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Surre Garcia, Alem
Poèmes en occitan avec traduction en français

Les éphémères, insectes aux yeux dorés et aux ailes de gaze, ne vivent qu’une seule journée. Un miroir de la condition humaine pour Alem Surre Garcia. De sa forteresse vide, le poète tente de conjurer les malheurs d’un temps aussi bref. La guerre prédatrice qui s’est imposée dans le jardin, trouble la conversation des sphères. Le poète peut-il distendre le temps imparti ? Les bestioles que nous appelons éphémères, vivent seulement une journée. Le temps de naître, de se multiplier avant d’agoniser à la tombée de la nuit, proies faciles pour les chauves-souris, les guêpes ou les poissons en quête de protéines.
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Labatut, Sèrgi
Poème en occitan avec traduction en français

Lo grand aigat est un long poème en deux parties, un poème qui submerge tout, taillant comme un couteau aiguisé contra la rude pierre d’une réalité impitoyable, cruelle, cynique, mais une réalité telle que tous ceux qui la vivent aujourd’hui ne la voient même plus, tellement ils ont été assimilés à un banc de poissons, muets, stupéfaits, au fond des eaux sordides de leur quotidien inondé. Serge Labatut signe là une œuvre à la fois déchirée, déchirante, mais aussi assez intense et obstinée pour aider des noyés et engloutis à rassembler leurs restes emportés au fleuve, pour s’y reconstituer une mémoire saine, consciente, émancipatrice où la rage se mêle à la volonté d’être, pour permettre à chacun d’arracher à la boue des eaux déchaînées son visage, et, dans un élan littéraire avant-gardiste, respirer à nouveau l’air libre.
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Bardou, Franc
Poèmes en occitan avec traduction en français et photographies en regard de l'auteur.

"Dans son dernier opus le poète nous procure une aide en charge de commenter les thèmes abordés. Des thèmes invariants dans l’œuvre de Franc mais évoqués dans des formes qui m’ont semblé souvent très classiques, surtout des sonnets particulièrement réussis, à la mode Bardou. Nous le suivons tout au long de ce voyage dont quelques moments sont pour moi comme un écho de la Divine Comédie, entre Paradis et enfer contemporains évidemment, les interventions lucides et aigües de Laurentia, un personnage féminin charnel et plein de vie que me fit penser en permanence à la Monelle de Marcel Schwob. C’est évidemment un compliment pour un livre qui, me semble-t-il, marquera une date particulière dans la production de Franc Bardou. » (Florian Vernet)
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Joan de Hustaish
Vers 1913, un roman béarnais, « Daunina e Rosin », commençait à paraître dans le journal La Bouts de la terre. Le jeune auteur, Joan de Hustaish, est d’Abitain, près de Sauveterre ; ses parents, métayers de Lacoarret, lui firent suivre des études pour qu’il devienne instituteur. Nommé à Hippone en Algérie, il commença d’écrire et devint l’un des plus zélés collaborateurs du nouveau journal. À la guerre, il fit son devoir comme brancardier et, à son retour, fut reçu au concours d’inspecteur du primaire, et passa ensuite directeur d’École normale. Il a également signé les pages moqueuses et ironiques de son « Viatge a la lua ». Mais son œuvre majeure est celle que nous avons mentionnée plus haut « Daunina e Rosin ».

Roman publié dans La Bouts de la terre, puis dans les Reclams (1926), c’est un rosaire d’amour qu’égrènent deux jouvenceaux : Rosin, le valet, et Daunina, la demoiselle de la maison de Lavie ; le garçon s’y montre vif comme l’éclair, la fille, son amie, volubile et mutine.

(Miquèu de Camelat, La Litterature gascoune, Pau, Marrimpouey, 1950)

Édition établie par Patric Guilhemjoan
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Intervention d'Antoni Quetglas (historien et archiviste de la ville de Sóller) autour de "El bastimen ve de Mallorca ple de taronges"
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Christophe RULHES
Aline Wiame
Julien Cassier

PRÉSENTATION

Miralh, créée en 2024 à l'invitation du Centre d'Initiative Artistique du Mirail, est une adaptation de Vifs conçu en 2013 et joué par la suite en musées, églises, cloîtres, réfectoires, puis de Vives, adaptée à Sevran en 2019. En 2024, le GdRA est artiste associé à l'Université Jean Jaurès du Mirail à Toulouse. 
Miralh est avant tout une collecte de mots et d’images, un recueil de visages parlants du paysage de l’Université, ses intérieurs et extérieurs, frontières et continuités, son lieu interne, mais aussi le quartier auquel elle appartient. Ces faces parlent de leurs usages en pays, à tous âges, pour des images déposées en agora large, un film sur neuf écrans, accueillant le théâtre visage des personnes témoins et le public en son cœur, comme en miroir. 
Au centre de cet espace de représentations aux regards croisés, un lieu instable, relationnel, mouvant, en train de se jouer en rebonds et chutes, en stations et en envols : un trampoline et sa toile. Ici une danse comme un lien entre ce lieu tendu et les écrans sur lesquels les visages parlent du paysage miralh, « miroir » en occitan, leur fac, leur quartier, leurs parcours et passages en ces endroits. Une écologie des pratiques diverses et des usages pluriels. 
Tandis que des danseurs danseuses éprouvent l’espace instable, à faire, comme une personne joue en sa vie et de sa vie, apparaît sur les écrans un texte au sujet du peuple manquant qu’une philosophe de l’Université a co-écrit à partir du réel des témoignages issus de la Fac. Puis un chant, une musique, une ode à nos appartenances et à nos attachements, des récits retrouvés terrestres en cette terre du miralh. Parfois étrange de s’y tenir debout, mais faisable, en éprouvant, par bonds et respirations, pauses et engagements. A l’Université comme dans son quartier. 

Autour de la création 
Découvrir le dossier de présentation complet ICI

FICHE TECHNIQUE

Sur demande auprès du GdRA


ÉQUIPE ARTISTIQUE

Trois artistes au plateau 


Une création du GdRA
Conception, enquête, écritures et mise en scène, musique, Christophe Rulhes 
Chorégraphie, images, enquête et conception, Julien Cassier
Texte de la performance au trampoline, Aline Wiame et Christophe Rulhes
Scénographie et images numériques, Ludovic Burczykowski
Régie générale, David Lochen
Performance au trampoline dansée par Tom Collin et Clément Broucke 
Lumières Adèle Grepinet
Son et Djing, Pedro Theuriet alias Didjier Corrèze
Administration et production, Fréderic Cauchetier 
 

DATES  


CONTACT DIFFUSION

Production, diffusion, relations presse | AlterMachine > Élisabeth Le Coënt | elisabeth@altermachine.fr | +33 (0)6 10 77 20 25 | www.altermachine.fr
Christophe Rulhes & Julien Cassier | contact@legdra.fr
Frédéric Cauchetier | administration@legdra.fr | +33 (0)6 22 86 19 07

Régie générale, David Løchen | david.lochen@legdra.fr | +33 (0)6 15 36 36 35

 
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Christophe RULHES
Widad Mjema
François Huguet

PRÉSENTATION

La Cham est une ode aux paysanismes et aux ascendances terrestres, un théâtre musical et documentaire créé en 2024 utilisant la vidéo-projection en extérieurs ou en salles. 
Dans un paysage lunaire, au milieu des vallons du villages des Bondons en Lozère, sur un plateau que les paysannes et éleveurs appellent La Cham dans la dialectologie occitane du pays, s'élèvent deux immenses mamelons de terre presque nus. Tout autour, sur une surface de 10 kilomètres carrés, plus de 150 menhirs se dressent et nous contemplent de leurs 4000 ans. Non loin de là mais plus tard dans l’histoire, des mines d’uranium aux Bondons ou d'argent au Vialas ont elles aussi fait trace dans la terre lozérienne et ses âges géologiques. Ici tellurisme ; les pierres sont partout, elles affectent et charment humaines et humains.
A la piste de témoignages d’habitantes et d’usagers liés à ces traces, le GdRA a mené une enquête guidée par François Huguet, enfant des Bondons et performeur de La Cham. Il donne un texte devant des images filmées auprès de sa famille et de leurs voisins, en compagnie de Widad Mjama et Christophe Rulhes qui chantent et disent aussi. Ces liens croisés laissent parler le pays-terre rempli de mystères à travers des portraits de visages, de paysages, de personnes, de cailloux. 
La première étape de cette écriture fut donnée à Vialas au cœur du village, de nuit, images projetées sur la façade d’une maison de la place centrale, dans le froid. Réchauffés par les braseros, les soupes et les vins cuits, le public a su entendre les voix issues de la terre, en son dehors, non loin de ces traces d’argent, d’uranium ou de pierre, dont il porte les marques.
Or, que disent les bondoniennes et bondoniens ? Les Bondons sont des terrains de subsistances qui nourrissent et qui laissent habiter. Le village est situé à proximité des mégalithes anciens couchés, magnifiés, muséifiés, arrachés, utilisés en linteaux. Ces pierres dressées par des personnes font toujours questions aujourd’hui. À quelques kilomètres, au sein du réseau cristallin des roches, un gisement uranifère a mis 359 millions d’années à minéraliser pour exister. De 1980 à 1989, en neuf ans de minage humain, il fut excavé. Pascal Pantel témoigne et raconte la mine d'unranium.
François Huguet a grandi là, l’occitan et le français dans l’oreille ; Widad Mjema a grandi elle dans une famille paysanne à Bouznika, la derija marocaine dans la chair – autant de langues de la terre, sœurs dans le paysanisme – ensemble avec Christophe Rulhes, ils ont écrit le texte de La Cham comme une ode à leurs ascendances terrestres et à leur éducation paysanne, qui, aujourd’hui, se prolonge dans leurs mots, leurs musiques, leur théâtre, leurs alliances. 
La Cham donne aussi lieu à divers formats de représentations : lectures et danses sous l’arbre de nuit, performances en théâtre ou en foyer rural, projections de films et de sons, marches en montagne avec Mariette Emile, guide infatigable des hauts plateaux des Cévennes et de Lozère, ou en compagnie de Sylvaine Couderq, professeure magnifique en lycée agricole, ses élèves devenant actrices et performeurs de leurs propres récits. 

Autour de la création 
Découvrir le dossier de présentation complet ICI

FICHE TECHNIQUE

Sur demande auprès du GdRA


ÉQUIPE ARTISTIQUE

Trois artistes au plateau 

- Widad Mjema : rappeuse marocaine
- François Huguet : sociologue et performeur occitan 
- Christophe Rulhes : auteur, metteur en scène, musicien et anthropologue du GdRA. 



Une création du GdRA, Cristòl Rulhes
Enquête, conception, musique, écriture et montage, dramaturgie & mise en scène : Cristòl Rulhes 
Enquête; écriture, texte et chant : Widad Mjema

Enquête, écriture et texte : François Huguet
Julien Cassier : images
David Løchen : Régie générale et vidéo
Frédéric Cauchetier : administration
Valérie Renaud, Ludmila Kuroi et Anouk Armandet, Pierre Louis Seguin : production déléguée et diffusion pour les Scènes Croisées de Lozère
 

DATES  

- 15 mai 2025 – 21h : Représentation de « La Cham – Comment pense la terre la nuit ? » La Canourgue, Place au blé, co-accueilli par Scènes Croisées de Lozère avec l’association Familles Actives et l’EPCI Aubrac Lot Causses Tarn

- 16 mai 2025 – 21h : Représentation de « La Cham – Comment pense la terre la nuit ? » Vialas co-accueilli par Scènes Croisées de Lozère avec le Foyer Rural de Vialas, la commune de Vialas, le Filon des anciens et l’EPCI des Cévennes au Mont Lozère

- 17 mai 2025 – 21h : Représentation de « La Cham – Comment pense la terre la nuit ? » Les
Bondons, stabulation des Badieux, co-accueilli par Scènes Croisées de Lozère avec La Genette Verte Complexe culturel sud Lozère et l’EPCI Gorges Causses Cévennes 



CONTACT DIFFUSION

Diffusion du spectacle La Cham : Scènes Croisées de Lozère | Anouk Armandet
anouk.armandet@scenescroisees.fr | 04 66 65 75 79 / 07 70 21 12 54 

Production, diffusion, relations presse | AlterMachine > Élisabeth Le Coënt | elisabeth@altermachine.fr | +33 (0)6 10 77 20 25 | www.altermachine.fr
Christophe Rulhes & Julien Cassier | contact@legdra.fr
Frédéric Cauchetier | administration@legdra.fr | +33 (0)6 22 86 19 07

Régie générale, David Løchen | david.lochen@legdra.fr | +33 (0)6 15 36 36 35

 
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Département d'occitan - UPV Montpellier III
CIRDOC - Institut occitan de cultura
Après une première édition ayant mis à l’honneur Magali Bizot-Dargent (Novèlas sornas, IEO 06) et Florian Vernet (Anamorfòsis, IEO Erau), le Prèmi dels estudiants de l’UPV de Montpellier III revient en avec une toute nouvelle sélection dédiée aux œuvres de prose en occitan de ces dernières années. 

Y figurent : 
- Istòria d’un sauvatjòt : je suis cet enfant. Sèrgi CARLES, Letras d'Òc, 2022. 
- Lo chivau de las espelugas. Eva CASSAGNET, Per Noste, 2025. 
- 3 filhas / 3 filles - Ròsa e Adeline. T. 1. Jean-Louis COURTIAL, Édite-moi !, 2024. 
- Gambier, l’òme sens nom. Josí GUILHÒT-GENTIALON, IEO Edicions, 2024. 
- Los sendareus de l’auba. Martial PEYROUNY, Novelum - IEO Perigòrd, 2025. 


La sélection complète est également à télécharger au format .pdf : ICI

Le nom du ou de la lauréate de cette seconde édition sera dévoilé le samedi 30 mai prochain, dans le cadre des Rencontres de Salinelles.

Une soirée de rencontres et d'échanges autour de cette nouvelle sélection vous sera par ailleurs proposée le vendredi 23 janvier 2026 au CIRDOC - Béziers, dans le cadre des Nuits de la lecture. 

Un prix porté par le département d'occitan de l'Université Paul-Valéry - Montpellier III avec le concours du CIRDOC - Institut occitan de cultura
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Allan, Robert
Poète de l’amour fou et de la révolte contre les pouvoirs, admirateur de Lorca et inspiré par le Cantique des Cantiques, Robert Allan (1927-1998) fut un des poètes essentiels des lettres d’oc.
Son œuvre, encore trop méconnue, mérite d’être prisée et surtout d’être lue. L’ouvrage comporte en particulier trois grands poèmes : La Cantada dei Cantadas (version personnelle du Cantique des Cantiques de la Bible), La Cantadissa d’Avinhon, Lo Poèma deis Amics, 24 poèmes retenus par Allan lui-même pour l’édition, quelques compléments et sa très belle traduction de poèmes de Lorca ainsi que la préface d’André-Paule Lafont au Poèma deis Amics.
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Amistats Max Rouquette
Après une interruption de 4 ans, le n°15 de la revue vient de paraître, à l'occasion de "l'année Max Rouquette" qui commémore les 20 ans de la disparition de l'écrivain.

Au sommaire :

Nos an laissats : Annette Clément | Miquèl Decor | Franc Ducros | Gérard Gouiran | André Neyton | Roland Pécout | Harold Chapman | Alex Susanna

2025, centenari de la naissença de Marcela Delpastre, par Miquèla Stenta

L'année Max Rouquette : Las Abelhas dau silenci / L'Ombra messatgièira / Triptics roquetians / Quelques moments forts / Place Max Rouquette

Le poème comme une peinture ? Sur quelques manuscrits de Max Rouquette, par Philippe Gardy

Les Bestiaires de Max Rouquette, Charles Camproux et Jean-Marie Petit, par François Amy de la Bretèque

Pichòt florilègi d'umor roquetian, par Marie-Jeanne Verny

Robert Lafont, lecteur de Vert Paradis, par Claire Torreilles

La réception de la traduction française de Vert Paradis en Suède , par Jean-Frédéric Brun

Camin romieu, par Magali Fraisse

Un souvenir de Max Rouquette : Lo Maucòr de l'unicòrn, par Gérard Zuchetto

Max Roqueta avec Lorca, par Éric Fraj

Le petit monde vert de la garrigue chez Max Rouquette (9), par Josiane Ubaud
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