Explorer les documents (289 total)

lo_cobreto.jpg
Lo Cobreto. - 1895, n°05 (Mai), Onnado 01
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1895 - N° 5
lo_cobreto.jpg
Lo Cobreto. - 1895, n°12 (Decembre), Onnado 01
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1895 - N° 12
lo_cobreto.jpg
Lo Cobreto. - 1920, n°1 (Ovriéu), Onnado 01
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1920 - N° 1
lo_cobreto.jpg
Lo Cobreto. - 1895, n°03 (Mar), Onnado 01
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1895 - N° 3
Ferdinand-Brunot.jpg
Enregistrements sonores en occitan de la collection des Archives de la parole (1911-1914) / par Ferdinand Brunot
Brunot, Ferdinand (1860-1938)
Créées en 1911 par le grammairien et historien de la langue française Ferdinand Brunot, les Archives de la parole furent la première institution en France à collecter et sauvegarder la documentation sonore. Poursuivant un projet d'Atlas phonographique de la France, Ferdinand Brunot mène des enquêtes dialectologiques de terrain. Seules trois missions sont finalement menées en 1912-1913, dont une en Limousin centrée sur la dialectologie occitane (août 1913)

Le fonds de l'enquête phonographique en Limousin est constitué de 72 enregistrements sonores réalisés par Ferdinand Brunot entre le 22 juillet et le 30 août 1913 en Corrèze. Il représente un des plus anciens et des plus précieux témoignage de l'oralité occitane vivante à la veille de la guerre de 1914-1918. Ferdinand Brunot a notamment enregistré plusieurs personnalités du Félibrige limousin, comme Eusèbe Bombal ou Marguerite Genès. 
Parallèlement à l'enquête de terrain en Limousin, Ferdinand Brunot a produit plusieurs enregistrements en occitan dans le cadre des enregistrements de personnalités en studio à la Sorbonne. 

Le fonds des Archives de la parole, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (Département de l'audiovisuel) a été intégralement numérisé par la BnF et rendu disponible dans Gallica (gallica.bnf.fr). Les ressources listées ci-dessous représentent l'ensemble des enregistrements en occitan du fonds des Archives de la parole (72 enregistrements provenant de l'Enquête phonographique en Limousin et 8 provenant des enregistrements en studio à la Sorbonne).

En savoir + sur l'histoire des Archives de la parole et les collections conservées à la BnF : 


Consulter la fiche de fonds : Bibliothèque nationale de France. Département de l'audiovisuel, Sous-fonds : [Archives de la parole]. [Enquête phonographique en Limousin]
eco.jpg
L'Ecò dóu bousquetoun. - De l'annado 02, n°30 (21 de jun 1916) fins a l'annado 03, n°12 (18 de mai 1917)
Priolo, Marguerite (1890-1955)
Jouveau, Marius (1878-1949)
Pouzol, Francis (1891-1918)
G. de la Maloutèiro
Eyraud d'en Va
Arsac, Gustavi
Boudon, Albert
Abric, Louis
Fourmaud, Louis (1888-1944)
Serenne, J.
L'Ecò dóu bousquetoun, qualifié de "Journalet di Felibre dòu front", fait partie des nombreux journaux de la Première Guerre mondiale rédigés par les mobilisés sur le front afin de maintenir un lien entre les soldats d'une même région. 
Une version française de ce titre est également parue sous le nom de L'Echo du boqueteau.
Comme de nombreux périodiques des tranchées, L'Eco était imprimé avec un procédé de type "polycopie", moins coûteux et plus simple à mettre en place qu'une impression professionnelle en temps de guerre.

>> Accéder au numéro numérisé sur Gallica

 

FRB340325101_CR-XIX-275_00027.jpg
Album auvergnat, bourrées, montagnardes, chansons, noëls et poèmes en patois d'Auvergne... / par J.-B. Bouillet,....
Bouillet, Jean-Baptiste (1799-1878). Éditeur scientifique
L'Album auvergnat, recueille le résultat de trente ans de recherches de Jean-Baptiste Bouillet sur les chants et la littérature de sa région, l'Auvergne.
Illustré de gravures représentant des scènes de vie quotidienne et des scènes de danse (bourrée), cet album donne ainsi un aperçu visuel des costumes traditionnels auvergnats.
vignette.jpg
Ensag de glossari botanic auvernhat / Loïs Delhostal
Delhostal, Louis (1877-1933)
Cet « Essai de glossaire botanique auvergnat » est paru en tiré à part après une première publication en 1932 dans la revue Oc. Son auteur, Louis Delhostal (1877-1933), est un instituteur cantalien, majoral du félibrige, continuateur de l’œuvre d'Arsène Vermenouze, et cofondateur de la Société d'études occitanes.
Acquis très tôt aux réformes graphiques de l'occitan écrit, il adopte définitivement la graphie classique en 1927 pour son troisième recueil poétique Beluguetas. Parallèlement à son œuvre littéraire en occitan, Louis Delhostal a produit de nombreuses études de folklore auvergnat publiées sous forme de séries d'articles dans la presse régionale et les revues occitanes : « Les Croquis d'Auvergne » dans La République libérale, « La tradition populaire dans le Cantal » dans Le progrès du Cantal, « Quauquas Bourrèias » dans Lo Cobreto.
Son Ensag botanic auverhnat donne le nom vernaculaire des plantes en occitan ainsi que leurs appellations latines et françaises. Précurseur de l'ethnobotanique, il donne également des indications de culture et d'usages traditionnels des plantes.
Bourree.Image copie.jpg
BORRÈIA
CIRDÒC - Mediatèca occitana

De la danse traditionnelle à la chorégraphie contemporaine.

Danse emblématique des Auvergnats émigrés à Paris, la bourrée fait partie de ces danses traditionnelles dont la pratique n’a jamais cessé et qui a su évoluer au gré de l'influence de nouveaux contextes culturels.
Quelques mythes entourent son apparition : danse celte pour certains, empruntée aux grecs pour d’autres, aucun élément pouvant définir avec  précision son origine ne nous est parvenu à ce jour. Si le terme bourrée apparaît pour la première fois dans les traités de danse du XVIIe siècle, il désigne alors un pas issu du répertoire savant. La bourrée est ensuite décrite comme une danse populaire emblématique de Massif Central, notamment dans les textes de Mme de Sévigné (1676) et de Jean Fléchier (1665).  

 
Mais c'est l'importante émigration d'Auvergnats vers Paris à l'époque industrielle qui fit de la bourrée un élément emblématique de l'identité auvergnate par la constitution des amicales et l’invention du bal musette. La bourrée reste la danse de prédilection du bal, mais elle évolue au contact des autres danses de couple.
Dans le même temps se constituent dans sa région d'origine les premiers groupes folkloriques qui fixent et transmettent ce phénomène chorégraphique, participant d’une autre manière à sa sauvegarde. C’est à l’émergence du mouvement folk et des campagnes de collectage menées dans les années 1970  que la bourrée doit son salut et sa persistance.     
                                                                       
                                                   
 
Aujourd’hui, si sa pratique a largement reculé et le lien entre générations s’est un peu plus creusé, la bourrée reste vivante et constitue un patrimoine vivant séculaire. Depuis quelques années elle fait son entrée sur les scènes artistiques grâce à des chorégraphes qui puisent leur inspiration dans le répertoire traditionnel. Ce fut notamment le cas de Dominique Bagouet qui créa en 1976 la pièce Ribatz, Ribatz ! sur une suite de morceaux traditionnels en s’inspirant des danses présentes dans les bals et fêtes de village.     

 
 Plus récemment, les initiatives autour de la bourrée se sont multipliées avec de nombreuses créations contemporaines et urbaines.  Sidi Graoui avec sa création Le labyrinthe des Origines explore et décortique le phénomène bourrée en l’ancrant dans sa propre pratique chorégraphique contemporaine. Jean-Christophe Bleton, dans De Bouts croise la danse traditionnelle et les arts du cirque. La pièce Mets ta veste rouge est quant à elle le fruit d’une rencontre entre danseurs issus des milieux contemporains, hip-hop, flamenco et traditionnels qui réactualisent la bourrée en l’inscrivant dans le paysage dansé actuel.

 
sur 29