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Tecimeoc
L’association Tecimeoc (pour Télévision et Cinéma, Méridional et Occitan) est créée en 1977 et dédiée à la promotion et au développement de la télévision et du cinéma méridional et occitan.
Dès l’origine, la publication d’une revue trimestrielle puis mensuelle accompagnera les activités de l’association, ce jusqu’en 1993. Animée par le réalisateur Jean Fléchet, elle devient au fil des années un référent incontournable pour la défense et promotion des cinémas dits « de pays », mais aussi le porte-parole de la cinéphilie au sens large. À ce titre elle est sollicitée dès 1985 par le service culturel de la ville d’Orange pour animer, gérer et programmer une salle de cinéma. Cette dernière devient vite le centre d’une vie cinématographique foisonnante : non contente d’y assurer une programmation, Tecimeoc y organise un festival bisannuel, des rencontres, un atelier de création de films, un concours de scénario… Le tout s’accompagne d’une activité pédagogique offrant une marge d’action sans précédent pour le cinéma de pays : devenue partenaire culturel du Lycée de l’Arc, elle est bientôt chargée par la COSEAC (Commission interministérielle chargée des programmes de l’enseignement du cinéma dans les lycées) de créer le bulletin de liaison des options cinéma des lycées, CinemA3.
Jean Fléchet écrira à propos de Teciméoc, dans le n°79 des Cahiers de la Cinémathèque (mars 2008) :
« Le bilan de Tecimeoc, ce sont vingt-trois années consacrées à la défense et à la promotion d’un cinéma et d’une télévision de culture d’oc. Ensuite, à la défense et à la diffusion du cinéma au sens universel du mot à l’échelle nationale, régionale et locale. Tecimeoc a témoigné à travers sa revue pendant un quart de siècle de la vie des cinémas des pays et des régions. En même temps, l’association a collecté et rassemblé une importante documentation sur l’histoire du cinéma et de l’audiovisuel, particulièrement dans l’espace occitan. Celle-ci constitue des archives que l’on s’emploie à sauvegarder et a abouti à la rédaction d’un livre paru après la disparition de l’association, qui montre le chemin à d’autres initiatives à venir. »
Le livre en question est CinéVaucluse, champ et hors-champ : cent ans de cinéma loin de Paris, dir. Jean Fléchet, Bollène, éd. Tecimeoc, 2003
Le document ci-dessous présente ce qui fut le manifeste de l’association, paru dans le troisième numéro de la revue Tecimeoc, en août 1978. Il est accompagné, en annexe, de l’article « De que volem ?» qui propose une mise au point parue dans la même revue en juin 1980, et d’une nouvelle mise à jour datant de janvier 1987.
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Étude sur l'édition en langue occitane en Aquitaine (InOc, 2013)
Javaloyès, Sèrgi
Albert, Lucia
Ce rapport publié en 2013 sur la situation de l’édition en langue occitane en région Aquitaine (périmètre de l’ancienne région administrative à 5 départements) actualise la précédente étude, très complète, qui portait sur L’édition en langues de France en Aquitaine (ARPEL, 2008).
Cette nouvelle étude se base sur 7 maisons d’édition (Capòc, Fédérop, Letras d’òc & Camins, Novelum, Per Noste, Reclams, Vistedit) et 2 réseaux de diffusion (IDECO, Cairn-diffusion). Le rapport donne des éléments sur la situation économique de l’édition occitane en Aquitaine, fait l’état de la mise en œuvre des préconisations établies dans le rapport de 2008 et en formule des nouvelles.
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Diagnostic et préconisations pour l'édition en occitan et en basque en région Aquitaine (ARPEL : 2008)
ARPEL Aquitaine
Ce rapport publié en 2008 par l’Agence régionale pour l’écrit et le livre en Aquitaine (ARPEL) propose un diagnostic et de nombreuses préconisations sur la base d’une étude menée en 2007 auprès de l’ensemble des acteurs de la filière du livre en occitan et en basque en Aquitaine (périmètre de l’ancienne région administrative à 5 départements).
L’étude est basée sur une cible de 14 éditeurs (13 situé en Aquitaine, 1 en Midi-Pyrénées), 3 diffuseurs, 6 librairies et 5 associations qui représentent la filière régionale du livre en occitan et en basque.
L’état des lieux s’intéresse à l’économie du livre occitanophone et bascophone et sur la situation de ses acteurs (formes juridiques, chiffres d’affaires, emplois, stratégies éditoriales et de diffusion, aides publiques, etc.)
La seconde partie établit une liste de préconisations en direction des pouvoirs publics mais surtout des acteurs de la filière avec de nombreuses préconisations en matière de production éditoriale, commercialisation, promotion et diffusion.
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Carnaval de Limoux 2010 : jugement de Titoulet
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Le jugement de 2010 présente la particularité de se présenter, en grande partie, comme la lecture du testament de l'accusé. Ainsi celui-ci dit vers quoi il veut diriger son argent ce qui lui vaut, fait extrêmement rare, de rester sauf. Néanmoins sera brûlé son clône.
D'autre part en début de jugement il est fait un rappel de l'affaire Botul, invention de ce personnage par des journalistes parisiens, et dont Bernard-Henri Lévy s'était servi de référence de manière tout à fait sérieuse sans avoir vérifié ses sources donc.
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Carnaval de Limoux 2008 : jugement de la noce
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 2008 le jugement est très politique. En effet, cette année-là le soir du jugement coïncide avec un soir de résultat d'élections municipales. Or à Limoux cette année-là seul a présenté une liste le maire sortant. Cette situation particulière donne donc lieu à des commentaires dans le jugement du carnaval.
Outre cela, il est aussi question du nouveau mariage de Nicolas Sarkozy. La comparaison est filée tout au long du jugement au cours duquel il est aussi question de la nouvelle gendarmerie et des départs et renouvellements des commerçants en centre ville.
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Carnaval de Limoux 1986 : jugement de « las popas »
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 1986 c'est une paire de seins qui est accusée : « las popas ». À Limoux, ce nom fait référence à un pont de la ville qui s'appelle le pont des poupes, sous lequel les femmes avaient l'habitude d'aller laver le linge.
Dans ce jugement on retrouve donc ce pont avec l'histoire qui veut que quand les femmes allaient faire la lessive les hommes n'avaient qu'à se mettre sur le pont pour observer leurs seins pendant qu'elles travaillaient. Cet argument est donc retourné contre les femmes qui feraient exprès de se montrer ainsi. Les débats dérivent pour en arriver au fait que les femmes allaitent de moins en moins et que par conséquent les seins ne sont plus là que pour faire joli voire être utilisés dans la publicité pour qu'on y prête plus d'attention.
Une tentative de démonstration scientifique tendrait à prouver dans les arguments des avocats que dans le lait maternel se trouverait tout ce qui fait le caractère des futurs adultes. En poussant l'argument jusqu'au bout ils en arrivent à la conclusion que ceux qui auront bu du lait de vache se retrouveront avec des cornes. Allusion on ne peut plus claire à l'adultère et hommage aux cocus.
Ils en arrivent même à accuser ces seins du coulage du Rainbow Warrior, bateau de Greenpeace coulé en Nouvelle-Zélande par les services secrets fançais.
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Carnaval de Limoux 2004 : jugement de la Poupée
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Dans les accusations contre la Poupée en 2004 on voit apparaître la grippe aviaire, la vente de maisons aux anglais à des prix exorbitants et le Recteur d'Académie qui demande la suppression du carnaval.
Justement sur le thème précis du carnaval de Limoux deux points chauds sont soulevés : le scandale du défilé de strip-teaseuses lors d'une sortie de 11h et le fait que de plus en plus les sorties des bandes soient applaudies.
D'un autre côté les travaux de refonte des trottoirs de la ville pour changer les tuyaux de gaz sont sujets à des sous-entendus scatologiques.
Enfin un hommage est rendu au personnel médical qui a œuvré pendant la canicule de l’été 2003.
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Carnaval de Limoux 1987 : jugement de la Gisèle
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

En 1987, la Gisèle sera accusée de tous les maux limouxins, et au-delà, et dans tous les domaines : les ministres qui ne sont pas bons, les manifestations d'étudiants, la fermeture des boutiques, cinq professeurs en moins au collège, la vente de l'usine Soubirous aux enchères, le rachat de Myrys par Bata (entreprise anglaise), le même problème à la tuilerie, mais aussi le meilleur pétanqueur limouxin qui se fait mettre Fanny et toutes les maladies de l'année passée (à la vigne, aux fruits, aux enfants, aux hommes…).
L'année 1987 correspond aussi à la première apparition du SIDA dans le jugement de carnaval. Découvert quelques mois plus tôt, il fait partie du lot des choses que l'on voudrait voir brûler avec la Gisèle. Avec le SIDA vient le thème du préservatif et cette question qui inquiète le Tribunal : si les femmes prennent la pilule et les hommes doivent se mettre des préservatifs, comment se feront les enfants à Limoux ?
Néanmoins, si de tout ceci la Gisèle porte la culpabilité, deux points essentiels pèsent dans la balance de la Défense : il ne semble pas possible de brûler une femme et d'autre part qui mieux qu'elle pour faire de la publicité au carnaval, à la blanquette etc.
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Carnaval de Limoux 1988 : jugement du couple de « C'est à boire »
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Dans le jugement de ce couple, « C'est à boire », en 1988, c'est plutôt l'ivrognerie et la boisson (alcoolisée) qui sont jugées que les deux personnages.
Il est admis que l'ivrognerie n'est pas un péché capital. Mais d'un autre côté il est fait une liste des personnes répondant aux caractéristiques des pécheurs qui permet de faire un clin d’oeil aux pâtissiers et bouchers de Limoux.
Le SIDA est encore présent dans ce jugement mais celui-ci laisse entrevoir des espoirs pour l'année à venir.
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Carnaval de Limoux 1989 : jugement des Bœufs
Beluga de Limós
Tous les ans, après presque trois mois de festivités toutes les fins de semaines, le carnaval de Limoux prend fin avec comme apogée la nuit de la Blanquette. Ce dimanche-là à minuit carnaval, qui a siégé toutes ces semaines sur la place de la République, est jugé.

Ces jugements permettent de régler en place publique tous les problèmes de la société limouxine de l’année écoulée. Parfois, il est compliqué de comprendre et d’expliquer les allusions, les noms de villages ou de personnes, car ils font références à des lieux, des personnages ou des événements locaux. Mais ces jugements permettent aussi de faire un récapitulatif des événements internationaux et nationaux majeurs de l’année.

Carnaval est invariablement accusé de tous les maux, quel qu’en soit le niveau, local, national ou international, jugé coupable et exécuté.

Dans ce jugement des Bœufs de 1989 il est question de la nouvelle caserne des pompiers, de la sécheresse de l'année passée, de la vente de l'usine Chausseria, du nombre trop important d'élections, du changement de président du comité de carnaval mais aussi d'un projet de bouteille de blanquette géante sur le Taich, de Brigitte Bardot et de la protection des animaux, et de la folie des projets proposés par les différents candidats aux élections. D'autre part des compliments sont faits aux organisateurs de la Nuit de la Chouette.
Enfin, comme dans tous les jugements les grivoiseries sont au rendez-vous quand ce taureau est déclaré sacré car il rend hommage à tous les cocus de Limoux en référence à ses cornes.
sur 6