Explorar los documents (6996 total)

01.jpg
Scènes languedociennes : La marche du chameau
Vernazobres, Célestin-Zacharie-Marie (1853-1919)
Particion de la Marcha del Camèl (seguida per orchestra) transcrita per lo piano per C.Z. Vernazobres en omenatge als Besierencs.
1.jpg
Partitions et paroles d'Un joubé Pastré soumeilhabo
Les paroles et partitions ici présentées proviennent du deuxième recueil de Noëls patois anciens et populaires, édité en 1902. Cette chanson pan-occitane, présente différentes versions, attestées notamment en Auvergne, dans le Velay ou encore dans le Tarn (Un ser lo pastre somelhava. Recueilli auprès d'André Marty et de Denis Teyssier, Tarn. Cf. Nadals d'Occitània. p58. CORDAE/La Talvera. . 2008.)
vignette_chevalet.jpg
Scènes languedociennes : Le Chevalet
Vernazobres, Célestin-Zacharie-Marie (1853-1919). Auteur.
Particion de la dança del Chivalet (seguida per orquestra) transcrita pel piano per C.Z. Vernazobres en omenatge als Mesòis e als Montpelhierencs.
vignette_349.jpg
Chansons des Treilles, à l'occasion de l'exposition et de l'inauguration du Titan / Junior Sans
Sans, Junior
Chanson des Treilles composée par Junior Sans en avril 1892, pour l'inauguration de la statue du Titan d'Antonin Injalbert au Plateau des poètes à Béziers.

Dans un manuscrit autographe (CIRDOC Mi B-4 TJS-III p.257-263) Junior Sans présente ainsi cette chanson :
« Chanson faite à la grange de Peitavi-Saint-Julien en avril 1892.
La semaine dernière, je trouvais, en fouillant mes vieux papiers une autre Chanson des Treilles que mon pauvre père avait composé et fait imprimer en 1825, à l'occasion du sacre de Charles X, qui fut sacré à Reims, le 29 mai. Une autre Chanson des Treilles, par un vieux troubadour, qui n'était autre que Bourguet le médecin, et pour la même occasion du Sacre.
Ce Bourguet mourut en 1835, le lendemain [du jour] où je venais de faire une chanson sur le choléra. J'étais loin de penser que la chanson achevée, il allait mourir du choléra le lendemain. Cela est la pure vérité ». 

Il précise que pour cette inauguration :
« la Musico royale de Barcelonne (sic) vint rendre sa visite à notre musique la Lyre Biterroise qui était allée à Barcelonne (sic) quelques mois auparavant ».

Il ajoute :
« Ces deux vieilles Chansons des Treilles, après les avoir lues, je les portai chez mon ami et confrère en félibrige Frédéric Donnadieu, qui a de nombreux manuscrits du Docteur Bourguet et qui se propose d'écrire sur ses travaux phonétiques. Moi, je l'ai bien connu car c'était mon médecin quand j'étais tout jeune, et puis, entre chansonniers, ils se connaissaient avec mon père Julien ». 

« Cansou facho à la granjó de Peitavi-Sant-Julian, avril 1892.
La semano passado trouvèri en fourfoulhant mous vièlhs papiés uno autro Cansou de la Trelhos que moun paure paire avio coumposado e facho emprima en 1825, a l'oucasion del sacre de Charles X, que sièguet sacrat à Rheims, lou 29 de mai - Uno autro Cansou de las Treilhos, per un vièlh troubadou, que n'èro autre que Bourguet lou medeci, e per la mème oucasieu del Sacre.
Aquel Bourguet mouriguèt en 1835, lou lendema que venió de faire uno Cansou sul Coulera. Ero lènt de pensa que la Cansou acabado, mouririó del Colera lou lendema. Acò's la puro veritat ».

« Aquelos dos vielhos Cansos de las Treilhos, après las aveire legidos, las pourteri acò de moun amic e counfraire en felibrige Frederic Donnadieu, qu'a fosso manuscrits del douctou Bourguet e que se prepauso d'escrieure sus sous trabalhs fonétics.
Ieu l'ai pla counescut, car èro moun medeci quand èri jouvenet, et pèi, entre cansouniès se couneissiòu ambé moun paire Julian ».
buffatiere_vias_a6394f88fd_1d4a8d0319.jpg
Buffatièira, la danse des soufflets
Centre interrégional de développement de l'occitan (Béziers, Hérault)

Le carnaval constituait autrefois un événement très populaire, notamment dans les villages de l'Hérault. Les divertissement organisés lors de ces réjouissances étaient variés, proposant défilés de chars, fanfares, concours et diverses danses.

Parmi celles-ci, figure le branle des Soufflets (Bofets de la plaine de l'Hérault), parfois aussi connu sous le nom de buffatière (Montagne Noire), ou Bufali (Carcassès). Elle est le plus souvent dansée le Mercredi des Cendres, jour de la dissolution des corps selon l'Evangile, ce qui explique la présence de farine, cendres, ou confettis dans de nombreuses interprétations de la Danse des soufflets. (cf. La fête en Languedoc de Daniel Fabre et Charles Camberoque. Privat, 1977).

Les danseurs, vêtus de chemises et de bonnets de nuit féminins, sont armés de soufflets de cuisine, tandis qu'en tête de cortège, le meneur de la danse, parfois juché sur un âne, porte la plupart du temps un soufflet de forgeron, plus imposant.

Débutant par des farandoles le long des rues, le branle des Soufflets se pratique généralement sur une place, au son du tambourin et du hautbois. Le corps plié en deux, les participants soufflent de leur instrument le bas du dos de leur prédécesseur. Ils se redressent alors et placent leur soufflet de leur main droite, à hauteur de visage, avant se placer l'un à la suite de l'autre de façon à former un rang. Ils entament alors la chanson des soufflets. (cf. Les danses Populaires, les Farandoles, les Rondes, les Jeux Chorégraphiques et les Ballets du Languedoc Méditerranéen de Jean Baumel. Toulouse, 1958).

Nous vous proposons ici les paroles et les pas rapportées par Jean BAUMEL dans son ouvrage (op.cit. P.98-106.) D'une région à l'autre et selon les versions, ce modèle est susceptible d'évoluer. Nous reproduisons ici le texte tel qu'il a été proposé par l'auteur ainsi que sa traduction en français. Vous trouverez également ci-après en gras, une version proposant une orthographe corrigée du texte original.

« E, Jan dansaba san culota/ E, Janetoun san coutilloun »

« Et Jean dansait sans culotte/ et Jeannette sans cotillon (jupon) ».

E Joan dançava sens culòta/ E Joaneton sens cotilhon.

 

Se penchant alternativement de droite à gauche, et de gauche à droite, ils interprètent alors le refrain :

«  E bufa ie au cuou/ Que n'a bien besoun »

«  Et soufflez-lui au derrière/ Il en a bien besoin ».

E bufa li al cuol/ Que n'a ben de besonh.

 

La danse est ensuite complétée par des pas français en avant et en arrière ou des pas de polka selon les versions, sur le refrain suivant :

« Jamaï, gagnan bimboya/ Tant que faren autan./A toutas aquellas fillas/ Ie cau un galan/ Lou pe, lou pe, lou pe. (bis)

« Jamais, ils ne feront fortune/ S'ils continuent à agir ainsi./ A toutes ces filles/ Il leur faut un galant/ Le pied, le pied, le pied. »(les danseurs tapent du pied).

Jamai ganhan « bimboya »/ Tant que faràn aital/ A totas aquelas filhas/ Los cal un galant/ lo pè, lo pè, lo pè. (bis).

« La man, la man, la man ».

« La main, la main, la main ».

La man, la man, la man.

 

Les danseurs élèvent le soufflet de bas en haut :

« A toutas aquellas fillas/ Ie cau un galan ».

«  A toutes ces filles/ Il leur faut un galant. »

A totas aquelas filhas/ Los cal un galant.

 

Les participants font ensuite une ronde avant de se remettre en ligne :

« Toujours me parloun de mas caousses/ Jamaï me las petassoun ».

« Toujours ils me parlent de mes chausses/ Mais jamais, ils ne me les réparent. »

Totjorn me parlan de mas cauças/ Jamai me las pedaçan.

 

Les jeunes hommes terminent leur danse face à face, le corps penché :

«  E bufa ie au cuou/ Que n'a bien besoun »

«  Et soufflez-lui au derrière/ Il en a bien besoin ».

E bufa li al cuol/ Que n'a ben de besonh.

 

Avant de quitter la place, le dos penché, remuant les genoux de l'intérieur vers l'extérieur, en jouant du soufflet.

 

François Dezeuze, dans son ouvrage Saveurs et Gaïtés du Terroir Montpelliérain (Montpellier, 1935, p235.) précise que la danse reprenait parfois après le repas, faisant intervenir pour moitié des porteurs de bougies allumées, pour l'autre des danseurs munis de soufflets, cherchant durant le branle à éteindre ces flammes.

Notons qu'il existe en fait de nombreuses variantes de cette danse, n'ayant le plus souvent en commun que le seul costume (blanc) et l'intérêt pour le séant des partenaires. Ainsi à Portiragnes, les soufflets étaient préalablement remplis de farine, tandis qu'à Bessan, la danse était réalisée par des enfants. (Baumel, op.cit.). Toutes visent également à purifier les des corps avant l'entrée dans la période du Carême.  

vignette_triomphe-Besiers.jpg
Historio de las caritats de Bezies

Pièce de théâtre d'un auteur anonyme présentée dans l'ouvrage Seconde partie du triomphe de Beziers au jour de l'Ascension contenant la Colere ou furieuse indignation de Pepesuc & le discours funebre de son ambassadeur sur la discontinuation des ancienes coustumes ou sont adjoustées les plus rares pieces qui ont esté representées au susdit jour jusques à present imprimé par Jean Martel en 1644.

Le jour de l'Ascension, fête des Caritats à Béziers, donnait lieu à de nombreuses réjouissances dont faisait partie la représentation de pièces de théâtres écrites par des auteurs locaux, la pièce présentée dans ce document a été rédigée et jouée pour cette occasion.

vignette_BullSAB.jpg
Saint-Aphrodise et le chameau
Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers
Article sur la légende de Saint-Aphrodise et de son chameau paru initialement en 1874 dans le Bulletin de la Société archéologique de Béziers.
HLT20.JPG
Bonnefoux, Pierre-Marie-Joseph de (Bon) (1782-1855)
Jobbé-Duval, Émile (1851-1931)
Récit des fêtes des Caritats à Béziers par le Baron de Bonnefoux (1782-1855), capitaine de vaisseau dans la Marine et originaire de Béziers, extrait de son autobiographie : "Mémoires du Baron de Bonnefoux, Capitaine de Vaisseau, 1782-1855, Publiés avec une préface et des notes par Emile Jobbé-Duval", Paris : Plon-Nourrit, 1900.
cantesbiarnese1.jpg
Cantes Biarnéses é Gascounes : Aquéres mountines, Roussignoulét, Dus pastous a l'oumbrétte
Despourrin, Cyprien (1698-1759). Compositeur
Gaston III (comte de Foix ; 1331-1391). Compositeur
Mesplès, Paul Eugène (1849-1924). Compositeur
Partitions et paroles de divers chants gascons et béarnais, édités par l'Escole Gastou-Fébus, association littéraire fondée en 1896.
couv.jpg
Georges, Alexandre (1850-1938)
Partition d'une version béarnaise de l'Hymne occitan Se Canta arrangée pour soprano solo et choeur d'hommes et accompagnement de piano.
sus 700