mediateca

Bibliotèca : Textes, livres, revues, partitions, manuscrits : l’écrit occitan des origines à nos jours
Licence Licence Ouverte
Armana marsihés
AuteurMarin, Auguste (1860-1904) Directeur de publication
Conio, Antoine (1878-1947). Directeur de publication
EditeurEnri Sardou (Marseille)
G. Dalou (Paris)
Lo Calen (Marseille)
Imp. Pichoun Marsihés (Marseille)
Date d'édition1889/1906 ; 1928/1937
Auteur(s) secondaire(s)Roumieux, Louis (1829-1894)
Astruc, Louis (1857-1904)
Bernard, Valère (1860-1936)
Reboul, Jòrgi (1901-1993)
SujetAlmanachs occitans
Félibrige -- Marseille (Bouches-du-Rhône)
Littérature provençale -- Marseille (Bouches-du-Rhône)
SourceMediatèca occitana, CIRDOC-Béziers AL 9
Période évoquée18..
19..
Type de documentCollection
publication en série
Langueoci
Formatapplication/pdf
DroitsCIRDOC-Institut occitan de cultura
RéutilisationLicence ouverte
Permalienhttp://occitanica.eu/omeka/items/show/13357
Création de la notice2022-07-28 FB
Accéder à la notice au format


Embed

Copiez le code ci-dessous dans votre page web

vignette_marsihes.jpg
Sommaire
Armana marsihés [Revue]
Fondé en 1889 par Auguste Marin (1860-1904), le chef de file du Félibrige marseillais, l'Armana marsihés a eu une existence en deux temps : d'abord de 1889 à 1906, sous la direction de son fondateur, puis plus de vingt ans plus tard, de 1928 à 1937, avec Antoine Conio (1878-1947) et le Calen marseillais.

Publié sur le modèle de l'Armana prouvençau, l'Armana marsihés s'est toutefois développé en réaction contre les tendances dominantes du Félibrige d'alors. Les textes publiés sont en graphie mistralienne, mais en dialecte provençal maritime. 
D'un point de vue idéologique, il permet une expression critique à l'intérieur du Félibrige aussi bien qu'un regard politique de gauche sur l'actualité générale.

La structure et le contenu de l'Armana marsihés sont identiques à tous les almanachs de cette période. Chaque numéro comprend environ 110 pages, dont une centaine de pages de textes, toujours en provençal, et une dizaine de pages d'annonces publicitaires, généralement en provençal.

Le contenu est très divers, on y trouve le calendrier, les proverbes et dictons, les informations sur la vie du Félibrige, les textes concernant l'actualité sociale ou politique, mais la production littéraire est prédominante. L'Armana marsihés se présente comme "l'Armana dei troubaire marsihés", c'est-à-dire le bien commun et l'instrument de création des écrivains provençaux de Marseille. Le sous-titre précise : "recuei de conte, charradisso, cansoun e galejado". Auguste Marin explicite cette définition dans un texte-manifeste en 1899.

Après vingt ans d'interruption, l'Armana est relancé en 1928 par Antoine Conio, il est publié par Lo Calen de Marseille, organisme associatif d'éducation populaire affilié au Félibrige.