A 22 ans, Alidé l’aranaise écrit, compose et interprète son propre répertoire. Découverte dans un clip contre la violence faite aux femmes, elle y montrait déjà une étendue vocale tout à fait impressionnante, une force soul à faire se dresser les cheveux et une manière d’occuper l’espace naturelle et spontanée.
Trois ans plus tard, la voilà qui sort son premier album, dont le titre lui sonna toujours comme une évidence : « Eth Paradís ei en tu ». Ses thèmes : les dérives de la société, la quête de mondes intérieurs, mais aussi et surtout les problèmes de son âge et de sa génération, les interrogations existentielles sur l’amour et la séparation. Des sentiments exacerbés, des sensibilités devenues textes et émotions, toujours servies par une voix et un caractère uniques. Uniques aussi son occitan, son répertoire et ses influences.
Du Val d’Aran, on a un pied en Occitanie, l’autre en Catalogne, et de la hauteur pour voir loin : rumba, reggae, soul, chansons traditionnelles, engagées ou poétiques, des accents de Selah Sue aux mots de Bob Marley…
En 2018, elle publie son deuxième LP
Henerècla, entre rythmes métissés et musiques du monde, chanté en occitan aranais. Et en 2024 son troisième LP,
Arraïtz, avec l'accompagnement d'Iago Pico (qu'il a produit est derniers albums de Tanxugueiras), comme une fête à travers le temps et l'espace en forme de recueil de chansons de tradition orale occitanes mêlées à des productions contemporaines.
Habituée de la scène occitane et catalane, Alidé a joué à travers le monde, en France, en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, en Italie ou aux États-Unis.
Une voix et une personnalité libres, comme l'air frais qui descend de la montagne.
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