Émission du 13 mars 2024
Le Carnaval de la Trivalle
Le Carnaval de la Trivalle, quartier de Carcassonne, sous la cité, a été bien préparé cette année par les enfants des Calandretas : Miquèl Decòr, Barbacana et la Rosela de Villedubert. Nous en avons filmé l'intégralité et vous pourrez apprécier le niveau de langue occitane des enfants.
[résumé : Tè Vé Òc]
Émission du 23 avril 2024
Jean Guilaine, archéologue et Carcassonne
Jean Guilaine grand archéologue né à Carcassonne nous parle ici de la vie qu'il y a menée, enfance, jeunesse mais vous verrez aussi qu'il continue d'agir dans la ville qu'il affectionne.
Un reportage de Lise Gros
[résumé : Tè Vé Òc]
Émission du 1e juillet 2023
À Aragon, l'association Fasètz la lenga en Carbadés a rassemblé ses membres à l'Ostal del Cabardés pour la Fête de la musique.[résumé : Tè Vé Òc]
Émission du 25 mars 2023
Alex Pesson a mis au point un jeu très riche pour tester votre connaissance de l'Occitanie. Il serait bon maintenant de trouver un financeur pour le commercialiser. Ne manquez pas de découvrir ce jeu surprenant ![résumé : Tè Vé Òc]
Ce vidéoguide d'animation s'attache à l'étude de cette période charnière pour les langues de France, que constitua la Révolution française (1789-1799).
Il a été réalisé en 2023 dans la continuité de la collection e-Anem, grâce au partenariat noué entre le CIRDOC - Institut occitan de cultura et l'Université Toulouse Jean-Jaurès.
Version occitane sous-titrée en français.
Traduction française
Lorsqu’éclate la Révolution française, ses partisans sont confrontés à un dilemme : leur objectif est de répandre le message révolutionnaire dans le peuple afin d’obtenir son soutien. Or, seule une petite partie de la population connaît le français, le reste parle sa langue régionale.
Dans un premier temps, les révolutionnaires conçoivent le projet de traduire les décrets révolutionnaires dans les langues de France. L’entreprise est colossale, et donne lieu à 96 volumes de traductions.
Elle se heurte par ailleurs rapidement à différents obstacles : économiques, techniques et surtout idéologiques. Certains révolutionnaires prônent en effet une approche radicalement différente. Dès 1790, le Provençal Mirabeau déclarait « Il est temps de parler françois dans les lois françoises, et d'ensevelir ce style gothique sous les débris de la féodalité » tandis que l’abbé Grégoire lançait une vaste enquête sur les « moyens d’anéantir les patois ».
La politique de traduction est finalement abandonnée alors que l'hostilité face aux langues régionales s'impose durant la Terreur. Le député Bertrand Barère tient un violent discours dans lequel il associe les langues de France aux fanatiques contre-révolutionnaires et à la barbarie. Il est relayé par l’abbé Grégoire qui préconise d’éliminer les parlers locaux au profit du français, qui devra seul être enseigné dans les écoles de la République.
Ce climat où se mêle hostilité déclarée et prise en compte pragmatique de la réalité de terrain n’a cependant pas empêché l'usage des langues locales dans les écrits de propagande, révolutionnaires comme contre-révolutionnaires. À Toulouse, le père Sermet, ardent défenseur de la Révolution, dispose ainsi d’une notoriété considérable.
Au final cependant, la Révolution voit le triomphe d’une ligne dure qui érige le français en seule langue de la liberté et du progrès, renvoyant les langues régionales au passé et à une société rétrograde. Un clivage idéologique en forme d’opposition binaire qui traverse les siècles et pèse encore de nos jours dans le paysage politique français.
Ce vidéoguide d'animation s'attache à l'étude de cette période charnière pour les langues de France, que constitua la Révolution française (1789-1799).
Il a été réalisé en 2023 dans la continuité de la collection e-Anem, grâce au partenariat noué entre le CIRDOC - Institut occitan de cultura et l'Université Toulouse Jean-Jaurès.
Version occitane sous-titrée en français.
Traduction française
Lorsqu’éclate la Révolution française, ses partisans sont confrontés à un dilemme : leur objectif est de répandre le message révolutionnaire dans le peuple afin d’obtenir son soutien. Or, seule une petite partie de la population connaît le français, le reste parle sa langue régionale.
Dans un premier temps, les révolutionnaires conçoivent le projet de traduire les décrets révolutionnaires dans les langues de France. L’entreprise est colossale, et donne lieu à 96 volumes de traductions.
Elle se heurte par ailleurs rapidement à différents obstacles : économiques, techniques et surtout idéologiques. Certains révolutionnaires prônent en effet une approche radicalement différente. Dès 1790, le Provençal Mirabeau déclarait « Il est temps de parler françois dans les lois françoises, et d'ensevelir ce style gothique sous les débris de la féodalité » tandis que l’abbé Grégoire lançait une vaste enquête sur les « moyens d’anéantir les patois ».
La politique de traduction est finalement abandonnée alors que l'hostilité face aux langues régionales s'impose durant la Terreur. Le député Bertrand Barère tient un violent discours dans lequel il associe les langues de France aux fanatiques contre-révolutionnaires et à la barbarie. Il est relayé par l’abbé Grégoire qui préconise d’éliminer les parlers locaux au profit du français, qui devra seul être enseigné dans les écoles de la République.
Ce climat où se mêle hostilité déclarée et prise en compte pragmatique de la réalité de terrain n’a cependant pas empêché l'usage des langues locales dans les écrits de propagande, révolutionnaires comme contre-révolutionnaires. À Toulouse, le père Sermet, ardent défenseur de la Révolution, dispose ainsi d’une notoriété considérable.
Au final cependant, la Révolution voit le triomphe d’une ligne dure qui érige le français en seule langue de la liberté et du progrès, renvoyant les langues régionales au passé et à une société rétrograde. Un clivage idéologique en forme d’opposition binaire qui traverse les siècles et pèse encore de nos jours dans le paysage politique français.
Émission du 25 mars 2023
Tous les ans, le 16 mars et le dimanche qui suit, une commémoration à la mémoire des martyrs cathares se déroule au « Camp dels Cremats » (le champ des brûlés), à Montségur, dans l'Ariège.
Un reportage de Lise Gros.
[résumé : Tè Vé Òc]
Émission du 2 janvier 2023
Dévoilement de la plaque Georges Gros à La Placette, Nîmes
Le 10 décembre 2022, au quartier de La Placette de Nîmes, fut dévoilée la plaque en mémoire du nîmois Georges Gros, écrivain, poète, conteur et enseignant occitan.
Un reportage de Michel Gravier.
[résumé : Tè Vé Òc]