Émile Négrin (1833-1878) est né à Cannes le 14 octobre 1833, d’une famille de notaires cannois.
Après avoir été élève de la Marine à Toulon, Emile Négrin étudie le droit à Aix-en-Provence et devint professeur à Bagnères-de-Luchon, puis correspondant de presse à L’Union des Artistes et au Courrier des Arts à Toulouse, enfin greffier au Tribunal civil de Nice en 1861.
De retour à Cannes où il se fixe définitivement dans les années 1850, Émile Négrin se consacre entièrement à la littérature, sa véritable vocation. Son premier recueil paraît en 1857 sous le titre Le Beau ciel de Cannes (Toulouse, Vve Sens et Savy), il écrit par la suite une douzaine d’œuvres. Parmi celles-ci, Les Fleurs de Cannes parue en 1866 et Les Promenades de Nice, guide littéraire sur la ville, qui lui vaudra une grande popularité parmi les touristes.
Il fera également plusieurs études sur la langue provençale, proposant un nouveau système d’orthographe dans un livre publié en 1871 Principes orthographiques de la langue provençale et des autres idiomes romans : depuis le dialecte de Nice jusqu'au dialecte de Toulouse, (Impr. Niçoise. [Nice]).
Ami de Victor Hugo, Alphonse Karr, Sainte-Beuve, Michelet, François Coppée, Joanne, Elisée Reclus… avec lesquels il échangea une importante correspondance, il marquera son attachement au mouvement félibréen et à ses promoteurs Mistral, Aubanel, Roumanille.
En 1872, atteint d’une maladie fort grave et incurable à l’époque, il fut frappé de cécité et de paralysie. Surnommé l’Homère cannois, il meurt le 14 septembre 1878 à l’âge de quarante-cinq ans, dans sa villa la Bastidou doù Troubaïre, grande propriété de Cannes.
Don aux Archives municipales de Cannes.
Fonds clos
Archives municipales de Cannes - Fonds Tuby
Archives municipales de Cannes - Fonds Escolo felibrenco de Lerins
Fonds de la famille Négrin consacré à l’histoire littéraire de Cannes et constitué de nombreuses petites pièces. Fonds précieux, qui réunit des lettres autographes d’artistes et hommes politiques contemporains d’Émile Négrin.
1786–1985
Occitan (Provençal), français
0,10 m.l.
Manuscrits, monographies imprimées
4S - Papiers privés de la famille Négrin (1786-1907)
[4 S 1 à 6]
Répertoire numérique détaillé consultable en ligne : http://archivescannes.ville-cannes.fr/4DCGI/Web_fondsvisu/4S/ILUMP27808
Fonds librement communicable
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Pierre Azéma (1891-1967) est né à Montpellier le 3 janvier 1891. Après ses études, il est employé à Montpellier dans les bureaux de la Compagnie des Mines de Graissessac (Hérault). En dehors de son travail, il fréquente le monde intellectuel et politique local et fait ses débuts dans le journalisme. En 1908, il tient une chronique dans l’Avenir de Tunis avant de collaborer au Républicain du Midi en 1910.
Introduit par le poète François Dezeuze dit « L’Escoutaire » (1871-1949) à l’Escolo dau Parage (regroupement des félibres montpelliérains), il prend part aux manifestations félibréennes et fonde en 1912 le groupe théâtral La Lauseta. Mobilisé en 1915, il est grièvement blessé par un éclat d’obus et retourne à Montpellier où il anime le journal de guerre occitan Lou Gal de 1916 à 1920. Il fonde alors la première association des mutilés de guerre et milite dans les associations d’anciens combattants.
Il est conseiller municipal de Montpellier en 1919, puis en 1935.
Syndic de la Maintenance de Languedoc en 1928, il est élu majoral du Félibrige en 1929, puis président de l’Institut d’Études Occitanes de 1957 à 1959. Codirecteur du journal Lou Gal, puis de la revue Calendau de 1933 à 1945, il collabore à de nombreuses publications périodiques, en particulier Le Sud dans lequel il tient la « Chronique d’oc » de 1930 à 1933. Il publia des chroniques, poèmes, essais, pièces de théâtre et anima les émissions radiophoniques de Radio Montpellier de 1927 à 1956. Il décède à Montpellier le 20 janvier 1967.
Don des héritiers en 1975
Fonds clos
CIRDÒC, Béziers, fonds Xavier Azéma
Le fonds reflète principalement les activités de Pierre Azéma au sein du Félibrige. Il contient la correspondance qu’il entretient avec les personnalités félibres de la première moitié du XXe siècle : Léon Teissier, Louis Stelhé, Clardeluno (Jeanne Barthès), Jean Vinas, Joseph Loubet, André-Jacques Boussac, Frédéric Mistral neveu, Marcelle Drutel, Marius Jouveau, Georges Reboul, Sully-André Peyre. Le fonds contient également les chroniques qu’il publie dans le journal montpelliérain L'Éclair (1923-1935), ainsi que plusieurs de ses travaux. Il est également composé d’un ensemble de dossiers documentaires concernant les félibrées de 1913 à 1965, l’enseignement, l’action régionaliste et la Catalogne.
1910-1967
Occitan (tous dialecte)
Français
Catalan
2,40 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies Imprimées
Périodiques (presse et revues)
Documents iconographiques
AZP
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle de recherche
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