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Bec, Pierre
Cet ouvrage, axé sur les trobairitz, moins connues que les troubadours, permettra au lecteur de se faire une idée d’une lyrique féminine qui, bien qu’à l’ombre de la production masculine, n’en est pas moins spécifique et originale. Le fait remarquable pour l’époque est que les femmes (les femmes de la haute société, bien sûr) aient eu elles aussi accès à cet univers socio-poétique, somme toute assez clos, qu’était le monde troubadouresque ; qu’elles s’y soient intégrées en jouant tour à tour leur triple rôle : celui de dòmna dominatrice, de déesse poétiquement chantée et d’auditrice complaisante… L’existence des trobairitz implique une certaine égalité, une parité (paratge) en amour : entre les sexes, entre les classes, entre les sentiments ; l’amant-poète quémandeur de merci (mercé) devient le cavalier (chevalier) qu’elle peut, au moins symboliquement, tenir nu dans ses bras, comme le proclame la plus célèbre des trobairitz, la Comtesse de Die.
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Rouquette, Max
“Catalogues des peurs et de désirs, répertoires des règles morales ou esthétiques d’une époque, les bestiaires sont à la fois un genre littéraire et, par avance, l’aveu de leur contenu. C’est que les figures animales, réellement vues ou seulement entr’aperçues en rêve, hantent depuis les époques lointaines de Lascaux ou de la grotte Chauvet, la mémoire humaine : représentations réalistes ou expressions religieuses, ces poèmes de couleurs, de formes ou de mots assemblés expriment l’énigme réciproque de l’homme et de la bête, de la plus humble à la plus terrifiante. Les animaux de Max Rouquette ne sont pas pour lui des créatures marginales : on les trouve éparpillés tout au long de son œuvre, poétique, romanesque et même théâtrale. Son Bestiaire, dont on trouve ici le deuxième volet, en attendant les suivants, regroupe comme dans une étrange galerie de tableaux toutes ces présences innombrables dont le regard, souvent indéchiffrable, interpelle l’écrivain en lui tendant autant de miroirs de sa propre condition. Ces instants d’émotion intense y sont traduits en rythmes et en images souvent vertigineuses où l’humour, quand il vient à s’y manifester, souligne la qualité du lien unissant le poète à tous ces autres soi-même qui l’attirent au plus enfoui de son imaginaire, jusqu’aux abîmes du temps et de l’espace.” Philippe Gardy
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Lafont, Robert
Une anthologie historique de la littérature occitane. Cet ouvrage monumental rassemble une somme de textes bilingues introduits par des notices historiques et critiques permettant de les replacer dans l'évolution générale de la langue et de la littérature d'oc depuis mille ans. Ce premier tome, qui couvre une période extrêmement agitée de l'histoire d'Occitanie, restitue cinq cent ans d'écriture occitane : de sa naissance, au XIe siècle, à son apogée avec l'extraordinaire poésie des troubadours ; de son grand comtat et de sa survie. On sait que les troubadours ont, au XIIe siècle, inventé pour toute l'Europe moderne le chant d'amour, produisant des chefs-d'œuvre dont on continue à s'émerveiller. On sait moins que, sur les chemins de Saint-Jacques, l'Occitanie a donné en même temps ses premiers modèles à la poésie narrative. Cet essor exceptionnel a été brisé au XIIIe siècle par la grande guerre dite « croisade albigeoise », période tragique où la grande voix occitane va célébrer les valeurs agressées et dénoncer le crime. Cette aventure primordiale de la civilisation européenne s'est accompagnée du surgissement social d'une langue qui a enregistré la vie quotidienne comme les événements majeurs de la politique et occupé les domaines de la chronique et du savoir jusqu'à la fin du XVe siècle.
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Compagnie Montanaro

PRÉSENTATION

MUSIQUE ÉLECTRIQUE OCCITANE 
- à danser -

Baltazar Montanaro et Simon Drouhin sont deux électrons libres viscéralement engagés dans la création de nouvelles musiques d’inspiration traditionnelle, élargissant leur recherche à la question de notre rapport à la danse.
Leur musique, qualifiée d’inclassable, se présente comme un laboratoire d’expérimentations : à partir de mélodies s’inspirant de la tradition occitane et interprétées par Baltazar au violon baryton, ils explorent à eux deux les aspects électrique et acoustique de l’instrument, tout en les confrontant à la partition électronique composée par Simon aux machines.
Avec ce set de MUSIQUE ÉLECTRIQUE OCCITANE, pleinement ancré dans le monde actuel, ils placent le public au cœur de nouveaux espaces sonores et distillent autour d’eux une fièvre aventureuse et contagieuse de générosité !

LE DUO - “Pagaï” est le pendant du solo, son miroir, une lutte contre les idées assombrissantes qui nécessite d’être plusieurs. Pour que les « plusieurs » soient infinis, il est dans la réflexion de Baltazar Montanaro-Nagy d’assister la musique par ordinateur, pour que s’ouvre le champ des possibles jusqu’aux limites de l’imagination seule. Ce travail sera fait en collaboration avec Simon Drouhin, pour sa connaissance des racines, de la terre et la pratique des musiques électroniques. Le violon baryton est au centre de l’attention musicale avec Baltazar Montanaro-Nagy comme instrumentiste principal et Simon Drouhin dans le rôle d’un alchimiste expérimentateur. Ils travailleront ensemble à partir de la même source sonore qu’est le violon baryton ainsi que de sons récoltés dans leur environnement.
La partie “Amours” solo est une recherche de l’intime, c’est pourquoi le « combat » se mène seul avec l’instrument. Le violon baryton est utilisé pour sa palette sonore complète et sa capacité à traduire de par son timbre un discours personnel entremêlé de silences et de parties jouées.

LE RAPPORT À LA MUSIQUE À DANSER - Cette exploration est aussi le point de départ d’un questionnement sur notre rapport à la musique, dans un monde en constante évolution, qui offre aujourd’hui un large choix de sources de création sonore. C’est la confrontation des musiques à danser dans leur sens le plus large, qu’elles soient traditionnelles ou plus actuelles telles que la musique électronique. En confrontant le violon aux ordinateurs, le duo sort la musique traditionnelle de sa présentation habituelle, la propulse vers une musique en lien avec le monde actuel et tente de lui redonner une place auprès d’un nouveau public. Il s’agit là d’inviter des publics venant des musiques traditionnelles et des musiques actuelles dans un univers permettant une appropriation voire un affranchissement des codes pré-établis.

LE RAPPORT AU PUBLIC - Traditionnellement, et c’est toujours largement le cas, le public est installé face la scène, ceci l’inscrivant dans un rôle plutôt passif. Pagaï, s’inspirant des codes de la musique électronique, tente de rompre avec cette distance. Positionnés au centre des danseurs, les artistes offrent une disposition surprenante qui permet de désacraliser le rapport scène/public. Cette proximité, alliée à un dispositif sonore tout autour du public permettra à ce dernier de pouvoir pleinement ressentir la dynamique de la musique et ses impulsions. Ainsi au centre d’un espace commun, les échanges entre les artistes et le public sont facilités, et la circulation des énergies produites par chacun donne une toute autre appréhension de la musique tant du point de vue des musiciens que des danseurs.

Ce projet s’adresse aux musiques actuelles et savantes, sans oublier la scène traditionnelle car l’énergie de la danse est une source d’inspiration certaine. Il s’inscrit dans la mouvance de l’évolution de la musique traditionnelle dont l’Europe est aujourd’hui le berceau.


ÉQUIPE ARTISTIQUE

Baltazar Montanaro (violon baryton)
Simon Drouhin (ordinateurs)

FICHE TECHNIQUE 

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CONTACT DIFFUSION


Diffusion : Louise Migné Booking Cie Baltazar Montanaro Tel : +33 (0)7 83 56 65 11
Production : Anastasie Betron Administration / Production Tel : +33 (0)6 52 70 74 13
Site internet : https://compagnie-montanaro.com/
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Lafont, Robert
À l’intention de tous, les portraits critiques de trois « sauveurs » accusés d’avoir bâti leur gloire sur l’abandon de la France : Pétain, de Gaulle, Mitterrand. En contrepoint, et par l’un de ses principaux acteurs, l’histoire récente d’une revendication occitane aujourd’hui confrontée aux échéances de la mondialisation et d’une Europe en crise.
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Auteurs en scéne, N° 5

Robert Lafont, né à Nîmes en 1923, occupe une place prépondérante dans le champ de la culture occitane depuis un demi-siècle. Universitaire, chercheur, linguiste, historien, économiste, penseur du mouvement occitan, romancier, essayiste et poète, Robert Lafont est aussi l’auteur de vingt et une pièces dont dix-sept éditées, qui témoignent qu’il fut un précurseur dans ce domaine également. Ce numéro présente une bibliographie théâtrale détaillée, ainsi que deux pièces dans leur version occitane intégrale avec traduction française de l’auteur : Gertrud ou la mort du théâtre, texte à travers lequel Robert Lafont exprime sa perte de confiance dans la portée sociale du théâtre – l’impossible théâtre – et La révolte des Cascavèus, pièce bilingue et militante du répertoire occitan, qui retrace une page d’histoire sur le centralisme français et sur la collaboration de classe. Dramaturge, historien, citoyen, Robert Lafont écrit en conscience. Les diverses analyses présentées ici tentent de situer la place de la production théâtrale dans son œuvre multiple.
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Lafont, Robert
L'oeuvre littéraire de Robert Lafont procède des scènes primitives de l'enfance. Il nous offre d'abord un univers palpable, qui se mange, se goûte, s'écoute. Cet écrivain, souvent présenté comme cérébral, est avant tout sensitif et sensuel, étonnamment concret, comme le sont peu d'auteurs, occitans ou non. Son écriture est une création d'objets en relief, comestibles, dont l'odeur s'échappe du papier.
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Lafont, Robert
Robert Lafont est d'abord un poète et c'est par la poésie qu'il entre en écriture.
Son premier livre est un recueil de poèmes : Paroles au vieux silence. Nous sommes en 1946, il a 23 ans. C'est par la poésie qu'il inaugura une oeuvre littéraire, scientifique et politique qui comptera plus de 110 livres.  
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Henri Maquet, musicien - Tè Vé Òc
Carteyrade, Marc. Metteur en scène ou réalisateur
Queyrel, Claudi. Metteur en scène ou réalisateur
Gròs, Lisa. Metteur en scène ou réalisateur

Émission du 14 septembre 2022

Henri Maquet

Vous ferez connaissance avec un musicien de choix en écoutant ce reportage sur Henri Maquet. Depuis des années, il travaille dans le pays d'Arles qui l'a accueilli et sa création est riche. Il a de nombreuses cordes à son arc et vous en parle ici en répondant aux questions de Viviane Roux, qui fait partie de TèVéÒc mais a également participé à des stages ou des choeurs avec Henri et son équipe. Vous aurez des liens pour écouter sa musique en ligne. Bonne écoute !

[résumé : Tè Vé Òc]

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Le Museon arlaten, Partie 2 - Tè Vé Òc
Lapierre, Patrick. Metteur en scène ou réalisateur
Lapierre, Michèle. Metteur en scène ou réalisateur

Émission du 21 septembre 2022

Seconde partie de la visite du Museon Arlaten, un reportage de Michèle et Patrick Lapierre.

Vous entrerez ici dans des salles du Museon Arlaten où vous pourrez découvrir les personnages de l'époque de Mistral. La visite guidée en provençal est très riche. La guide vous parlera des costumes, des modes de vie, des traditions. Il y a au Museon Arlaten des trésors, des mystères révélés, et vous pourrez ensuite aller découvrir tout cela en détails à Arles.

[résumé : Tè Vé Òc]

Le Museon Arlaten, Partie 1

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