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Carnavàs !, le documentaire sonore de Péroline Barbet
Barbet, Péroline
Péroline BARBET est réalisatrice sonore mais aussi chercheuse et mène des collectes de la parole. Elle mêle aux enregistrements et à ses réalisations des données issues de ses recherches proposant ainsi des documentaires sonores et des productions entre ethnologie et création.

Extrait de la présentation de Carnavàs ! sur le site internet de la réalisatrice, Péroline BARBET :

« De février à mars 2017, j'ai enregistré les carnavals de Pézenas (Hérault), Marseille (Bouches-du-Rhône) et Murs (Vaucluse). Chaque carnaval est singulier, la fête s’imprègne des lieux, elle en offre une représentation. Mais si la fête met en scène et parle de la localité, elle incarne aussi une humanité plus large. C’est de ces différences et de ces permanences dont il est question dans ce documentaire. »

Avec les témoignages de :

  • Claude Alranq, Sylvie Cavalié-Alranq et Marie Gaspa à Pézenas (musique du carnaval : Les Amis du Poulain)

  • Brigitte Briot, Jean-François Perrimond, Hélène Attya-Amar, Jean-Marc Lamour et Alessi Dell’Umbria à Marseille (musique du carnaval : Gamelan Bintang Tiga (Marseille), La grouvandole, Henri Maquet/ Delta sonic)

  • Fabienne et Pascal Bigot à Murs (musique du carnaval : Saboï)

Présentation des carnavals enregistrés :

Pézenas (Hérault)
Le carnaval de Pézenas, avec ses animaux totémiques saisit toute la ville pendant plusieurs jours et suit un déroulement rituel très orchestré. Aujourd’hui, la ville entière vibre au rythme du carnaval, si bien que tous les magasins de la ville ferment plusieurs jours à cette occasion. Le lundi gras, les Fadas sortent un animal imaginaire, le Tamarou. Mardi gras, c’est l’acmé de la fête, avec la sortie du Poulain, l’animal emblématique de la ville. Il est porté par une dizaine d’hommes regroupés dans l’association « Les amis du Poulain » et est accompagné de sa bande de musiciens (fifres et tambours). Le Poulain rejoint ensuite son local.

Marseille (Bouches-du-Rhône)
Le carnaval de la Plaine est un carnaval urbain, indépendant, autogéré, né il y a une quinzaine d’années à l’initiative d’une poignée de militants culturels et du réseau d’habitants du quartier de la Plaine à Marseille. Il prend possession de la ville en plein après-midi, le dimanche et sinue, sans demande d’autorisation préfectorale, dans les dédales des quartiers de Noailles et de la Plaine. Le carmantran (Carnaval), généralement lié à l’actualité politique de la ville, est brûlé à la nuit tombée sur la place de la Plaine.

Murs (Vaucluse)
Dans le petit village de Murs, le Carnaval a lieu fin mars. Il est organisé par le Foyer Rural, avec l’aide de tous les gens du village. Il est accompagné depuis des années par la troupe Saboï, qui anime la fête avec ses fifres, tambours et trompes. Ce carnaval fait revenir des personnages rituels comme les mariés, le diable, ou encore la bande des Bouffets. Bonhomme carnaval est jugé sur la place de l’église. Le procès est dit en occitan et en français. Il est ensuite brûlé la nuit, sur la place de l’église, après un bon repas pris ensemble, et une retraite au flambeau. »

Photo : Erik Delamotte
Résidence à l’Atelier-Studio d’Euphonia, dans le cadre des Prix Phonurgia Nova 2016

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