Lecture par Serge Pey de L'apocalipsi de las serps, extrait de son oeuvre L'évangile du serpent.
Extrait publié dans le disque éponyme édité par les éditions TRIBU en 1995.
Lecture par Bernard Manciet d'un extrait de ses Sonets, en occitan.
Extrait sonore publié dans le disque de la collection Trésors d'Occitanie consacré à Bernard Manciet (en savoir plus), produit par Aura - Occitània Productions.
Traduction du texte :
Lorsque le soleil fait monter les larmes
de la mer à Cordouan
aiguisé vert tournante serpe
toi tu es le navire bien chargé
sur l'estuaire il pleut du froment et un tourbillon
de poivre sur nos récoltes de claquements
les voiles l'une et l'autre abrègent les vagues
notre soleil appareillé
batteuse de soleils du soir ou d'embrayages
ardents nous allons et tanguons et boitons
haut avec les îles et les lacs soudains (fin de l'extrait sonore)
tu fais se lever -beau Cédov- nos nuits de gloire
tu élèves la marée montante
tu portes la mer
Ce manuscrit est composé de 71 feuilles de papier pliées en deux pour former un épais cahier, cousu dans une couverture de récupération en basane noire.
Le volume s’ouvre par un “Recueil d’Enigmes”, soit 12 énigmes en français, avec la solution inscrite sans doute d’une autre main (pages 1 à 9). Il contient ensuite des chansons en français, numérotées de 1 à 120 (pages 13 à 162) puis 7 chansons mêlant parfois l’occitan au français (pages 163 à 177).
A l’envers du volume (à partir de la vue 179 du document numérisé), sont notées une trentaine de chansons, dont trois en occitan (page 1, page 24 et page 39), et quelques une mêlant l’occitan au français.
Lecture par Yves Rouquette d'un extrait de son poème L'écrivain Public, en occitan. Extrait sonore publié dans le disque de la collection Trésors d'Occitanie consacré à Yves Rouquette (en savoir plus), produit par Aura - Occitània Productions.
Traduction du texte :
Quand j'aurai tout perdu
mes souvenirs ma langue et le goût de la lutte
J'irai à nouveau vers vous tous
hommes miens
charretiers journaliers bergers valets de ferme
visages oubliés éperdus reniés
dans un temps qui ne veut
ni ne peut éclore
et je trouverai dans vos yeux
dans vos mains que je presserai
dans vos cris jetés sans fin
d'un bout à l'autre de la terre
et que rien ne peut faire cesser
une raison de croire encore
Je serai à nouveau pour vous
habitants lourds et maladroits
d'un pays à la voix d'enfance et de terre
le petit enfant que je n'ai jamais cessé d'être
un enfant de la ville en quête de l'amour
du peuplier flexible comme une chanson de laboureur
hantant les hauts-plateaux de votre mémoire
d'hommes qui savent tout sans avoir rien lu d'autre
que le livre du temps qu'il fait (fin de l'extrait sonore)
Je dresserai ma table
contre la ruée des collines
et je me ferai pour vous
écrivain public
Soutien des soldats du sud de la France, Lou Gal est l'un des seuls journaux en occitan qui parut régulièrement pendant la Première Guerre mondiale.
S'y mêlaient contes, chroniques, tableaux de guerre, poèmes et chansons, etc.
Lou Gal - N°18 du 19 Mars 1916 (2ème année)
Soutien des soldats du sud de la France, Lou Gal est l'un des seuls journaux en occitan qui parut régulièrement pendant la Première Guerre mondiale.
S'y mêlaient contes, chroniques, tableaux de guerre, poèmes et chansons, etc.
Lou Gal - N°17 du 5 Mars 1916 (2ème année)
Soutien des soldats du sud de la France, Lou Gal est l'un des seuls journaux en occitan qui parut régulièrement pendant la Première Guerre mondiale.
S'y mêlaient contes, chroniques, tableaux de guerre, poèmes et chansons, etc.
Lou Gal - N°16 du 20 Février 1916 (2ème année)
Soutien des soldats du sud de la France, Lou Gal est l'un des seuls journaux en occitan qui parut régulièrement pendant la Première Guerre mondiale.
S'y mêlaient contes, chroniques, tableaux de guerre, poèmes et chansons, etc.
Lou Gal - N°15 du 6 Février 1916 (2ème année)