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Le monde de Guillaume Lopez est imaginaire, sans frontière, entremêlé d’Espagne, de Catalogne, d’Occitanie, d’Andalousie, de Maghreb… Il y évolue entre musiques traditionnelles, musiques improvisées et chanson, trois genres dans lesquels il excelle et se plaît. D’un chemin jalonné de rencontres, il extrait aujourd’hui une nouvelle création, un autre voyage, initiatique, en terres méditerranéennes : « Medin’Aqui ». Chaque musicien de ce spectacle est un compositeur-interprète de haut vol, aussi funambule que Guillaume, ses flûtes et sa voix virevoltantes, et tous dialoguent dans leurs langages musicaux propres, leurs styles et leurs répertoires, navigant à vue entre le savant et le populaire, entre la fête et l’émotion, le chant et la musique, la danse et le groove. Les horizons d’habituels compagnons de route de Guillaume Lopez (Thierry Roques, Pascal Celma, Cyril Amourette, Simon Portefaix), rejoignent ceux de Sam Burguière, multi-instrumentiste des Ogres de Barback, et d’Amine Tilioua, spécialiste de la Sana’a, le violon arabo-andalou, pour une rencontre d’esthétismes et de cultures. Départ les ici, en route vers l’ailleurs, et de nombreuses haltes, guidées, au programme !
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Quelque part entre deux mondes, ou au bord de l’un d’eux, au bord du champ que l’on ne laboure pas et où s’entrecroisent les herbes nées folles et celles qui échappèrent à la culture, la voilà la « talvèra ». E es aquí que se tròba, coma cadun sap, la libertat. La liberté de faire, celle d’être aussi, sans contraintes et sans domination d’aucune sorte, en allant où l’on veut et avec qui on le souhaite. Une passerelle pour tous les possibles… La Talvera, le groupe, est un des plus prolifiques de la création d’expression occitane. Sans doute car il s’agit là de plus qu’un simple groupe de musique : né de la recherche ethnomusicologique dans les années 80, il a continué en parallèle à explorer un répertoire traditionnel de collectage et à créer une œuvre poétique dense et riche, ancrée dans le présent, tout en tissant méticuleusement des liens entre ces deux activités, ainsi qu’en y intégrant le fruit de ses échanges réguliers avec tous les pays du « Sud », ceux qui partagent avec l’Occitanie le « solelh solelhaire », cet astre qui réchauffe et nous fait fièrement lever les yeux (et les verres!) au ciel. La musique de la Talvera es coma aquò : chaleureuse, bigarrée, multicolore, à tel point qu’elle en est inclassable. Occitane, tout simplement ?
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Boisson Divine ne pouvait qu’être le fruit d’un pays de vigne et pourtant non : il est le fruit de plusieurs ! D’un coin de Gers entre Madiran, Côtes de Gascogne et, bien sûr, Armagnac. Ils en ont d’ailleurs conservé le côté « nhac » ! Baptiste et Adrien ont commencé à jouer ensemble à 14 ans, et ils ont à peine aujourd’hui dépassé la vingtaine. Ces deux cadets de Gascogne devaient l’être également au rugby, leur sport national à eux, qui leur conféra vigueur et force brute tout en leur apprenant dans le même temps l’humilité, l’esprit d’équipe, la camaraderie et la solidarité. Pour être si souvent tombés à terre ils ont fini par en savoir l’odeur et le goût, ils ont fini par écouter sa musique, qui devint leur musique, faisant d’eux des enradigats de cœur et d’esprit. Bercés de folk-metal européen (Finntroll, Eluveitie, Korpiklaani…) et secoués par le légendaire pyrénéen et la culture gasconne (Nadau, Los Pagalhós…), à moins que ce ne soit l’inverse, ils ont tout naturellement associé les deux. Ce jeune groupe qui, à seulement deux membres proposait déjà un son fort et ample s’agrandit pour la scène et un second album en préparation. Une relève qui s’assure et qui assure !
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Du Bartàs chante en occitan et en arabe les traces anciennes ou récentes laissées par l’histoire au creux de leur Languedoc méditerranéen et métissé. A travers des chansons narrant les vies de « gueules » du pays, ils évoquent les fatalités et les plaisirs de l’existence, navigant entre chronique sociale et poésie libertaire.
Leur musique donne vie au « continent Méditerranée », lorgnant jusqu’au Sahara où souffle un vent d’Afrique teinté de blues. Le chœur puissant de cinq voix alterne avec des prises de parole intimes et colorées, au rythme de percussions mariées au timbre chaleureux du cuatro, du oud, de l’accordéon et du violon oriental.
Quand la musique se muscle, leurs percussions mêlées sont là pour rappeler nos pieds collés au sol, les influences terriennes et le métissage naturel du Languedoc.
Une musique à écouter jusqu’à la danse !
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Le nom d’Ebri Knight vient d’un jeu de mot, presque un malentendu, sur l’anglais « Every Night »…prononcé à la catalane ! Le hasard n’en est plus un lorsque l’on voit émerger the knight, lo chivalièr, plan èbri, ce qui, en occitan comme en catalan veut dire la même chose et suggère un séjour appuyé dans une taverne… Difficile de mieux résumer qu’avec ce nom imagé le groupe, abreuvé des musiques traditionnelles de son coin de Catalogne, le Maresme, sis entre mer et montagne, entre la sèlvanaturelle et celle, industrielle, de la grande Barcelone. Ainsi, partagés entre futur et passé, entre mémoire et projet, les punks naissants d’Ebri Knight se sont rapidement tournés vers ceux qui, déjà, réussissaient cette alliance, du folk et du rock, du trad et du punk, leur fournissant une bonne part de leur culture musicale : Dropkick Murphys, Flogging Molly, les mythiques Pogues bien sûr, desquels ils ont tiré une manière de jouer rapide et enlevée ainsi qu’une grande force populaire. Folk, donc, et dans tous les sens du terme, Ebri Knight reprend les codes de la protest song américaine, ne cachant pas son admiration pour Pete Seeger et sa génération, écrivant et composant en catalan des chansons de luttes, anciennes ou actuelles, de fête ou d’amour. Leur dernier album, Foc !, tout juste sorti, continue sur cette lancée, se dédiant tout entier à la Catalogne combattante des luttes populaires, et aux héros de 1936, les sages et les rebelles. Ebri Knight part à l’assaut de Rodez per una nit de foc !
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Total Festum : Gruissan
CIRDÒC
Pour ce 10ème anniversaire, la Région Languedoc Roussillon a choisi de clôturer Total Festum avec le festival des sports traditionnels ; l'occasion de découvrir la nouvelle exposition du CIRDÒC consacrée au Patrimoine culturel immatériel.

Programme de Total Festum
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Robert Lafont
Aquèla larga fresca poetica (tres partidas : Dieu(s) Òme(s) Espaci(s) ) es remirable coma apogèu de l'òbra de Robert Lafont, que es estada dedicada a la compreneson de l'istòria de l'umanitat, sa reflexion sul lengatge e la situacion de diglossia de l'occitan, e, a travèrs lo lengatge, la relacion entre individú e societat.
Es un text rigorosament estructurat amb un ritme regular e incantatòri que la revirada n'es fidèla e de qualitat permetent una bona introduccion pels lectors angléses a l'òbra d'un escrivan màger del sègle XXen.
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Francesc Vidal
Éric Fraj : (Adaptation littéraire)
Claude Martí (Préface)
Espagne, 1936 : le soulèvement des généraux parjures, puis la guerre civile. 1939, pour les républicains, le crève-cœur de la défaite. Les camps de regroupement : Argelès, Saint-Cyprien, Barcarès, et d’autres plus tard dans l’intérieur du pays : Bram, Gurs, Septfonds, Le Vernet… Puis la Seconde Guerre mondiale, les maquis et la victoire sur les puissances de l’axe.
Mais les démocraties occidentales ont oublié Franco. Rêvant sans cesse à un fabuleux retour, tous les réfugiés d’Espagne ont finalement posé leur sac dans nos villes et nos villages. Tissant la trame des relations et des amitiés qui vous font peu à peu accueillir le pays qui vous accueille, ils sont devenus des Français du pays d’Oc ou d’ailleurs, sans pour autant oublier leur terre.
La singularité d’une histoire personnelle, reflet de milliers d’autres. La vision d’un homme du peuple qui a vécu les événements, réfléchi à leurs conséquences sur sa vie et mûri sa pensée.
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Cecilia Chapduelh
Recuèlh de 34 poèmas en occitan amb per cadun sa traduccion en francés entrecrozats de gravaduras de Jan-Marc Simeonin. Una lenga mestrejada, recebuda de naissença, òm sentís e legís un eretatge cultural. Sos poèmas son los d'una femna e parlan mai que mai d'amor. De poèsia a la termièra de la cançon, tant que l'atissèt son editor : lo recuèlh s'acaba amb una tenson entre el e Cecilia presentada coma una particion de l'Edad Mejana, escambis entre un cortesan e una femna modèrna a la salsa «fin amor»
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Lo Diari, c’est plus qu'une revue : une vitrine. Pour toutes celles et ceux qui agissent en occitan, qui parlent et font parler : ceux qui font, dins la lengua. Parce que les associations du réseau Midi-Pyrénées sont nombreuses, parce que leurs membres sont passionnés ; Lo Diari s’efforce de mettre en avant ces valeurs, cette richesse et cette créativité. Des articles sur les événements passés ou à venir, des comptes rendus scientifiques, l’annonce des prochaines parutions et un agenda culturel : autant de rubriques mises à la disposition des acteurs de la culture en occitan. Diffusée principalement au format numérique, la revue offre au lecteur un panorama vivant de la culture d’aujourd’hui.

Et parce que la culture évolue, Lo Diari avance. Plus d’articles de fond, des entretiens avec les acteurs majeurs du monde culturel occitan et des pages dédiées à l’actualité hors du réseau I.E.O. Une évolution qui va de pair avec un renouvellement de la forme, pour explorer toutes les nouvelles pistes ouvertes par le format numérique. Autant de moyens mis en œuvre pour faire parler l’occitan !

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