L’ambition est d’affirmer cet espace comme un territoire de projets à l’échelle européenne, de défendre d’une même voix des projets essentiels pour le développement équilibré et durable, d’améliorer la compétitivité internationale tout en plaçant les personnes au coeur de l’action et de devenir un pôle d’innovation et de croissance grâce aux liens tissés entre centres technologiques, scientifiques et culturels. Un effort particulier a été développé pour renforcer la coopération culturelle entre les territoires membres, avec plusieurs concrétisations à la clé : création d’un portail Culture de l’Eurorégion, mise en place de Journées Culturelles Eurorégionales, développement d’un réseau de musées et de centres d’art contemporain, création d’un itinéraire du patrimoine industriel de l’Eurorégion…
Arc Nòrd Mediterranèa, c'est l'histoire d'une rencontre. Une rencontre entre les instruments et les répertoires traditionnels du nord de la Méditerranée, mais surtout entre les langues et cultures de ce même espace.
Il voit le jour en 2016, suite à l’envie commune des groupes Mar e Montanha (Occitanie), Xeremiers de Sóller (Îles Baléares), Sons de la Cossetània (Catalogne) et Totarella (Calabre) de mettre en place un véritable projet musical autour des instruments spécifiques aux quatres territoires. Il reçoit, depuis 2017, le soutien de l'Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, dans le cadre de son appel à projet culture.
Le groupe Arc Nòrd Mediterranèa propose quatres formules combinables:
Le Tribunal Carniboro de Toulouso est un jugement de carnaval en un acte rédigé par Pierre Trousseu en 1867.
On ne sait pas grand chose de cet auteur, si ce n'est qu'il a été maire de la commune de Cassagnes dans les Pyrénées-Orientales occitanophones entre 1892 et 1896.
Le texte met en scène un jugement où l'accusé, Bonifaço Coutoun, se voit reprocher d'être soumis à sa femme, allant même jusqu'à être battu par elle, compromettant ainsi la « dignité de l'homme » selon le tribunal.
Comme dans tous les jugements de cette époque les doubles sens et les ambiguïtés sont nombreuses alimentant ainsi le registre comique sur lequel le texte est bâti.
Le jugement se clôt sur la déclaration de culpabilité de l'accusé, condamné à devoir errer à dos d'âne à travers la ville le jour du mercredi des Cendres qui marque le début du Carême, période de jeûne et d'austérité.
La signification de l'appellation « tribunal carniboro » est incertaine, bien que de nombreux textes associés au carnaval de Toulouse au cours du XIXe siècle en soient dotés. Plusieurs hypothèses, probablement complémentaires, peuvent être retenues pour l'expliquer.
L'appellation « carniboro » pourrait être interprétée littéralement dans son sens de « mangeur de chair », le tribunal marquerait ainsi une opposition avec les valeurs de jeûne suivi lors du Carême.
On peut également y voir un sens proche de celui de « boucher », où le rôle de ce tribunal loufoque ne serait que de juger coupables tous les accusés qui viendraient y être présentés.
Jean-Yves AGARD est diplômé d’un Doctorat en sociologie (anthropologie sociale) Université de la Sorbonne – René Descartes, Paris V, 2004.
En cohérence avec sa formation méthodologique en anthropologie, fondée principalement sur des approches qualitatives ethnographiques, il se spécialise dans l'analyse de la diversité, de l'identité, de la culture et de la socialisation professionnelle dans les organisations.
Au sein du champ des "Industries créatives", ses recherches l'amènent à s'interroger d'une part sur les liens entre la mobilisation d'identités culturelles, en questionnant notamment le rôle des idiomes dans la cohésion sociale (sentiment d'appartenance), et l'attractivité des territoires (exemple du Périgord en Région Aquitaine- narration des territoires) ; et d'autre part sur la rencontre de l'altérité en milieu professionnel en observant la socialisation des acteurs en situation de mobilité nationale et internationale dans les organisations et leurs capacités adaptatives dans leurs nouveaux milieux culturels.
Il a ainsi travaillé sur les cadres expatriés, les trajectoires et les carrières d'artistes.
Jean-Yves Agard enseigne actuellement au sein de la KEDGE Business School à Bordeaux (découvrir le site ICI).
Sa Xerxa de teatre infantil i juvenil de les Illes Balears (le Réseau de théâtre jeune public des Îles Baléares) est un organisme à but non lucratif qui, depuis 2003, a comme objectif de structurer et de promouvoir l’offre théâtrale pour la jeunesse partout aux Îles Baléares. Sa Xerxa participe aux initiatives publiques et privées ayant pour objectif de favoriser les arts du spectacle, les loisirs et les manifestations artistiques et culturelles en général, et contribue à leur promotion.
Le projet phare de Sa Xerxa est la FIET - Fira de teatre infantil i juvenil de les Illes Balears (le Festival de théâtre jeune public des Îles Baléares), organisé à Vilafranca de Bonany depuis 2002. La FIET rassemble des milliers de personnes et des dizaines de troupes et de professionnels du théâtre et transforme Vilafranca en une vitrine du théâtre jeune public produit aux Îles Baléares et au-delà. Pendant ces années, d’autres projets sont promus, notamment la Mostra de Formentera, le Festival Barruguet de Santa Eulària des Riu sur l’île d’Ibiza, le Festival de teatre per a fiets i fietes de Maó ou le Festival d’Estiu de Montuïri. Sa Xerxa encourage aussi la création théâtrale, avec le prix Guillem d’Efak pour les textes de théâtre jeune public, ainsi que la production avec le Concours de production d’Efak (PD’F) et le concours BÒTIL de productions théâtrales et littéraires.
Par ailleurs, Sa Xerxa favorise la diffusion théâtrale partout dans les îles à travers le circuit Teatre Als Pobles (Théâtre dans les villages), qui permet aux organismes locaux et aux institutions éducatives de proposer du théâtre de qualité pour les plus petits.
Découvrir les actions de Sa Xerxa sur son site internet : http://www.saxerxa.org/ca
La programmation artistique se base sur deux axes fondamentaux :
- La culture populaire : comprise comme celle qui élargit la base sociale de la culture, en lui permettant de toucher de nouveaux collectifs et publics.
- Les musiques du monde, avec une attention particulière apportée à la Méditerranée.
Parallèlement, l’espace des professionnels est un point privilégié, un forum de rencontre entre artistes et créateurs, programmateurs, gestionnaires culturels, institutions, entités du 3e secteur,associations et entreprises du secteur de la culture.
Jean-Jacques Castéret est directeur de l’ethnopôle Institut Occitan Aquitaine et Chercheur associé au laboratoire Identités, territoires, expressions, mobilités (ITEM, EA 3002) de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour.
Il développe dans le cadre de ses missions d’ethnopôle des programmes publics d’inventaire et de valorisation numérique du PCI et des fonds d’archives orales (voir les sites Sondaqui.com et Pci-lab.fr). Il anime le Séminaire annuel en ethnomusicologie de la France (InOc Aquitaine / Département du Pilotage de la Recherche et de la Politique Scientifique (DPRPS) du Ministère de la Culture).
Chargé de cours à l’Université Toulouse Jean Jaurès, il est par ailleurs l’auteur de nombreux ouvrages et articles, dont le récent « La polyphonie dans les Pyrénées gasconnes, Tradition, évolution, résilience » dans lequel il explore les performances polyphoniques aux plans historique, anthropologique et musicologique.
Il est également créateur et chanteur de l’ensemble de polyphonie Balaguèra.