De 17h30 à 20h30 : La Feria des enfants :
> Coin lecture et dessin, jeux géants en bois, contes, etc.
> Atelier INITIATION AU JEU AU TAMBOURIN
Le jeu de balle au tambourin est un sport traditionnel né au XIXème siècle dans le Languedoc. Aujourd'hui, il est en pleine expansion sur tout le territoire français, mais également en Europe.
> Atelier cirque avec Biscotte
Vincent, le clown Biscotte, proposera des ateliers circo-clownesques... d'équilibre et de jonglerie... et d'objets à pédales pour petits et grands... Un univers à découvrir en famille !
À partir de 19h : repas
avec un choix d'assiettes régionales, proposé par les calandretas et Radio Lengad'òc
20h : Balèti amb Carivari'Òc
23h30 : Concert avec l'Art à Tatouille
> Coin lecture et dessin, jeux géants en bois, contes, etc.
> Atelier INITIATION AU JEU AU TAMBOURIN
Le jeu de balle au tambourin est un sport traditionnel né au XIXème siècle dans le Languedoc. Aujourd'hui, il est en pleine expansion sur tout le territoire français, mais également en Europe.
> L'arbre à musique
Avec l'aide du sorcier de la Forêt et des Animaux totémiques, les enfants du public devront affronter pièges et dangers afin de résoudre ensemble l'énigme permettant de retrouver cet arbre fabuleux. Ils cueilleront alors ses fruits et la légende deviendra réalité.
avec un choix d'assiettes régionales, proposé par les calandretas et Radio Lengad'òc
Matin de Juin, matin de fête sur la plaine ! Le soleil rayonne. C’est mardi le jour du marché au village.
Je pourrais peut-être acheter des fleurs pour planter dans le jardin. Ça ferait plaisir à Rémy et à Mathilde .
J’y vais ! Je me souviens de ma grand-mère qui aimait tant les fleurs et tout ce qui poussait dans le jardin : les légumes, les arbres fruitiers. Elle faisait beaucoup de conserves pour l’hiver : des tomates, des haricots, de la ratatouille et aussi des confitures d’abricots, des fraises, des cerises… Et quand on venait le dimanche l’hiver on se régalait. Elle me disait : mon mari est mort mais quand je suis avec mes fleurs il me semble qu’il est encore avec moi : il aimait tellement le jardin !
Le marché n’a pas changé : le Bernard est toujours là, le poissonnier de Sète aussi, et la quincaillère de Béziers et tant d’autres. Mais il n’y a pas de monde pour acheter. Il me semble que les gens ne me voient pas ou qu’ils ne veulent pas me voir. Heureusement il y en a deux qui sont contents de m’embrasser : le Paul mon neveu et la Denise. Ils ont de jolies fleurs pour le jardin. Mais quand c’est le moment de payer, ils ne veulent pas un sou :
- Avec tout ce que tu as fait pour nous ! Il faut que tu saches qu’avec le bail si petit sur la vigne et les terres de l’Oncle Vincent nous pouvons vivre et ne plus crever de faim… Alors encore merci Tante Jeanne !
Ça me fait du bien d’entendre ces mots ! Les vendeurs d’huîtres de Bouzigues sont là aussi. J’aime tant les huîtres et je n’en ai pas mangé depuis dix mois. Ils ne les aiment pas trop de l’autre côté ! Une douzaine pour Madame !
Mais tout autour il n’y a que le silence. Tout d’un coup je me souviens : René s’est pendu hier donc aujourd’hui c’est un jour de deuil. Et c’est sûr qu’il y en a qui disent que c’est de la faute de la sorcière Jeanne !…
Je fais vite mes courses et je rentre à la maison. Onze heures du matin, temps d’aller chez Maître Bardot.
Je me promènerai une autre fois dans le village, je prends la voiture, je n’ai pas envie de rencontrer des gens. S’il y en a qui veulent me voir ils savent où je suis !
La voiture est gentille : elle démarre du premier coup. Mais il me faut retrouver le changement de vitesse ! Pas simple le premier jour !
Monsieur Bardot m’attend sur son devant de porte. Il n’a pas changé.
- Quel plaisir de vous revoir ! Comment ça s’est passé de l’autre côté ? Et votre filleule elle n’est pas revenue avec vous ?
- Elle sera là la semaine prochaine ! Merci encore pour toute l’aide pour la maison, les papiers… Sans vous je ne sais pas comment j’aurais fait, sûr que je n’aurais pas pu rester si longtemps loin du village.
- Et merci pour votre confiance ! Asseyons-nous ! Vous voulez boire quelque chose ?
- Un peu d’eau, merci !
Nous buvons un verre d’eau fraîche, l’apéritif qui me plaît le plus.
- Pour commencer combien est-ce que je vous dois pour le toit ?
- Voilà la note ! Mais vous avez le temps !
- Voilà un chèque. Et encore merci ! Ça me rassure pour l’avenir car peut-être je partirai encore !
- Maintenant il nous faut parler d’avenir tous deux aussi : qu’allez-vous faire de la maison et des vignes de l’Oncle Vincent ? Vous avez une idée ?
- Mais sachez que je ne veux pas vendre !
- Et pourquoi ? C’est un peu tard pour avoir des enfants à soixante ans.
- Mais pour adopter il n’y a pas d’âge !
- Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Vous voulez parler de votre filleule, qui je le sais maintenant n’est pas votre filleule.
- Pourquoi pas ? Je peux le faire, j’ai le droit. Evidemment ce ne sera pas pour demain. D’abord la petite est enceinte et après quand le petit sera là, on verra.
- Lui donner la maison, pourquoi pas ! Mais les vignes ! Est-ce que son homme est un paysan ?
- Mathilde n’a pas de métier, peut-être que ça lui plairait d’être vigneronne. On dit que le temps de la vigne est de retour surtout dans notre pays.
- Bon pourquoi pas : c’est votre histoire, je n’y peux rien. Ce ne sera pas simple pour elle de travailler avec les paysans d’ici : c’est une femme et elle n’est pas née dans le village ! Et en plus il y aura d’autres choses que je ne peux pas dire aujourd’hui.
Mais vous pourriez louer la terre pour quelques années. Je connais quelqu’un qui serait intéressé. Je peux vous le présenter quand vous voudrez. Il fait du bon vin, c’est pour cela qu’il a besoin de plus de terres.
- Pourquoi pas ? Je suis d’accord.
- Et maintenant j’ai quelque chose de terrible à vous dire. Quelque chose comme une calamité. Excusez-moi mais je dois le faire !
- Ce n’est pas possible d’en parler un autre jour ? Je suis fatiguée par le voyage et tout ce qui est arrivé ici…
- Justement c’est la suite…
- Comment ? Vous me faites peur !
- Avant de se pendre René Delrieu a fait un testament nouveau.
- Oh non !
- Le 20 Juin à six heures :
Moi René Delrieu sans enfant, je laisse ma maison, les vignes que j’ai sur la commune (10 hectares) et l’argent de la banque à Jeanne Belcaire pour me faire pardonner tout le mal que je lui ai fait dans notre jeunesse….
Je ne sais pas ce qui s’est passé mais je me réveille dans ma chambre avec la Doctoresse Chevin à côté de mon lit…..
Écrivain, félibre et journaliste languedocien. Militaire puis administrateur colonial au Tonkin où il réside de 1886 jusqu’à sa mort prématurée en 1897, des suites de sa consommation intense de l’opium. Il a utilisé deux langues – le français et le provençal rhodanien – comme vecteurs d’une production artistique, tant en prose qu’en vers, qui trouvera essentiellement en Indochine sa terre d’inspiration.
Né le 17 avril 1863 à Clermont-l’Hérault, rue Croix-Rouge, Jules Boissière effectue une brillante scolarité à Montpellier puis à Paris (classe de rhétorique supérieure au lycée Henri IV), où ses parents et sa sœur se sont installés. Particulièrement doué en langues, il commence à s’initier au journalisme en collaborant au journal radical-socialiste de Clémenceau La Justice. C’est à la même époque qu’il se met à fréquenter le Paris de la fin du Parnasse, des Décadents et des Symbolistes. Il n’a que vingt ans lorsqu’est publié chez Lemerre – l’éditeur parnassien par excellence – son premier recueil de poésies Devant l’énigme où l’on sent particulièrement l’influence de Mallarmé, l’un des auteurs qui l’accompagnera tout au long de sa brève vie.
Au lendemain de la défaite de 1870, de nombreux poètes continuent d’être tentés par le voyage en Orient et par le goût de l’aventure, voire de l’héroïsme… Jules Boissière, comme Rimbaud et Loti en tête de toute une génération, ne fait pas exception à la règle et se laisse aller à des rêves de départ et de lointains voyages... Pourtant, ses racines provençales ne sont jamais bien loin – comme on peut le constater à la lecture de son deuxième recueil Provensa ! (1887) – et se retrouvent renforcées par la fréquentation des félibres parisiens du café Voltaire, parmi lesquels Alphonse Daudet, Clovis Hugues, Charles Maurras et Paul Mariéton avec lesquels il nouera des liens amenés à perdurer. Il devient très vite le secrétaire de la Société des Félibres de Paris et est invité par Valère Bernard à venir en Provence où il rencontre Frédéric Mistral. C’est sans doute l’époque de la naissance de son amour pour Thérèse Roumanille, fille du célèbre primadié, qui vient d’être choisie à Hyères comme nouvelle reine du Félibrige. Aimer une « reine », qui plus est fille d’un ardent polémiste royaliste, pas toujours très tolérant envers les agnostiques, n’était assurément pas chose aisée ! Le poète écrit désormais, le plus souvent sans signature, des chroniques parlementaires dans des journaux d’obédience radical-socialiste et volontiers anticléricale, tels que le quotidien héraultais Le Petit Méridional. C’est en 1886, pour des raisons qui demeurent encore partiellement obscures – mais qui ont sans doute un lien avec l’abandon de Louis-Edouard Boissière, père de l’auteur, du domicile conjugal et avec les difficultés financières qui s’en suivent –, qu’il prend le parti de s’expatrier et de voir du pays. Justement, le Tonkin vient d’être transformé en colonie française et l’Annam est sous protectorat français depuis 1874 : tour à tour secrétaire de Paulin-Alexandre Vial, résident général en Annam et au Tonkin, puis surtout de Paul Bert, gouverneur civil de l’Annam et du Tonkin dont il devient le commis de résidence, Jules Boissière effectue en Indochine son service militaire, combat – puisque la conquête n’est alors pas encore terminée –, apprend l’annamite et lit 3000 caractères de chinois puis devient fonctionnaire dans le corps des administrateurs. Collaborateur d’Ernest Constans, nommé en 1887 gouverneur général, il devient alors ce poète provençal en Indochine qui s’installe à Binh-Dinh puis à Qui-Nhon, visite tout le pays nouvellement conquis, Calendau de Mistral sous le bras et sa bibliothèque toujours prête à le suivre en brousse. Depuis le Tonkin, il ne cesse de correspondre avec l’auteur de Mirèio puis, plus tard, avec Mallarmé. Il écrit alors toute une œuvre poétique en provençal, recueillie et traduite post-mortem par son épouse sous le titre Li Gabian (Les Goëlands).
Dans un premier temps, sa nostalgie de la terre de Provence prend le pas sur l’attirance pour le paysage environnant, son peuple et ses coutumes. L’écriture coloniale obéit chez lui à un lent processus de maturation qui semble parallèlement correspondre à sa progression dans l’échelle administrative et à sa rencontre avec l’opium.
C’est, de fait, avec ses seuls Propos d’un intoxiqué, récit publié à Hanoï en 1890 – sous le pseudonyme de Khou-Mi, gardien de pagode – et plusieurs fois réédité, qu’il se fait un nom parmi ces écrivains de l’opiomanie en vogue à la fin du XIXe siècle.
Devenu un administrateur brillant, tout auréolé de ses succès indochinois, il rentre en France pour sa première permission. Il peut désormais prétendre à la main de Thérèse Roumanille, qu’il épouse en l’église Saint-Agricol d’Avignon, le 17 avril 1891, puis ramène en Indochine l’année suivante.
Alors même que la vie semble lui sourire, il n’écrit curieusement plus en provençal et il faut attendre son dernier séjour en France, en 1896, pour qu’il rédige ses cinq derniers poèmes dans la langue de Mistral. Entre-temps, il est devenu en Indochine un homme d’action pour lequel l’écriture en prose devient le vecteur principal de la production littéraire. Il prend alors la direction de La Revue Indochinoise qui publiera, au-delà de la disparition de son fondateur, les principaux auteurs français d’Indochine. C’est l’époque où Boissière écrit certains de ses textes les plus forts et les plus influencés par sa vie d’aventurier, de soldat et de haut-fonctionnaire du Tonkin, tous publiés chez Flammarion en 1896 dans le recueil Fumeurs d’Opium : Dans la forêt, La prise de Lang-Xi, Comédiens ambulants, Le blockhaus incendié, Les génies du mont Tân-Vien, Une âme, Journal d’un fusillé.
Le 12 août 1897, à peine retourné à Hanoï, en qualité de vice-résident, il meurt brutalement d’une occlusion intestinale (sans doute due à sa fréquentation assidue des fumeries d’opium…). Il a 34 ans. Pour respecter sa volonté, sa dépouille n’est pas ramenée sur le sol français et il est enterré au cimetière d’Hanoï. Sur sa stèle ne figurent que son nom et ses dates de naissance et de mort.
Contrairement à ce que pourrait le laisser croire une lecture trop rapide de sa biographie, Jules Boissière demeure nostalgiquement et sensoriellement attaché, tout au long de sa brève vie, à la Provence et à la langue rhodanienne telle que codifiée par Roumanille, Mistral et leurs compagnons. Si on ne trouve pas trace dans sa production d’une expression en dialecte languedocien usité à Clermont – quoiqu’il appelle à la cultiver dans sa critique d’un ouvrage de A.P. Fleury-Geniez, Histoire populaire de la ville de Clermont-L’Hérault rédigée, pour La Revue Félibréenne de mars 1886 – c’est sans doute parce que chez lui, au sein d’une famille très bourgeoise, on est assez éloigné de la langue d’Oc. De fait, l’attachement à la langue provençale sera davantage le fruit d’une démarche intellectuelle – voire élitiste – et s’exprimera dès la préface de Provensa ! (1887), son deuxième recueil de poésies, toutes écrites en français, où il écrit, non sans une nostalgie de circonstance : « Mais à courir les chemins, je me suis épris de la Terre, et surtout de notre terre à nous, l’antique Provensa dont le nom, jeté de l’Océan aux Alpes, rallia nos aïeux contre Montfort ».
C’est la fréquentation à Paris des félibres du café Voltaire, puis l’invitation de certains d’entre eux à venir séjourner en Provence, qui pousse Boissière à écrire en vers provençaux. Parmi ses nombreuses contributions aux divers organes officiels du Félibrige (L’Armana prouvencau et La Revue Félibréenne essentiellement), il faut relever 5 poèmes qui reparaîtront, à titre posthume, dans le recueil Li Gabian (1899) et dans lesquels s’exprime déjà l’inspiration provençale de l’auteur : Partènço où l’on trouve l’idée – empreinte d’un souffle épique – de l’exil du peuple provençal opprimé ; Li Plagnun dou Tambourinaire où le vieux joueur préfère rester seul, à l’écart, plutôt que de faire ou de voir danser les jeunes filles avec les étrangers venus du nord ; Au Comte Gastoun De Ravousset-Bourboun, aventurier provençal fusillé au Mexique en 1854, qui permet de retrouver une âme héroïque ; La Campano et Au Païs de Prouvènço qui en appellent au réveil de la jeunesse et de la Patrie provençale.
Un soir de 1885, dans le cadre splendide du plateau du Cheiron (Alpes-Maritimes), il tente de créer, en compagnie d’autres félibres de la nouvelle génération, Valère Bernard, Louis Funel et Frédéric Amouretti, une fédération de la jeunesse patriote provençale : Lou Roble di Jouve. L’entreprise, pas vraiment encouragée par Mistral, s’arrête vite, mais on en retrouvera la trace, quelques années plus tard, dans la Déclaration des jeunes félibres fédéralistes du 22 février 1892 soutenue mais non signée par Boissière, alors au Tonkin.
Mais c’est sans doute la période indochinoise – en particulier les années 1887-1888, puis 1896, après le dernier séjour en France – qui constitue chez lui un creuset essentiel au développement d’une sensibilité et d’une écriture occitane renouvelée. À côté de quelques pièces où s’expriment des regrets déchirants et le désir du retour (I Proumiè Felibre et I jouini Felibre), c’est bien une renaissance poétique que Boissière connaît sur la terre d’Annam : écrits en langue d’Oc mais prenant pour thème des sujets indochinois ou asiatiques, sans ajout d’exotisme à bon marché, certains de ses poèmes permettent alors au côté provençal de s’exprimer avec force et comptent parmi les plus beaux de l’auteur : Pantai di belli fiho, Lou Bouddha, Retra de Chineso, Cementèri d’Annam, En Barquet, Souto li tourrè d’argènt, Après la bataio…
Avec le 1er retour en Provence (1891), son vers se fait souvent plus lyrique et laisse percer l’émotion derrière le costume du troubadour – si l’on en juge par les vers de l’époque du mariage avec Thérèse Roumanille – jusqu’à créer le vers halluciné et parfois amer de 1896, année qui est également celle de la parution du recueil Fumeurs d’opium. La vision est désormais pénétrante, morbide et le style a pris une ampleur allant bien au-delà de tout néo-exotisme.
Des vers d’épithalame d’A-N-Uno Rèino, célébrant le retour du Prince lointain, on se retrouve ainsi avec un vers enfiévré : Lou Félibre Canto (la roumanso à sa Réino), chant d’un pur lyrisme, suivi par Lou Félibre raconto (coume arribè que soun Cors e soun Amo, las d’avè cerca’n van l’Amour e la Muso, s’entournéron au vilage patriau, mounte se repauson de la Vido emai di Sounge) et Lou Félibre raconto (ço qu’a vist is enfèr dins la fourèst enmascarello) puis, enfin, par Mar e Sereno (Avignon, 5 mars 1896) où le poète, las de la réalité, se berce d’imaginations et dispose désormais d’une maîtrise supérieure de son instrument.
Le fantastique et le symbolisme ne sont pas absents de la production poétique de cette dernière époque et d’étranges figures (de Cléopâtre à Messaline, de Salomé à la Borgia, en passant par Isabeau, Marguerite, Hélène et la Lorelei de Heine, même non directement citée…) peuplent ces vers d’où l’opium n’est sans doute guère éloigné…
Voir les publications occitanes de Jules Boissière référencées dans
Le Trobador, catalogue international de la documentation occitane
- Devant l’énigme, poésies (1879-1883), Paris, Alphonse Lemerre, 1883
- Propos bourguignons sur trois sonnets in Causeur bourguignon n° 48, 9 novembre 1884
- Provensa ! poésies (1884-1885), Paris, Alphonse Lemerre, 1887
- Le Carnet d’un soldat in L’Avenir du Tonkin, 1889 (inséré dans Fumeurs d’opium sous le titre Carnet d’un troupier)
- Le Bonze Khou-Su, Hanoï, François-Henri Schneider, 1890 (sous le pseudonyme de Jean Rodde)
- Propos d’un intoxiqué, imprimerie de L’Avenir du Tonkin, 1890 (sous le pseudonyme de Khou-Mi, gardien de pagode) puis Paris, Louis Michaud, 1911(incluant Le Bonze Khou-Su, Terre de fièvre, Cahier de route)
- Fumeurs d’opium (comprenant Dans la forêt, La prise de Lang-Xi, Comédiens ambulants, Le blockhaus incendié, Les génies du mont Tan-Vien, Carnet d’un troupier, Une âme. Journal d’un fusillé) Paris, Flammarion, 1896
- Li Gabian (Les Goélands), recueil des poésies provençales de Jules Boissière traduites littéralement en français par Mme Boissière, Avignon, Joseph Roumanille, 1899
- Lou Souto-Prefét, poème inclus dans « Flourilege Prouvencau » (« Anthologie Provençale ») par J.Bourrilly, A.Esclangon et P.Fontan, Escolo de la Targo, Toulon, 1909, p.192-194
- Pèr Mounto-Davalo, texte en prose inclus dans L’Armana prouvençau de 1889, p. 95-97
- Li Pàuri Coumedian, texte en prose inclus dans L’Armana prouvençau de 1897, p. 66-70.
- La Congaï, poème inédit cité intégralement par Victor Le Lan in « Essai sur la littérature Indochinoise », Les Cahiers Indochinois, Hanoï, 1907
- Ailes et Fumées, poème inédit dédicacé à Albert de Pouvourville sur son exemplaire de Fumeurs d’opium, publié dans La Dépêche Coloniale Illustrée, 31 juillet 1909
- Cahiers de route, pages inédites in Mercure de France n° 344, mai 1911
- L’Indo-Chine avec les français, Paris, Louis Michaud, 1913
- Peno De Gabian (Plumes De Goéland, extraits de Li Gabian), l’Astrado, Toulon, 1977
- Dans la forêt et La prise de Lang-Xi in Indochine, Un rêve d’Asie, Omnibus, 1995 – Réédition en 2000
- Fumeurs d’opium (comprenant Comédiens ambulants, Les génies du mont Tan-Vien et autres nouvelles), Kailash, Paris, 1993 et 2005
- Opium (textes choisis 1885-1895), Magellan et Cie, Paris, 2007
- Correspondance Jules Boissière-Frédéric Mistral. Musée bibliothèque Mistral de Maillane (série 31/44 à 31/80)
- Correspondance Jules Boissière-Stéphane Mallarmé. Documents Stéphane Mallarmé III, présentés par Carl Paul Barbier, Paris, Nizet, 1971
- Correspondance Jules Boissière- Marie Louise Boissière (née Rodde), 1886-1892, Médiathèque Ceccano, Avignon (Microfiche 239, ms 6052)
- Le Petit Méridional, Journal Républicain Quotidien (1883-1886)
- La Justice (1884-1886)
- La Revue Félibréenne (1885-1898)
- L’Armana Prouvençau (1889-1897) : Pèr Mounto-Davalo (numéro de 1889, p. 95-97), À la bèllo eisservo (numéro de 1897, p. 51-52), Li Pàuri Coumedian (numéro de 1897, p. 66-70) Les autres textes en vers ont été recueillis dans le recueil Li Gabian. Les quelques contes en prose que J.Boissière écrivit pour L’Armana n’ont jamais été recueillis.
- La Revue Verte « Monde, littérature, beaux-arts, finance » : Au Tonkin (25 novembre 1886) et Poésies : La vision de Montfort et Village Provençal (25 février 1887)
- Chimère, Revue de littérature et de critique indépendante : Ac-Koï, Tonquin (n° 20, mai 1893-introuvable)
- L’Avenir du Tonkin (1886-1897) : Par la Brousse (publié sous le pseudonyme de Khou-Mi, gardien de pagode), 14 mai 1890
- Courrier d’Haïphong : Une âme, journal d’un fusillé (2 mars 1893, sous le pseudonyme de Jean Robert)
- La Revue Indochinoise (1893-1897)
- Le XIXème Siècle, Journal Républicain Conservateur (années ?)
- L’Écho de Paris (années ?)
- Le Temps (années ?)
- Le Soleil (années ?)
- Rapport général sur le châu de Bach-Tong, Journal Officiel de l’Indochine française, 5 septembre 1889 (2ème partie Annam-Tonkin, p.666)
- Situation de l’Indochine française au commencement de 1894 (Rapport administratif anonyme… mais dédicacé au couple Boissière…), Hanoï, François-Henri Schneider, 1894, Bulletin de l’Ecole française d’Extrême-Orient, vol.13, (p.90), 1913
- Nguyen Manh Tuong, L’Annam dans la littérature française-Jules Boissière. Thèse complémentaire pour le doctorat en lettres (228 p.), 1 vol., Université de Montpellier, faculté des lettres, 1932
- Jean-Yves Casanova, Estrangié pèr li viéu, estrangié pèr li mort : « entre deux » du temps et de l’espace dans la poésie de Jules Boissière », Amb un fil d’amistat. Mélanges offerts à Philippe Gardy, Toulouse, Centre d’Étude de la Littérature Occitane, 2014, p. 267-296.
- Charles Maurras, « La vie littéraire : deux voyageurs, M. Ouvré, M. Boissière », Revue Encyclopédique, 14 octobre 1896
- Jean Dream, « Boissière », L’Avenir du Tonkin, 18 août 1897
- René Dorsan, « Notice sur Jules Boissière », La Provence illustrée, 15 mai 1900
- Paul Mariéton, « Jules Boissière », La Revue Félibréenne, t. XIII, fascicule pour 1897, Paris, 1898
- Paul Mariéton, « Notice sur Jules Boissière », La Revue Félibréenne, 1907
- Victor Le Lan, « Essai sur la littérature Indochinoise », Les Cahiers Indochinois, Hanoï, 1907
- Albert Maybon, « Jules Boissière », Revue Indochinoise, 2ème semestre 1910
- Jean Ajalbert, préface à Propos d’un intoxiqué, Paris, Louis Michaud, 1911
- René Crayssac, « Essai sur la vie et l’œuvre de Jules Boissière », Revue Indochinoise, juillet-août 1912- p.24-59.
- Eugène Pujarniscle, « La philosophie de Jules Boissière », Revue Indochinoise, janvier 1918- p.1 à 44.
- Albert de Pouvourville, « L’opium » - Conférence donnée le lundi 1er juin 1908 au siège du Congrès, Comité des congrès coloniaux français (parue dans Propos d’un intoxiqué, Paris, Editions Zanzibar, 1995
- Albert de Pouvourville, Chasseur de Pirates !..., Aux Editeurs associés, 79 bis rue de Vaugirard, Paris, 1923.
- Félix Bertrand, Félix Gras et son œuvre (1844-1901), Li Gabian de Jules Boissière, Aix-en-Provence, Les Editions du « Feu », 1935
- Farfantello (pseudonyme d’Henriette Dibon), Juli Boissière in Visage Felibren, Edicioun dou Porto-Aigo, Aix-en-Provence, 1935
- Postface de Jean-Philippe Geley à Fumeurs d’opium, Paris, Kailash, 1993
- Préface d’Émilie Cappella à Opium (textes choisis 1885-1895), Magellan et Cie, Paris, 2007
- Patrick Leblanc, « Jules Boissière (1863-1897). Le Malentendu », in Semeurs de signes, passeurs de sens… Des Poètes en Languedoc, Béziers, Arcadia, 2012, p. 11-23
- Jean-Yves Casanova, préface à Dans la forêt in La Revue Littéraire n° 57, avril-mai 2015
- Ernest Gaubert et Jules Veran, Anthologie de l’Amour Provençal, Paris, Mercure de France 1909
- Jules Charles-Roux, Des Troubadours à Mistral, François Seguin, Avignon, 1917 (incluant la célèbre lettre de Mistral à Boissière du 14 septembre 1885 sur le système fédéral)
- Jean Ajalbert, L’En-Avant de Frédéric Mistral, Paris, Denoël et Steele, 1931
- Émile Ripert, La librairie Roumanille, Lyon, S.A de l’imprimerie A. Rey, 1934
- Michel Courty, « Peno de gabian » de Juli Boissiere, in Lou Liame, Revue de Culture Provençale de l’Escolo Dou Dragoun n° 68, Draguignan, 1978
- Jacques Thibert, Georges Granier, « Jules Boissière », in Bulletin du Groupe de Recherches et d’Etudes du Clermontais (G.R.E.C), n° 59-60, avril-juillet 1991
- Charles Maurras, Barbares et Romans, Les Félibres, numéro spécial du journal La Plume, 1891.
- René Jouveau, Histoire du Félibrige (4 vol., en particulier vol.2 « 1876-1914 »), Nîmes, 1970.
- Victor N’Guyen, « Maurras et le Félibrige : éléments de problématique » in La France Latine, n°78-79, 1979 (cite la lettre de Jules Boissière à Paul Mariéton du 3 août 1892 à propos de la déclaration des félibres fédéralistes)
- Victor N’Guyen, Aux origines de l’Action Française-Intelligence et politique autour des années 1900, Paris, Fayard, 1991.
- Philippe Martel, Les Félibres et leur temps-Renaissance d’oc et opinion (1850-1914), Presses Universitaires de Bordeaux, 2010
Maçon et protégé de George Sand, il s’est fait une place dans la génération des poètes-ouvriers d’expression française. Sa langue toulonnaise s’exprime principalement dans l’Armana Prouvençau. Il est élu Majoral du Félibrige en 1881.
Poncy, Charles (forme référentielle française)
< Louis-Charles Poncy (forme complète d'état-civil)
< Carle Poncy (forme occitanisée)
< Charle Poncy (forme occitanisée)
< Cascavèu (pseudonyme)
< De Profundis (pseudonyme)
Charles Poncy est né le 4 avril 1821 à Toulon. Il est le second fils de Nicolas-Joseph Poncy, maçon toulonnais originaire de Marseille, et de Françoise Gazan, de Toulon.
Il commence son apprentissage de maçon dès l’âge de neuf ans, dans le « chantier » qu’il forme avec son père et son frère aîné. Il suit une courte scolarité qui lui donne le goût de la lecture. Il fait le reste de sa formation littéraire et savante française en autodidacte dans Le Magasin pittoresque, journal mensuel et bon marché, sorte d’encyclopédie populaire très répandue.
Ce serait un médecin, venu soigner son père, qui aurait découvert les talents de Charles Poncy et l'aurait introduit en 1840 à l’Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulon où sont lus en séance publique ses premiers poèmes.
Le jeune poète-maçon jouit rapidement d’une certaine popularité à Toulon puis à Paris. Dès 1841 la Revue Indépendante publie ses poèmes, par l’entremise de François Arago. Co-fondatrice de la revue, George Sand fait, sous le pseudonyme de Gustave Bonnin, un commentaire élogieux sur la poésie de Poncy, dans le numéro du 1er novembre 1841.
Sous l'influence de ses protecteurs, Poncy oriente ses lectures vers des poètes tels que Hugo ou Lamartine et en profite pour améliorer sa maîtrise du français, sa langue maternelle étant l'occitan. Mais c’est Ortolan, jurisconsulte et professeur de Droit à la faculté de Paris, toulonnais et saint-simonien, qui s’enthousiasme le plus pour Poncy : il ouvre une souscription pour publier en recueil les poèmes du jeune Poncy, souscription rapidement couverte. En mars 1842 paraît le premier recueil, Marines (Paris : éditions Lavigne).
Mais Marines a confirmé l’intérêt que lui portait George Sand, qui commence à lui écrire en avril 1842. C’est le début d’une longue amitié qui ne cesse qu’à la mort de George Sand, en 1876. L’importante correspondance entre George Sand et Charles Poncy est la source majeure pour connaître la personnalité de Poncy. On y voit une George Sand maternelle et qui dirige l’éducation d’un jeune poète, dans le sens de la cause qu’elle défend, en faveur de l’émancipation et de l’instruction des classes populaires. Le soutien de George Sand fait naître des ambitions de consécration chez le poète. Il s’obstine à vouloir être publié à Paris malgré les coûts que cela représente, sans pour autant vouloir quitter sa ville ni, dans un premier temps, son métier de maçon. Il suit avec une relative docilité les orientations littéraires et morales qu’elle lui conseille de prendre.
D'autres recueils suivront Marines, mais leur succès reste relatif. Seules quelques revues consacrent des articles aux poèmes de Poncy, notamment des revues intéressées par l'émancipation populaire comme la Revue indépendante et la Ruche populaire, journal local dirigé par le chansonnier Vinçard à tendance socialiste. Sa petite notoriété lui permet tout de même, lors d'un passage à Paris en 1845, d’être reçu dans les salons et de rencontrer quelques-uns des grands écrivains du temps.
Il vit de son métier de maçon jusqu'en 1848, année pendant laquelle il se présente à l’Assemblée Constituante. Une lettre de George Sand, datée du 9 mars 1848 l’invite à se présenter comme député républicain, pour laisser aux ouvriers le soin de « dire leurs besoins, leurs inspirations » dans le cadre de la République. Cependant, s’il est sensible aux questions sociales, qui apparaissent dans sa poésie, et s’il assimile en partie l’idéologie de sa protectrice, il ne semble pas absolument investi dans l’action politique et ne sera d’ailleurs pas élu. Poncy ne sera jamais vraiment le poète prolétaire tant espéré par George Sand et s'il parle de sa condition d'ouvrier, il reste plutôt un poète régional qui dit Toulon et la Méditerranée.
Après avoir étudié le droit et la géométrie, il finit par s’affranchir de sa condition d’ouvrier, contre les avis de ses protecteurs. À partir de 1849, il occupe plusieurs postes dans différentes administrations. En 1850 il devient vice-président de la Société des Sciences et Belles-Lettres de Toulon, et en 1860 il reçoit la Légion d’Honneur.
Il ne cesse pas de publier pour autant, mais sa verve semble s’amenuiser.
Il meurt le 30 janvier 1891 à Toulon, sans avoir laissé le souvenir d’un poète de grand talent : on lui prête des défauts souvent reprochés aux poètes qui ont eu une éducation littéraire autodidacte et assez laborieuse. Le fait de vouloir trop imiter les grands maîtres de la littérature au détriment de sa propre sensibilité poétique lui a fait produire des œuvres jugées un peu « forcées » et lourdes, inférieures en qualité au modèle suivi, et dépourvues de l’originalité, de « l’authenticité » qu’on attendait de lui en tant que prolétaire.
Pour autant sa ville ne l’oublie pas complètement et ne le traite pas si sévèrement que l’intelligentsia parisienne : une plaque a été posée sur sa maison et la rue porte son nom depuis 1911.
Resté toute sa vie très attaché à sa ville, il commence à produire quelques poèmes en occitan provençal, sa langue maternelle, après les événements de 1848. Ceux-ci paraissent dans l’Armana Prouvençau à partir de 1860 et dans quelques autres revues locales. Ses poèmes seront publiés plus tard dans La Pignato, à Toulon. Il participe au mouvement félibréen et entretient des relations avec les figures du mouvement en Provence, Mistral, Aubanel mais surtout Roumanille. Il est élu majoral du Félibrige (Cigalo di Mauro) en 1881.
Il reste cependant une personnalité assez mineure de la littérature d’expression occitane.
Quasiment absent des ouvrages d’histoire littéraire occitane, il est éventuellement mentionné (C. Camproux, Histoire de la littérature occitane, 1953, rééd. 1971, p. 148 e J. Rouquette, La Littérature d'oc, Que sais-je? 1963, p. 83) aux côtés des poètes-ouvriers occitans tels que Jasmin, Reboul, Peyrottes, etc. É. Ripert lui consacre une sous-partie dans la Renaissance provençale et un paragraphe dans Le Félibrige, et J. Fourié le compte dans les entrées de son dictionnaire. Mistral le cite dans une note de Mirèio (chant VI, note II), aux côtés d’autres écrivains d’expression française originaires du Midi. Mais, localement, son prestige d'auteur français reconnu à Paris lui a valu l'hommage, en provençal, d'écrivains de Toulon : outre son frère Alexandre, Louis Pélabon ou Etienne Garcin.
Quelques hommages lui sont rendus au moment du centenaire de sa mort dans des revues telles que Lou felibrige, Prouvenço d’aro et, à Toulon, La Targo et le Bulletin des Amis du Vieux Toulon. Son frère, Alexandre Poncy (1823-1870), maçon lui aussi, est l’auteur d’un recueil de Pouesios prouvençalos (Toulon : impr. F. Monge, 1845).
Occitan
Voir les publications de Charles Poncy référencées dans
Le Trobador, catalogue international de la documentation occitane
Français
- Marines. Paris : éditions Lavigne, 1842 [préface de M. Ortolan]
- Le Chantier : poésies nouvelles. Paris : Perrotin, 1844 [préface de George Sand]
- Toulon, faible revue d’une ville forte. Toulon : Monge, 1845
- Poésies de Charles Poncy, ouvrier maçon de Toulon : Marines - Le Chantier. Paris : Société de l’industrie fraternelle, 1846 [nouvelle édition entièrement refondue par l’auteur]
- La chanson de chaque métier. Paris : Cormon, 1850 ; rééd. Portraits de 76 métiers, sur des airs populaires.
- Fragments du Bouquet de marguerites. Toulon, 1851.
- Un coin des Alpes à Moustiers. Toulon : Aurel, 1855
- Marguerite, ou le Frère et la Sœur. comédie en 1 acte, en vers, imitée de Goethe, Toulon : Impr. de E. Aurel, 1858
- Le gabier de Tamaris. Toulon : Milhière, 1862
- Œuvres complètes. Paris, Hachette, 1867-1873, 9 vol. I. Marines, 1867 ; II. Le Chantier, 1868 ; III. Bouquet de Marguerites, 1868 ; IV. La Chanson de chaque Métier, 1868 ; V. Regains, 1868 ; VI.-IX. Contes et Nouvelles, 1869-1873 (contient quelques poésies en occitan)
- La Loire. Toulon : Milhière, 1869.
- Toast à George Sand. Toulon : Milhière, 1876
- Reliquaire. Toulon : Massonne, 1879.
- Toulon après le choléra de 1884. Toulon : Impr. de A. Isnard, 1884
- Choses d’antan et d’aujourd’hui : Tamaris et les Sablettes avant et depuis Michel-Pacha. Toulon : Impr. de A. Isnard, 1889
- 12 lettres de George Sand à Charles Poncy : voir la transcription des lettres en ligne sur le site http://sand.nightangel.fr consacré à George Sand : aller sur le site.
- Correspondance de Charles Poncy à George Sand, Paris, Bibliothèque historique de la ville de Paris, fonds George Sand, G 3112-G 3142
voir la notice dans le Catalogue Collectif de France
- Correspondance de Solange Clésinger-Sand et de Charles Poncy. 1863-1891 BnF Cote NAF 14661-14662
voir la notice dans le Catalogue Collectif de France