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Recueil n° 55 de l'abbé Séguier sur l'occitan parlé dans les Cévennes, contient des traductions de textes occitans
Séguier, René (1705-1767 ; abbé)
On y remarque notamment des mémoires sur la langue cévenole, et un dictionnaire de cette langue ; les mots sont rangés sans aucun ordre. Une partie de ce dictionnaire a été publiée en 1879 par J. Bauquier, sous forme de supplément au dictionnaire languedocien-français de d'Hombres (Revue des langues romanes, 3e série, t. II (1879), pp. 297-300) ; aux feuillets 40-51 le morceau suivant : L'esclipse dou souleu en 1706, pouème burlesque, de Mr Coye, d'Arles. » Autre titre du même poème : « L'evanouissamen de Phebus, ou l'esclipse dou souleu en 1706, pouème burlesque. » Ce manuscrit est l'œuvre de l'abbé Joseph Séguier ; voir à ce sujet un article de Bauquier (Revue des langues romanes, 3e série, t. III (1880), p. 65). De la main de l'abbé Séguier.
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Recueil Séguier n° 52 sur la langue et la littérature languedociennes
Séguier, René (1705-1767 ; abbé)
Recueil sur la langue et la littérature languedociennes. — Notice et grammaire (f. 1-21). — Listes de mots (f. 22-42). — « Réflexions sur notre langue » (f. 32). — A la suite, traduction en languedocien de différents auteurs de l'antiquité : Anacréon, Bion, Moschus, Théocrite, satires d'Horace, dialogues de Lucien ; ces traductions sont tantôt en prose, tantôt en vers ; quelques morceaux ont été traduits plusieurs fois. Ce manuscrit est de la main du frère de Séguier, l'abbé Joseph Séguier, et tout ce qu'il renferme est vraisemblablement son œuvre ; ces poésies seront prochainement publiées par M. A. Roque-Ferrier. Voir à ce sujet, un article de J. Bauquier : les Provençalistes du XVIIIe siècle, dans la Revue des langues romanes, 3e série, t. III (1880), p. 67.
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Enregistrements sonores en occitan de la collection des Archives de la parole (1911-1914) / par Ferdinand Brunot
Brunot, Ferdinand (1860-1938)
Créées en 1911 par le grammairien et historien de la langue française Ferdinand Brunot, les Archives de la parole furent la première institution en France à collecter et sauvegarder la documentation sonore. Poursuivant un projet d'Atlas phonographique de la France, Ferdinand Brunot mène des enquêtes dialectologiques de terrain. Seules trois missions sont finalement menées en 1912-1913, dont une en Limousin centrée sur la dialectologie occitane (août 1913)

Le fonds de l'enquête phonographique en Limousin est constitué de 72 enregistrements sonores réalisés par Ferdinand Brunot entre le 22 juillet et le 30 août 1913 en Corrèze. Il représente un des plus anciens et des plus précieux témoignage de l'oralité occitane vivante à la veille de la guerre de 1914-1918. Ferdinand Brunot a notamment enregistré plusieurs personnalités du Félibrige limousin, comme Eusèbe Bombal ou Marguerite Genès. 
Parallèlement à l'enquête de terrain en Limousin, Ferdinand Brunot a produit plusieurs enregistrements en occitan dans le cadre des enregistrements de personnalités en studio à la Sorbonne. 

Le fonds des Archives de la parole, aujourd'hui conservé à la Bibliothèque nationale de France (Département de l'audiovisuel) a été intégralement numérisé par la BnF et rendu disponible dans Gallica (gallica.bnf.fr). Les ressources listées ci-dessous représentent l'ensemble des enregistrements en occitan du fonds des Archives de la parole (72 enregistrements provenant de l'Enquête phonographique en Limousin et 8 provenant des enregistrements en studio à la Sorbonne).

En savoir + sur l'histoire des Archives de la parole et les collections conservées à la BnF : 


Consulter la fiche de fonds : Bibliothèque nationale de France. Département de l'audiovisuel, Sous-fonds : [Archives de la parole]. [Enquête phonographique en Limousin]
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« Cent parlars que ne fan qu'un… » ? Une histoire des enquêtes sur l’occitan de la Révolution à nos jours

Cet article "Corpus" propose une synthèse historique sur les grandes enquêtes linguistiques intéressant la langue occitane menées depuis la Révolution française jusqu’à nos jours. Il décrit et signale également la documentation et les archives liées aux différentes enquêtes et vous donne accès à la documentation disponible en ligne. 

1/ « L’Enquête sur les patois » ou « Enquête de Grégoire » (1790-1794)


Source : http://www.bib-port-royal.com/gregoire.htmlL'enquête menée de 1790 à 1794 par l'abbé Henri Grégoire (1750-1831), député de l'Assemblée constituante puis de la Convention nationale n'est pas une enquête administrative de statistique officielle, même si elle est soutenue par les institutions révolutionnaires. L’abbé Grégoire mène un projet à visée politique et dont le but est clairement un « inventaire avant disparition » (Merle, 2010). Le questionnement sur les « patois » s'accompagnait d'ailleurs de nombreuses demandes relatives aux mœurs et à la moralité du peuple. Pour autant, l’entreprise de l’abbé Grégoire est bien la première enquête s’intéressant à la sociologie linguistique de la France, avec un questionnaire comportant quarante-trois rubriques. L'enquête Grégoire sollicitait les sociétés patriotiques des Amis de la Constitution et non les administrations.
Elle donna lieu au Rapport sur la nécessité d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française, présenté par l’abbé Grégoire au nom du Comité d’Instruction publique devant la Convention nationale le 16 prairial an II.

> Sources et fonds documentaires :

Les matériaux et documents produits pour l’enquête (réponses à la circulaire de l’abbé Grégoire, envoi d’imprimés en langues de France) sont répartis entre deux fonds documentaires :

- Bibliothèque de la Société de Port-Royal - Fonds de l’abbé Henri Grégoire >> fiche de fonds

- Bibliothèque nationale de France, NAF 2798 >> fiche de fonds

> Documentation en ligne sur Occitanica :

Voir tous les documents sur l’enquête Grégoire disponibles sur occitanica

> Bibliographie :

Voir tous les documents ayant pour sujet l’enquête Grégoire dans le Trobador, catalogue collectif de la documentation occitane.


2/ Enquête impériale sur les patois, aussi appelée « Enquête de Coquebert de Montbret » (1807-1812)

 

Source : Page de titre des Mélanges sur les langues, dialectes et patois (coll. CIRDÒC-CAC 7763) L'Enquête impériale sur les patois, menée entre 1807 et 1812, est la première enquête de linguistique officielle, organisée par le bureau de la Statistique du ministère de l'Intérieur. Elle a été conduite par le savant Charles-Etienne Coquebert de Montbret et son fils Eugène, grands érudits et spécialistes des langues. La méthode de l'enquête est très différente de celle de l'enquête de l’abbé Henri Grégoire qui poursuivait un but politique plus que sociolinguistique ou scientifique, celui de prouver « la nécessité » et de trouver « les moyens d'anéantir les patois et d'universaliser l'usage de la langue française ». L’enquête impériale met en place une méthode proche de la dialectologie moderne en demandant, commune par commune via l’administration départementale, la traduction systématique d’un même texte, la Parabole de l'enfant prodigue. Interrompue en 1812, elle est resté inachevée.

Une partie des traductions de la Parabole de l’enfant prodigue en langues de France recueillies au cours de l’Enquête impériale a été publiée par Eugène Coquebert de Montbret dans les Mélanges sur les langues, dialectes et patois  : renfermant, entre autres, une collection de versions de la Parabole de l'enfant prodigue en cent idiomes ou patois différens, presque tous de France… Paris : Delaunay, 1831.

Les archives de l’enquête ont été dispersées, une partie semble perdue. La documentation sauvegardée se trouve pour une bonne partie au sein du fonds Charles-Etienne et Eugène Coquebert de Montbret à la Bibliothèque municipale de Rouen, à la Bibliothèque nationale de France, aux Archives nationales et dans plusieurs Archives départementales.

> Sources et fonds documentaires

- Bibliothèque Municipale de Rouen, Fonds Coquebert de Montbret … >> fiche de fonds

- Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, «  Notes et documents sur les patois de la France » : NAF 5910-5914 >> Fiche de fonds

- Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Collection Coquebert de Montbret (volumes « Linguistique ») : NAF 20080-20081 >> Fiche de fonds

- Archives Nationales, F/17/1209 :  “Enquête sur les patois”

> Documentation en ligne sur Occitanica :

Voir tous les documents sur l’Enquête impériale sur les patois disponibles sur occitanica

> Bibliographie :

Voir tous les documents ayant pour sujet l’Enquête impériale sur les patois dans le Trobador, catalogue collectif de la documentation occitane.


3/ Enquête du Ministère de l'Instruction publique, dite « Enquête de Victor Duruy »


Victor Duruy, ministre de l’Instruction publique sous le Second Empire de 1863 à 1869, lance en 1864 une enquête statistique destinée à mieux connaître la situation de l’enseignement primaire en France. L’enquête de 1864 se démarque des enquêtes précédentes par le degré de précision du questionnaire, destiné à dresser un tableau très précis de la situation de l’enseignement primaire en France. Par la circulaire du 28 mai 1864, le ministre Duruy adresse aux préfets un questionnaire qui devait être renseigné par les inspecteurs primaires, les inspecteurs d’académie et les recteurs, devant y ajouter un rapport d’ensemble concernant leurs circonscriptions scolaires.

Pour la première et la seule fois dans l’histoire de la statistique scolaire en France, le questionnaire comprend une rubrique sur les “idiomes et patois en usage” :

“ Existe-t-il des écoles où l’enseignement est encore donné en patois exclusivement ou en partie ? Nombre des écoles où l’enseignement est donné en totalité en patois ? En partie seulement ? Combien d’enfants savent le parler sans pouvoir l’écrire ? Quelles sont les causes qui s’opposent à une prompte réforme de cet état de choses ? Quels sont les moyens à employer pour le faire cesser. Joindre au rapport un fragment du patois ou de l’idiome avec la traduction littérale.” (circulaire du 28 mai 1864, publiée dans : Bulletin administratif du ministère de l’Instruction publique, nouvelle série, t. I, Paris, 1864).

Les directives données en font une enquête statistique particulièrement précise et développée et surtout, en intégrant dans un questionnaire précis sur les usages linguistiques dans les écoles et parmi les enfants, l’enquête Duruy produit jusqu’à l’enquête INSEE “Étude de l’histoire familiale” de 1999, la seule matière documentaire permettant une connaissance statistique assez précise de la situation sociolinguistique à l’échelle de la France.

> Sources et fonds documentaires :

Archives Nationales F/17/3160 : Instruction publique : “Statistique. États divers.” Ce dossier donne le résumé par département des réponses données à l’enquête du Ministère de l’Instruction publique de 1864. Les réponses à l’enquête du Ministère de l’Instruction publique de 1864 semblent ne pas avoir été conservées.


4/ La mission Tourtoulon-Bringuier (1873-1875)


En 1873, Charles de Tourtoulon et Octavien Bringuier, deux philologues félibres de l’école de Montpellier entreprennent une mission pour la Société pour l'étude des langues romanes, soutenue par le ministère de l’Instruction publique (arrêtés ministériels du 2 mai et du 11 juin 1873) en vue de déterminer la limite entre la langue française et la langue occitane ou domaine d’oïl et domaine d’oc. La mission Tourtoulon-Bringuier est la première grande enquête linguistique nationale fondée sur une enquête de terrain armée d’une méthodologie scientifique : les études sont menées sur les lieux mêmes, par les mêmes personnes, afin que le même esprit préside à l'ensemble des recherches, et aussi pour que les nuances phonétiques, si difficiles à noter exactement, le soient par les mêmes personnes. Ils mettent au point un alphabet phonétique et des critères linguistiques déterminés par avance.

L’Enquête Tourtoulon-Bringuier est menée au cours de deux missions : la première de l’embouchure de la Gironde jusqu’en Creuse, puis une seconde de la Creuse jusqu’en Allier. Seule la documentation de la première enquête est connue et accessible. Elle concerne 150 communes d’enquête et environ 500 personnes interrogées.

Les résultats de l’enquête Tourtoulon-Bringuier, publiés en 1876 dans un rapport au Ministre de l’Instruction publique intitulé “Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl” amèneront à repenser la conception des frontières linguistiques de façon non linéaires mais forcément approximatives.

L’école philologique de Paris dirigée par Gaston Paris et Paul Meyer lancent une contre-enquête dans le département de la Creuse, menée par Antoine Thomas (40 communes du sud de la Creuse).

La mission Tourtoulon-Bringuier, menée sous l’égide de la Société pour l’étude des langues romanes, qui s’oppose à l’école philologique de Paris, et dont les membres étaient proches, voire actifs dans la renaissance occitane félibréenne, se démarque également dans ses motivations idéologiques, comme l’a noté Guylaine Brun-Trigaud : “Son but officiel consistant à déterminer la limite oc-oïl pour toute la France, mais on peut penser qu’il s’agissait par ce biais d’évaluer le territoire que pourraient légitimement revendiquer les félibres, qui, depuis 1854, prônaient un retour de la langue et de la culture occitanes, autour de la personnalité de Mistral” (“Les enquêtes dialectologiques sur les parlers du Croissant : corpus et témoins”, Langue française. Vol. 93, n°1, 1992. En ligne)

> Documentation publiée :

Étude sur la limite géographique de la langue d'oc et de la langue d'oïl Premier rapport à M. le Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts. Extrait des Archives des Missions scientifiques et littéraires, troisième série - tome troisième, Paris, Imprimerie Nationale, 1876. >> En ligne

> Sources et fonds documentaires :

Archives nationales F/17/2943 : Ministère de l’Instruction publique : Octavien Bringuier - Dossier sur la mission en France ayant pour but d’étudier la limite entre les parlers d’oc et les parlers d’oïl.

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Lettres à Grégoire sur les patois de France
Grégoire, Henri (1750-1831)
Gazier, Augustin (1844-1922)
De 1790 à 1794, l'abbé Henri Grégoire, député à la Constituante puis à la Convention, mène la première grande enquête sur les langues parlées en France. Il adresse le 13 août 1790 une lettre-circulaire aux différentes sociétés patriotiques contenant quarante-trois questions relatives aux usages linguistiques et aux mœurs des habitants des provinces. Si l'entreprise de Grégoire s'inscrit clairement dans un projet politique d'uniformisation linguistique et « d'anéantissement des patois », la documentation produite par Grégoire pour son enquête représente une source importante pour la connaissance de la situation sociolinguistique de la France au moment de la Révolution. L'enquête donna lieu au Rapport sur la nécessité d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française, présenté par l’abbé Grégoire au nom du Comité d’Instruction publique devant la Convention nationale le 16 prairial an II.

À partir de 1874, Augustin Gazier (1844-1922), maître de conférence à la Sorbonne, dirige la bibliothèque de la Société de Port-Royal à Paris qui conserve une grande partie des correspondances et archives de l'abbé Grégoire (en savoir + sur le fonds de l'abbé Henri Grégoire conservé à la Bibliothèque de la Société de Port-Royal). Il entreprend la publication des réponses envoyées à l'abbé Grégoire dans le cadre de son enquête linguistique. Les « Lettres à Grégoire sur les patois de France » ont été publiées par Augustin Gazier dans la Revue des langues romanes en quinze livraisons de 1874 (série 1, t. V) à 1879 (série 3, t. I) puis publiées en monographie en 1880 :
Augustin GAZIER, Lettres à Grégoire sur les patois de France, 1790-1794 : documents inédits sur la langue, les moeurs et l’état des esprits dans les diverses régions de la France au début de la Révolution ; suivi du Rapport de Grégoire à la Convention… Paris : A. Durand et Pedone-Lauriel, 1880 (reprint : Genève : Slatkine, 1969).

Consulter les « Lettres de Grégoire sur les patois de France » (Revue des langues romanes, 1874-1879) 

[1] RLR, 1874, série 1, t. V : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19828x/f422
Contient : introduction d'A. Gazier ; réponse d'Auguste RIGAUD, Montpellier, 28 janvier 1791 ; réponse de la Société des Amis de la Constitution, Carcassonne, s. d.

[2] RLR, 1874, série 1, t. VI : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198298/f581
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution, Carcassonne, s. d. (suite).

[3] RLR, 1875, série 1, t. VII : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19830g/f111
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution, Carcassonne, s. d. (suite et fin ; réponse de François Chabot, Saint-Geniès, Aveyron, 4 septembre an II [1792].

[4] RLR, 1875, série 1, t. VIII : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19831t/f71
Contient : réponse d'aun anonyme, s. l., s. d. [Bas-Languedoc, Roussillon ou Cerdagne] ; réponse de Sénard, Toulouse, 1er septembre 1790 ; réponse de la Société des Amis de la Constitution d'Auch, département du Gers, s. d.

[5] RLR, 1876, série 2, t. I : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198325/f276
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution d'Auch, département du Gers, s. d. (suite)

[6] RLR, 1876, série 2, t. II : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19833h/f28
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution d'Auch, département du Gers, s. d. (suite et fin) ; réponse de Grégoire curé des Palais, Valence-d'Agen, 27 février 1791 ; réponse de Chaudon, Mézin (Lot-et-Garonne), 30 messidor an II [18 juillet 1794].

[7] RLR, 1877, série 2, t. III : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19834v/f178
Contient : réponse de Pierre Bernadau, Bordeaux, 4 septembre 1790 (et aussi : traduction en occitan par P. Bernadau de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, 10 septembre 1790).

[8] ibid. : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19834v/f230
Contient : réponse de Pierre Bernadau, Bordeaux, sept. 1790-janvier 1791 (suite) ; réponse de la Société des Amis de la Constitution de Mont-de-Marsan (dépt. des Landes), s. d.

[9] RLR, 1877, série 2, t. IV : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198356/f213
Contient : réponse de la Société des Amis de la Constitution de Mont-de-Marsan, s. d. (suite) ; réponse de la Société des Amis de la Constitution du club de Périgueux (Dordogne), Périgueux, 28 novembre 1790 ; réponse du citoyen Dithurbide (sur le basque), Lectoure, 1er messidor an II [19 juin 1794] ; réponse de la Société des Amis de la Constitution de Maringues (Puy-de-Dôme), s. d. ; réponse de la Société des Amis de la Constitution, Limoges, 6 novembre 1790.

[10] RLR, 1878, série 2, t. V : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19836j/f9
Contient : réponse de Colaud de la Salcette, district de Dire (dépt. de la Drôme), 12 janvier 1792 ; Claude-François Achard, « Syntaxe de l'idiome provençal » présentée au Comité d'Instruction Publique, 1794.

[11] ibid.http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19836j/f237
Contient : Claude-François Achard, « Syntaxe de l'idiome provençal » (suite) ; réponse de Lorain fils, district de Saint-Claude (dépt. du Jura), 14 septembre 1790 (dialectes bourguignons) ; réponse de Joly, Saint-Claude (dépt. du Jura), 7 septembre 1790 ; réponse de M.-J.-P. Rochejean (Jura ; Ardèche), 15 mars 1791.

[12] RLR, 1878, série 2, t. VI : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19837w/f51
Contient : réponse de M.-J.-P. Rochejean (Beaumarchais, Seine-et-Marne ; Sully, Loiret), 15 mars 1791 ; (notes de Grégoire) patois de Maconnais, Dombes, Bresse ; (notes de Grégoire) Bourguignon ; réponse de Bernardet, Mazille (Saône-et-Loire), 28 décembre 1790 ; réponse d'Oberlin, Strasbourg, 28 août 1790 (dialecte d'Alsace) ; réponse d'Aubry curé de Bellevaux (duché de Bouillon, région wallonne), 26 février 1792.

[13] ibid. : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k19837w/f169
Contient : réponse d'Aubry curé de Bellevaux (duché de Bouillon, région wallonne), 26 février 1792 (suite : Dictionnaire du patois du duché de Bouillon ; Conjugaison des verbes wallons).

[14] RLR, 1879, série 3, t. I : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198387/f53
Contient : réponse de J.-B. Hennebert, Saint-Omer, 21 novembre 1790 (dialectes de l'Artois) ; réponse de Vincent Poupart, Sancerre, 9 septembre 1790 (dialectes du Berry) ; réponse de Pressac, curé, Saint-Gaudent (dialectes du Poitou, dépt. de la Vienne), s. d.

[15] ibid. :  http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k198387/f183
Contient : réponse de Pierre Riou, laboureur à Plougonoil, 17 octobre 1790 (breton) ; réponse de [Lequinio ?], s. l., s. d. (breton) ; Appendice : Rapport de Grégoire à la convention ; lettres reçues par Grégoire après 1791.

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Recueil de pièces éparses écrites par Frédéric Mistral
Mistral, Frédéric (1830-1914)

Recueil écrit par Frédéric Mistral conservé par l'Académie des Sciences Lettres et Arts de Marseille. C'est une ébauche du discours de Frédéric Mistral aux Jeux floraux d’Apt en 1862, publié dans l’Armana prouvençau de 1863, p. 13-26.

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Archives générales du Val d'Aran, fonds Jusèp Sandaran Bacaria
CIRDÒC-Mediatèca occitana
Jusèp Sandaran Bacaria (1875-1942)




Histoire du fonds


Jusèp Sandaran Bacaria (1875-1942) est un auteur originaire de Canejan, village du Val d'Aran (Espagne) près de la frontière Franco-Espagnole.

Il écrit principalement dans un dialecte gascon aranais se rapprochant de celui des villages frontaliers de la Haute-Garonne, mais aussi en catalan.

Vers 1906, il commence une production linguistique en défense de sa langue natale aranaise. On trouve dans ses archives personnelles la Grammaire aranaise et des fiches lexicales de Jusèp Condò Sambeat, qui ont servi à la rédaction d'El parlar de la Vall d'Aran de Joan Coromines, ouvrage de référence sur l'occitan du Val d'Aran. A cela s'ajoutent des fiches lexicales inédites produites très certainement par Jusèp Sandaran Bacaria lui-même.

L'auteur aranais a vécu une partie de sa vie à Barcelone où il prononce, le 23 octobre 1913, un discours intitulé « La Val d'Aran i els Catalans ».

Témoin d'une culture qu'il souhaite faire connaître, il recense les coutumes aranaises dans un recueil également présent dans ses archives.

Poète, il présente ses textes à divers concours des jeux floraux et les publie dans diverses revues occitanes comme Era Bouts dera Mountanho. En 1912, il finalise un manuscrit mêlant des poèmes en catalan et en aranais dédiés à sa femme, Felipa Sambeat Romeva.

Il meurt à Barcelone en 1942.

En 2005, ses archives ont fait l'objet d'un dépôt aux Archives Générales du Val d'Aran et sont également maintenant consultables en partie dans Occitanica.

Modalités d'entrée :

Dépôt

Accroissement :

Fonds clos

Fonds complémentaire :

Fiche de fonds du Répertoire du patrimoine culturel occitan des archives de Jusèp Sandaran Bacaria conservées aux Archives Générales du Val d'Aran

Intervention d'Aitor Carrera Baiget : Un apòrt important ara coneishença dialectologica der aranés e deth gascon pirenenc orientau : es documents de Jusèp Sandaran, Dans "L'Occitanie invitée de l'Euregio. Liège 1981 - Aix-la-Chapelle 2008 : Bilan et perspectives : Actes du Neuvième Congrès International de l'AIEO, Aix-la-Chapelle, 24-31 août 2008 / éd. par Angelica Rieger ; avec la collab. de Domergue Sumien", éditions Shaker (Aachen), 2011

Description du fonds

Le fonds Jusèp Sandaran Bacaria est composé de poésies. Celles-ci sont consultables en lignes sur Occitanica :

- Poesies de Joseph Sandarán Bacaria á sa esposa Felipa Sambeat Romeva. 1èr maig 1912. Barcelona
- Poesia aranesa : Idili / Jusèp Sandaran Bacaria [Texte dactylographié]
- Idili / Jusèp Sandaran Bacaria [Texte manuscrit]
- Era mía pastura / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Era mía pastura, version avec corrections / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit daté]
- Et Noste Pastú / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Et nòste pastou / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]
- Et Noste Pastú, version annotée avec corrections / Jusèp Sandaran Bacaria [texte manuscrit]

Dates extrêmes :

1866 - 1930

Langues représentées dans le fonds :

Occitan (gascon)

Catalan

Supports représentés :

Manuscrits/Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

AGA

Instruments de recherche disponibles :

L'inventaire du fonds Jusèp Sandaran Bacaria aux Archives Générales du Val d'Aran est consultable en suivant ce lien

Ressources en ligne

Documents numérisés sur Occitanica : voir partie Description du fonds

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Grammaire occitanienne de Louis Piat
Piat, Louis (1853-1941)

Ce manuscrit est une version commentée de Grammaire générale populaire des dialectes occitaniens : essai de syntaxe paru en 1911 dans La Revue des langues romanes

Avec cet article, aboutissement d’un long travail de recherche sur les dialectes de la langue d’oc moderne, Louis Piat souhaite offrir aux auteurs un guide de référence sur les dialectes occitans qui n’avaient été jusque là que très brièvement étudiés. Il explique ainsi dans son introduction qu’il espère que sa grammaire puisse “venir en aide aux écrivains qui sentent obscurément le besoin de se soustraire à l’influence du gallicisme, et auxquels a, jusque ici, fait défaut un guide autorisé”.  

 

Les pages manuscrites portant les commentaires et corrections sont intercalées entre les pages imprimées de l’article. Ces commentaires insérés dans le texte original ainsi que l’ajout d’une table des matières, d’un avant-propos et d’une préface laissent supposer que l’auteur préparait une réédition de ce travail. Par rapport au texte de 1911, ce manuscrit comporte également une nouvelle table des matières avec deux chapitres de plus, l’un dédié aux occitanismes et l’autre aux mots latins.

Le manuscrit comprend également une lettre de l’abbé L. Médan datée du 7 janvier 1914 qui félicite l’auteur pour son travail de synthèse sur la grammaire occitane.

En savoir plus sur l'ouvrage


PIAT Louis, « Grammaire générale populaire des dialectes occitaniens : essai de syntaxe », Revue des Langues Romanes, 54, pp 230-314 ; tiré à part, Cote CIRDOC : CAC 3445.

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Eléments abrégés de grammaire auvergnate : dialecte des environs d'Ambert (Puy-de-Dôme) / Régis Michalias
Michalias, Régis (1844-1916)

Régis Michalias propose dans cet ouvrage, paru en 1907, un essai de description du parler d'Ambert (Puy-de-Dôme), comprenant entre autres la prononciation, la grammaire, les conjugaisons et la syntaxe.
Il a bénéficié dans cette entreprise de l'aide du linguiste Jules Ronjat (1864-1925).

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Le « Boèce » provençal : une étude linguistique de Vladimir Rabotine
Rabotine, Vladimir
Cette étude linguistique du Boeci, adaptation du De Consolatione Philosophae du philosophe et homme politique latin Boèce, plus ancienne œuvre occitane connue (début du XIe siècle), est le fruit d'une thèse présentée en 1930 à la faculté de Lettres de Strasbourg par Vladimir Rabotine.
Alors que les études de philologie romane étaient déjà à un stade avancé, peu d'études avait été menées sur la langue du Boeci, permettant notamment de prouver son origine limousine et d'affiner sa datation.
Dans sa thèse, Vladimir Rabotine se borne donc à une étude purement linguistique : phonétique d'abord puis morphologique.   

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