mediateca

Fonotèca : Documents sonores, émissions radios, musique, l’occitan d’hier et d’aujourd’hui à l’écoute
Licence Licence Ouverte
Entretien avec Ernest Capsal / collectage réalisé par l'association La Granja
AuteurLa Granja. Collecteur
Date d'édition1994
Auteur(s) secondaire(s)Capsal, Ernest. Personne interviewée
SujetOccitan (langue) -- Quercy (France)
Histoires de vie
Chansons traditionnelles
SourceMediatèca occitana, CIRDOC-Béziers, collections numériques, fonds La Granja
Type de documentSound
document sonore
Langueoci
fre
Formataudio/mpeg
numérique
Extent00:17:53
DroitsLa Granja
RéutilisationCertains droits réservés
Permalienhttps://occitanica.eu/items/show/60197
Création de la notice2023-05-08 Perrine Alsina
Accéder à la notice au format



Embed

Copiez le code ci-dessous dans votre page web

vignette_ErnestCapsal.jpg
Entretien avec Ernest Capsal [Son documentaire]
Ernest Capsal, né le 12 juillet 1905 et décédé le 23 septembre 2000, était un chanteur du Ségala lotois, de la même région qu’Armand Quercy. Son village, Sainte Colombe, il ne l’a pratiquement pas quitté.

Pourtant le chant est toujours venu vers lui. Sa « formation » musicale s’est faite autour de l’église. Il connaissait l’art campanaire de son village, mais plus encore, il avait hérité du savoir des chantres ruraux. Bien que ne possédant que quelques rudiments du latin, il connaissait parfaitement la messe des morts. Cette activité musicale religieuse a influencé sa posture de chanteur profane. Son timbre de voix clair, son aisance dans les registres aigus, montrent une pratique chantée régulière et importante.

En dehors de sa participation au groupe vocal de l’église, Ernest Capsal était régulièrement invité pour l’animation de noces. Dans sa jeunesse il fut invité à une quarantaine de mariages. Le chanteur invité ne payait pas son repas et devait se tenir à disposition pour chanter en choisissant bien un répertoire adapté au thème du mariage ou à celui de la table, parfois dans un registre humoristique ou joyeux. Le chant identitaire était également approprié à ce contexte. Le type pastourelle avec le Monsieur chantant en français et la bergère, représentant le « petit pays » de proximité, répondant en patois, en fait partie.

Les textes des répertoires appris sur les foires, pendant le service militaire, étaient quelquefois notés sur un cahier manuscrit de chansons. Ernest Capsal possédait son cahier qui lui servait d’aide mémoire pour le large répertoire qu’il pratiquait.
C’est avec son ami Albert Cazard, un de ses voisins accordéoniste que nous l’avions rencontré régulièrement dans des occasions de joyeux rassemblements de voisinage.