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Bibliothèque municipale de Sceaux, Institut Florian
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

7, rue Honoré-de-Balzac
92330 SCEAUX
Tél. : 01 46 61 66 10 - fax. : 01 46 83 97 74
biblio@sceaux.fr

Historique et missions

En 1956, Léon Ancely, toulousain d’origine, prend sa retraite et s’installe à Sceaux et fait don à la Ville de sa bibliothèque : plus de 10.000 volumes dont 3.000 documents consacrés à la langue, aux cultures et aux littératures occitanes (dont une partie de la bibliothèque personnelle de Joseph Loubet), ainsi que plus de 400 documents relatifs à la franc-maçonnerie (devenu le fonds Voltaire) et près de 400 documents consacrés à la Commune de Paris de 1871.
Léon Ancely meurt en 1971 après avoir d’inauguré l’Institut Florian, centre d’études méridionales, en 1969. Après sa mort, la ville fait transformer son appartement au deuxième étage du Petit Château où ses collections sont transférées.
Ce fonds rejoint alors la bibliothèque municipale qui logeait, elle aussi, au Petit Château. Lors du déménagement de la bibliothèque en 1985, le don la suivit jusqu’aux locaux actuels.

La collection s’est s’agrandie après que l’Institut Florian a reçu une partie des collections en langue occitane de la Bibliothèque publique d’information (BPI), vouées à être intégrées au fonds et interrogeables sur le catalogue de la Bibliothèque municipale.

L'Institut est ouvert sur rendez-vous du mardi au samedi sauf pendant les vacances scolaires. Ses collections sont consultables sur place uniquement. Son catalogue informatisé est consultable sous ce lien : http://bibliotheque.sceaux.fr/opacwebaloes/index.aspx?IdPage=241

Les collections occitanes de l'Institut Florian

Les collections occitanes de l’Institut Florian sont rassemblées au sein de fonds Ancely qui regroupe aujourd’hui plus de 3 000 documents consacrés aux langues, cultures et littératures méridionales. Ces collections sont composées d'une série de documents sur la philologique, de dictionnaires, de biographies, de grammaires en tous dialectes ainsi que d'études et de thèses.
Ce fonds comprend également les archives de Joseph Loubet qui mourut avant de pouvoir léguer sa propre bibliothèque.

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Archives départementales du Gard
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Pour contacter l'établissement

365, rue du Forez
30000 – NIMES
Tél. 04.66.05.05.10
Fax 04.66.05.05.55
archives@gard.fr

Historique et missions

Depuis 1796, les Archives départementales sont la mémoire du département. Lors de leur création, elles ont eu pour rôle de récupérer et conserver les documents d’administration d’Ancien Régime mais aussi les papiers confisqués aux établissements religieux et aux familles émigrées. Les plus anciens de ces documents remontent au IXe siècle.

Depuis, elles n’ont cessé de s’accroître en recevant les archives publiques produites sur le territoire du département, par les administrations, les notaires, les établissements publics, mission qu’elles assument toujours aujourd’hui (en recevant en moyenne 500 mètres linéaires de documents par an). Elles peuvent aussi s’enrichir d’archives privées, émanant de particuliers, de syndicats, d’associations, d’entreprises, qui viennent en complément des documents administratifs.

Les collections occitanes des archives départementales du Gard

Les archives départementales conservent deux fonds occitans : 

- fonds Ivan GAUSSEN : sous-série 43 J, articles 1 à 1838. Ce fonds contient des revues et des livres. Les Archives départementales du Gard possèdent par ailleurs un supplément au fonds Gaussen, composé de dossiers thématiques (documentation, coupures de presse, correspondance), dont le répertoire n'est pas achevé. Le fonds remis aux Archives départementales par M. Frédéric Gaussen comprenait également des archives appartenant au Félibrige : registres des délibérations de la Société des félibres de Paris, 1888-1893 et des Amis de la langue d'oc à Paris, 1929-1936. Elles ont été restituées aux Amis de la langue d'oc à Paris en 1983.

- fonds Jaumette ROUX : sous-série 77 J, articles 1 à 89. Ce fonds contient de la correspondance et des documents ronéotypés comme des tracts, mais aussi des revues, brochures et ouvrages.

Le répertoire de ces deux fonds est consultable sous forme dactylographiée en salle de lecture, ouverte au public du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h (demande de documents suspendue de 11h45 à 13h30).

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Archives municipales de Montpellier, fonds de la commune de Montpellier
CIRDÒC-Mediatèca occitana

Histoire du fonds

L’origine des Archives de la Ville de Montpellier remonte au XIIIe siècle et est lié à l’apparition de deux institutions : la Commune Clôture, administration chargée de la construction, l’entretien et la défense des fortifications de la ville (1196) et le Consulat, administration municipale dirigée par des « consuls », instaurée en 1204.

Modalités d'entrée :

 Versement

Accroissement :

 Fonds ouvert

Fonds complémentaire :

 

Description du fonds

Le fonds de la Commune de Montpellier est riche de documents en occitan, surtout pour la période médiévale. Langue de gouvernement du Consulat montpelliérain entre le milieu du XIIIème et le premier tiers du XVIème siècle, l’occitan côtoie dans les archives consulaires de la ville de Montpellier le latin et le français comme langues de rédaction des documents administratifs.

Le Mémorial des Nobles (AA1), cartulaire des Guilhem seigneurs de Montpellier, compilé en 1202, consigne les plus anciens textes en occitan conservés aux Archives municipales de Montpellier.

Français, latin et occitan s’entremêlent dans les écrits médiévaux conservés dans le fonds de la Commune de Montpellier. Toutefois, quelques grands ensembles significatifs du point de vue de l’utilisation de la langue occitane se dégagent :

- Les livres du Consulat, de l’Œuvre de la Commune Clôture, Thalamus (séries AA et EE) et registres des élections (séries BB, HH) sont rédigés pour tout ou partie en occitan. Parmi ces documents, le Petit Thalamus dresse la chronique de 400 ans d’histoire montpelliéraine entièrement en occitan.

- Les documents comptables et fiscaux (Séries CC, inventaire Joffre) : livres de recettes de la Claverie (1357-1457), compoix (1380-1528) et livres des tailles (1437-1529). Les inventaires (XIVe-XVe siècles) des archives consulaires (II1 et II3), des meubles et papiers de la maison consulaire (DD151), des reliquaires et ornements de l’église Notre-Dame-des-Tables (DD151), les registres de fonctionnement et gestion des biens des hôpitaux Saint-Lazare, Saint-Éloi et Saint-Jacques (XIVe-XVe siècles) contiennent également de nombreux éléments de lexique occitan.

- Les livres des serments et de la charité des consuls des métiers (série HH, 1416-1535) ont également été partiellement rédigés en langue d’oc.

- La collection des autorisations de criées proclamées en ville (XIVe-XVe siècles - séries EE, BB pièces extraites, inventaire Loubet) sont également des sources contenant une grande part d’occitan.

- La correspondance adressée aux consuls de Montpellier contient également de nombreuses missives en langue d’oc. Sont notamment conservées dans le Grand chartrier des lettres en occitan de Gaston Fébus, comte de Foix et de Jean Ier, comte d’Armagnac rédigées durant la guerre de Cent Ans.

Pour les périodes modernes et contemporaines, les documents en occitan se font plus rares dans les fonds de la Commune de Montpellier, le français, langue officielle et administrative vient remplacer l’occitan et le latin. Quelques documents remarquables en langue d’oc peuvent toutefois être signalés :

- Dans les documents figurés : un placard révolutionnaire (7Fi7), des documents de propagande pour les élections (1K) ou encore des affiches créées lors de la manifestation viticole du 9 juin 1907 (série I).

- Dans les séries consacrées aux célébrations pour les XIXe et XXe siècles : de nombreux dossiers concernant l’organisation des fêtes félibréennes et célébrations occitanes.

Dates extrêmes :

 [XI]e siècle - XXIe siècle

Langues représentées dans le fonds :

 Latin, français, occitan

Importance matérielle :

 50 ml pour la partie contenant les documents en occitan

Supports représentés :

 Manuscrits / Tapuscrits

Pour le consulter

Identifiant du fonds :

 

Instruments de recherche disponibles :

Collection « Inventaires et documents publiés par les soins de l’administration municipale » :

Tome 1, [Joseph Berthelé],
Notice sur les anciens inventaires. Inventaire du Grand chartrier, 1895-1899 [inventaire Louvet].

Tome 2, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents omis dans l’inventaire du Grand chartrier, 1955.

Tome 3, [Joseph Berthelé], Inventaire des cartulaires de Montpellier (980-1789), Cartulaire seigneurial et Cartulaires municipaux, Le Cartulaire montpelliérain des rois d’Aragon et des rois de Majorque, Eclaircissements topographiques, 1901-1907 [série AA].

Tome 4, [Joseph Berthelé], La Viguerie de Montpellier au XIIe siècle. Montpellier en 1697, en 1760, en 1768 et en 1836. Les Biens nobles du diocèse de Montpellier aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le premier Jardin des Plantes français (1593-1632), 1920.

Tome 5, Joseph Berthelé, Eclaircissements topographiques, 1928.

Tome 6, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoires A et B, 1934 [série CC].

Tome 7, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire C, 1939.                                                  

Tome 8, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D, 1943 [série CC].

Tome 9, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Inventaire de Joffre, Archives du Greffe de la Maison consulaire, Armoire D (suite), 1949 [série CC].

Tome 10, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Sceaux conservés dans les archives de la ville de Montpellier, 1952.

Tome 11, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Documents comptables, 1959 [série CC].

Tome 12, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Série EE, Fonds de la Commune Clôture et affaires militaires, 1974.

Tome 13, Maurice OUDOT de DAINVILLE, Marcel GOURON, Liberto VALLS, Série BB (Notaires et greffiers du consulat 1293-1387), 1984.

Autres instruments de recherche :

Alain BOTTARO, Inventaire de la série HH, Affaires économiques (XIIIe-XVIIIe), 2002.

Lucie Laumonier, Les pièces extraites des registres des notaires du consulat, BB186 à BB195, inventaire des pièces médiévales (1293-1499), 2011.

Pierre-Joan BERNARD, Sous-série 1K, Elections, 2012.

 

Ressources en ligne :

 Le Petit Thalamus, chronique en occitan de l’histoire de la Commune de Montpellier a fait l’objet d’un programme de numérisation et d’une édition électronique. Il est consultable en ligne : http://thalamus.huma-num.fr/

Conditions d'utilisation

Conditions de consultation :

Voir les conditions de consultation sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

 

Conditions de reproduction :

 Voir les conditions de reproduction sur le site des Archives municipales de Montpellier : http://www.montpellier.fr/491-archives-municipales.htm

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Carles Martel e Lou vouèla e l’anèl per Antoine Roux
Roux, Antoine (1842-1915)
Dos poèmas en occitan (jos-dialècte montpelhierenc) del felibre Andriu Roux (1842-1915), de Lunèl, destinats al conors tercenal de la Revista de las lengas romanicas. Lo primièr, Carles Martèl, retraça, al travèrs de la vision nacionalista idealizada del temps, l'epopèia del captal franc Carles Martèl (688-741) apuèi l'arrèst de la progression de las armadas omeiadas en 732. Es tot entremalhat de prepaus que gaitarén uèi coma racistas. Lo second, La vouèla e l'anèl, es la revirada occitana d'una òbra del poèta roman Vasile Alecsandri (1821-1890), artisan de la renaissena literària romana emai pròche del Felibrige.
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La Flour d’amour de Christian de Villeneuve-Esclapon
Villeneuve-Esclapon, Christian de (1852-1931)
Poèma de dotze estròfas en occitan provenal seguit de la revirada francesa en pròsa, per lo marqués Crestian de Villeneuve-Esclapon (1852-1931), felibre, deputat de Corsega e cap d'Estat major de las armadas carlistas d'Espanha.
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Lous Vus, Satire II de Perse traduit par Saint-Just Molinier
Perse (0034-0062)
Revirada "en dialècte clarmontés" (occitan lengadocian de Clarmont d'Eraut) de la Satira II del poèta latin Aules Persius Flaccus (sègle I ap.JC) dich Perse, òbra d'inspiracion estoïciana que s'ataca a la faussa devocion.
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La question de l'u roman d'Émile Négrin
Négrin, Emile (1833-1878)
Article de fonologia occitana del felibre canés Emile Negrin (1823-1878) en parlar occitan niçart, sus los diferents trachaments de la U latina en occitan.
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Marius de Victor Lieutaud
Lieutaud, Victor (1844-1926)
Poèma epic en occitan provençal de Victòr Lieutaud (1844-1926) d'Apt, propausant una vision idealizada de la batèsta d'Ais en 102 av. JC, que vegèt lo cònsol roman Caïus Marius espotir los Teutons mai los Ambrons pervinguts fins a Provença. L'oposicion entre lo nòrd germanic, barbare e violent, e lo Mieijorn latin rafinat es ben-de-verai de religar amb la germanofobia ambienta del temps, consequéncia dels escacs franceses pendent la guèrra de 1870 emai de l'esperit de revenge que se'n seguiguèt.
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Lou Buou de la Festo de Dieu à Marsilho de Maurel
Maurel, Antoine (1815-1897)
Monografia del felibre marsilhés Antòni Maurel (1815-1897), autor dramatic emai poèta, membre de mantuna societat de secors mutual de las Bocas-de-Ròse. S'agís d'una presentacion de la plaça emai del ròtle del buèu dins las celebracions de la Fèsta-Dieu a Marsilha dempuei lo sègle XVI fins a 1852, data de la fin de l'organizacion de la fèsta dins la ciutat foceana.
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La Cour d’Amour d'Estève Gleizos
Gleizos, Estève (1835-1892)
Aquel tèxte es una evocacion poetica del debanament d'una cort d'amor. Es l'òbra del poèta erautés Estève Gleisas, d'Asilhanet, au bòrd de Menèrba. La cort d'amor es un element important de l'univèrs dels trobadors occitans de l'Atge Mejan, qu'a difusat jusc al maine d'Òil. Èl s'agís d'un simulacre de procès au cors del qual las dònas jutjan los comportaments dels chivalièrs, per fin de saber si se son o non condusits segond las règlas de la fin'amor tal coma las definiguèron los trobadors occitans. De contèstas vertadièras sul "drech" amorós ligat ad aquel còdi se fan, a façon de plaidariás juridicas dins un procès.
Dins aquel tèxte, de personages tal que lo trobador tolosan Pèire Vidal (1175-ap.1205) o Berenguèr de Palou (sègle XII), d'Elna en Rossilhon, primièr trobador catalan conegut, son per exemple citats.
Lo felibrige, al sègle XIX, tesicós de renosar amb una practica literària occitana apasturada del prestigi dels trobadors - que tornan alavetz descobrir - a restablit las cors d'amor, a l'ocasion de las felibradas, las fèstas felibrencas.

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