, Saurat note tout ce qu’il écrit dans des petits carnets qu’il recopie ensuite entièrement de temps en temps en apportant parfois certains changements. Dans la perspective d’une édition, chaudement recommandée par ses nouveaux amis de l’IEO, il confie la transcription de ses textes à sa secrétaire qui les tape à la machine, non sans erreurs. Saurat écrit dans sa propre graphie, soucieux des particularités de son dialecte ariégeois qu’il croit être le dernier à connaître. Les éditeurs de l’IEO se chargent de la transposition de ces textes en graphie alibertine, non sans erreurs également. Enfin, parallèlement à ces efforts de l’IEO, Saurat, apparemment pour lui-même, consigne, un an avant sa mort, l’ensemble de son œuvre occitane dans un cahier qui a servi de base à l’édition critique procurée en 2010 (Toulouse, PUM).L’ensemble des documents, conservés de nos jours dans le fonds Denis Saurat de l’Institut français de Londres, permet de suivre quasiment pas à pas l’itinéraire d’une création, à travers des versions successives et des vêtures graphiques profondément divergentes. L’approche philologique, rarement adoptée pour les textes occitans du XXe siècle, s’impose d’elle-même. Elle fait apparaître le rôle des éditeurs ou plutôt des transcripteurs, intermédiaire crucial entre les manuscrits, ici constitués d’un ensemble volumineux de documents qu’il s’agit de hiérarchiser, et le public, lectur d’une œuvre qui s’éloigne parfois du texte voulu par l’auteur dans la solitude de son écriture.
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Aux sources du poème : les manuscrits de Marcelle Delpastre / Nadège Saint-Martin
Saint-Martin, Nadège
Contrairement à d’autres auteurs occitans dont les manuscrits sont dispersés quand ils ne sont pas perdus, la majorité des manuscrits de Marcelle Delpastre sont rassemblés à la bibliothèque de Limoges, où ils peuvent être aisément consultés.
Le fonds Delpastre a été constitué à l’initiative de Jan dau Melhau, l’ami et éditeur de l’auteur. En tant que légataire de l’oeuvre, Jan dau Melhau s’est trouvé en charge de tous les manuscrits à la mort de Marcelle Delpastre. À ce moment-là, nombre de textes étaient encore inédits ; c’est donc au fil de la publication que, dès 1999, des manuscrits ont été déposés régulièrement à la bibliothèque de Limoges. Le dernier dépôt, les manuscrits de Ballades composées au cours des années cinquante, date de juin 2013.
Le fonds est riche et varié, à l’image de l’oeuvre de l’écrivain. Surtout lorsqu’on pense aux nombreux inédits (principalement des poèmes) qu’il recèle. Il regroupe les manuscrits poétiques mais également les manuscrits de l’oeuvre en prose, soit les récits autobiographiques, les travaux ethnographiques et les chroniques. S’y ajoutent par ailleurs les cahiers de jeunesse, témoins des débuts poétiques de l’auteur et de ses expériences dans l’écriture théâtrale.
Nous allons à présent nous intéresser plus particulièrement à Marcelle Delpastre poète et de ce fait resserrer notre propos sur les manuscrits poétiques, c’est-à-dire les textes qui vont des premières ballades des années cinquante jusqu’aux derniers poèmes de la fin des années quatre-vingts. L’examen de ces manuscrits se révèle enrichissant en cela qu’il permet de suivre la progression du poème, de sa naissance à sa publication, tout en ayant un regard sur l’évolution chronologique de l’oeuvre.
Vu l’importance du fonds, et étant donné que nous ne sommes allée qu’à deux reprises à Limoges, la contribution qui va suivre doit être envisagée comme une amorce de réflexion, qui mérite d’être approfondie.
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