Ferré est un personnage important pour Joan Pau Verdier, c'est donc logiquement qu'on le retrouve dans le disque Faits divers, avec la reprise en occitan de Ni Dieu, ni maître qui devient Ni Diu ni mestre. Verdier a, pour ce 33 tours changé d'arrangeur. A la place de Kaufman, il travaille avec Jean-Claude Déquéant, alors orchestrateur dYves Simon. Il bénéficie aussi du groupe de ce dernier : Orphéon, composé de Christian Leroux (guitares), JeanClaude Guselli (basse), Serge Perathoner (claviers) et Dominique Bouvier (batterie). On trouve dans ce disque de très riches orchestrations expliquant les nombreux musiciens de studio présents pour l'enregistrement. L'un d'eux, Gilles Jerome (déjà présent sur L'exil, a son importance puisqu'il est depuis 1974 le musicien de scène de Verdier. La musique est assez ambiguë car elle présente en même temps un aspect rock très intéressant dans faits divers I et II ou Le bal de la folie et un relatif côté folklorique avec Legenda (Légende) et T'aimarai (Je t'aimerai). Côté paroles, Chadeuil n'a composé qu'une seule chanson, Presencias (Présences), tous les autres textes sont de Verdier. Ce disque obtient le Grand prix de l'association de la critique de variétés.