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Laurent Revest

De valaias en valaas de Laurenç Revèst prepausa una passeaia geografica e lingüistica dins l'imaginari dals païses alpencs en lenga occitana.

Un viatge dins los Alps de Gavotina amb de facietas divèrsas realas, probablas o fantasticas de las valaias occitanas alpencas, tant dins los Alps dal Sud coma en Piemont. Un percors dal país mentonasc a Cairàs en passant per las valaias dals Palhons, de Vesubiá, de Tiniá, d'Ubaia, de Var, de Verdon, de Bochaina, perpausat per aquest recuèlh de còntes.

De valaias e valaas tomba ben dal temps d'aquestas fèstas de fin d'annaia. “I son inclusas de creacions personalas, de còntes que m'an inspirat de faches istorics, tanben de provèrbis e d'elements qu'ai apreses dal temps de convèrsas menaias dins l'encastre de collectatges realizats despí lo començament de las annaias 2000” nos anóncia l'autor. Un bèl moment de passar en cuntar aquelas istòrias als enfants coma a legir per los grands.

Cada cònte illustra una varietat de l'occitan vivaroalpenc e amb aquela òbra de quasi 100 paginas, la cubèrta e las illustracions d'Hélène Gallo an tanben lo gaubi artistic per materializar aquel univèrs lingüistic de Gavotina.

Font : Texte de présentation de l'ouvrage

Contacte :
ieopaca@orange.fr

Siti :
https://ieo-creo-provence.org/prov/edicions/
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Le Thanh, Taï-Marc
Dautremer, Rébecca. Ill.
Cirano aviá lo nas gròs.
Cirano èra enamorat de la siá cosina Roxana.
Mas li ausava pas dire son sentiment (per causa del nas... gròs).

Per astre, Cirano èra poèta.

Avètz aquí las aventuras de Cirano, plenas de reboge e contadas sens estaca al tèxt original (e quitament d'un biais un pauc cavalier), d'après Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.

Revirada en occitan lengadocian per Christian Andrieu. Existís tanben en version gascona e lemosina.

Cicle 3
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Peiraguda
En 1977, choisir de chanter en occitan relevait d'une démarche pour le moins singulière. Depuis longtemps déjà, la langue et la culture d'Oc avaient, comme dans toutes les régions de France, souffert des assauts continuels d'un jacobinisme destructeur.

C'est pourtant ce qu'on fait Patrick Salinié, Jean-Louis Garrigue et Jean Bonnefon en fondant le groupe Peiraguda. Dès le début de leur long parcours, ils affirmaient leur détermination en proclamant « Ai de tant prigondas e rebèlas raiç, que degun me podrá deregar » (J'ai des racines si profondes et si rebelles que personne ne pourra me les arracher). Et en même temps, ils avaient compris que leur démarche devrait s'inscrire dans la durée : « Lo camin es long que monta a nòstre ostal » (Le chemin est long qui monte à notre maison). En 2021, l'aventure continue avec Patrick et Jean, canal historique du groupe, auxquels se sont joints au fil du temps, Jacques Gandon, Patrick Descamps, Laurent Chopin, Pascal Bonnefon et quelques autres que l'on découvrira à travers les pages de ce livre. Quarante-quatre ans d'existence ça représente beaucoup de souvenirs, beaucoup de moments intenses, de concerts, de rires, parfois de larmes et surtout de rencontres.

Et finalement que reste-t-il de tout cela ? Avant tout, il reste des chansons. Elles sont des petites pierres blanches posées sur le parcours de nos vies. Elles viennent réveiller des souvenirs, qui par petites touches, composent le kaléidoscope de ce que nous sommes. Les chansons de Peiraguda n'échappent pas à cette règle. Elles sont les héritières d'une culture millénaire et des Troubadours qui inventèrent le genre autour de l'an mil sur la terre du Périgord.

Gardien et animateur inlassable de la culture d'Oc, Novelum, l'Institut d'Études Occitanes de la Dordogne, a considéré qu'il fallait rendre accessible à tous ce morceau de patrimoine. Voilà qui est fait avec cet ouvrage qui collecte et restitue l'ensemble des cent trois chansons enregistrées ou pas, des textes, des contes de Peiraguda entre 1977 et 2021.

Textes, traductions, accords, inédits et adaptations.
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Ganhaire, Joan
Es pas tròp fringareu, lo comte Gaëtan Caüzac daus Ombradors, tot nòble e chastelan que siá, es avugle, a totjorn freg, a totjorn mestier de beure e de pissar, e son caractari, vos dise pas ! E pertant son passat de brilhant comissari de polícia e sa reconversion en enquestaire privat li donan l'ocasion de resòure los misteris los mai de pas creire que siá : lo de l'òrra cava de las pissaratas, lo daus esbratats que semblan se rencontrar a chasque conh de ruá a Bordeu, lo de la femna que sos òmes semblan un pauc tròp sovent tombar de naut, lo de la maison de repaus ente lo monde mòren d'un biais estranh, lo dau dròlle mut surtit de degun luòc sus una plaça de Clarmont, lo de la maison trevada per lo poëma verenós d'un dich Rimbaud (Artur)...

Si i veu gaire, a tota sa testa e mercés a Júlian Vernhanegra e a Francisco Iglesias, dos ancians arcandiers passats a son servici, saurá plan trobar la cencena de quelas enquestas vertadierament de pas creire. E quante la fina còla laissará lo chasteu daus Ombradors per partir en chaça, artelhatz vos, monde, auretz pas 'chabat de rire e de frijolar !
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Né à Limoges en 1950, Jean-Marc Siméonin est resté très attaché à son pays d'origine. Artiste éclectique et prolifique, il est à la fois graveur, émailleur et illustrateur. Il a notamment illustré des écrits d'auteurs limousins comme Jan dau Melhau, Jan Glaudi-Rolet et Bernat Combi.
Sa production propose également un ensemble d'expositions, individuelles ou collectives.
Son oeuvre livre des gravures narratives, proposant des figures désarticulées : mythes, bêtes, hommes, bien souvent entortillés... Des gravures liant images et textes, en un seul ensemble sorti d'une langue, souvent l'occitan qui donne aux œuvres leurs titres et leur(s) sens.

Dans chacune des oeuvres de Siméonin, la langue occitane et l'imaginaire limougeaud ont la part belle. Son univers peuplé de figures fantastiques, à l'humour grinçant et déjanté, est reconnaissable entre mille.
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Mistral, Frédéric
Mirèio est ici rééditée dans la version intégrale et définitive, provençale et française, voulue par son auteur, accompagnée d’un dossier documentaire permettant d’en mieux saisir les nuances et la portée. Cette publication réunit des images sur la Mireille illustrée par Eugène Burnand, mais également ses différentes représentations au théâtre, à l’opéra, au cinéma.
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Arbaud, Joseph d'
Dans ces sept récits familiers, nourris d’une fine observation personnelle, Joseph d’Arbaud déploie ses qualités bien connues de conteur, avec humour et délicatesse, en se situant dans la lignée des grands auteurs animaliers, du La Fontaine des Fables au Kipling du Livre de la Jungle. En supplément, un cahier d’illustrations autour du bestiaire camarguais, et une étude sur les contes par Claude Mauron.
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La Crau est devenue un espace authentiquement poétique, depuis son origine mythologique jusqu’à sa civilisation pastorale méditerranéenne. Ce petit catalogue d’exposition aborde l’art populaire des objets sculptés par les bergers, et rassemble des poèmes provençaux en une Pichoto seguido cravenc (petite anthologie), sans oublier quelques écrits d’écrivains et voyageurs qui découvrirent ce pays.
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Seisson, Nathalie
Venture, Remi
Les chants de tradition populaire célèbrent les métiers, mais aussi l’amour, les fêtes et les saisons. Des fêtes de la Tarasque à la chanson de Magali jusqu’aux Noëls de Nicolas Saboly, ce Florilège nous offre, en version bilingue, les textes d’origine dans le contexte de l’époque. Ouvrage accompagné d’un CD de 10 chansons, interprétées par Anaïs, Céline et Vincent Magrini.
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Delrieu, Pierre Célestin
Le grand livre de Pierre Célestin Delrieu, Lo Ròc de la Cresta, avait une suite dont le parfait état d’achèvement n’avait pas été perçu parmi les nombreux manuscrits de l’auteur après son décès en 1991. Elle vient d’être publiée sous le titre choisi par l’écrivain : Quand los blats son madurs (Quand les blés sont mûrs). On y retrouve les personnages du premier récit, Célestin de Peyrebarre… mais cette fois le monde rustique d’autrefois est bouleversé par la Grande Guerre qui projette les hommes dans de terribles combats cependant que les épouses, en charge de tout, s’organisent courageusement dans la dominante malheureuse des jours éclairée par les élans de solidarité. L’originalité de ce livre documenté est que tout y est vécu de Sainte-Marie, village alors seulement peuplé de femmes, d’enfants et de vieux.

C’est un livre profond, émouvant, sans enseigner le désespoir, dont le dernier chapitre entr’ouvre le beau destin de Pierre Célestin Delrieu enfant de la terre, héros de l’aviation militaire, professeur de Lettres, Majoral du Félibrige, aujourd’hui un de nos meilleurs auteurs occitans du XXème siècle.
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