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Lo Cobreto. - 1924, n°56 (Noubembre), Onnado 05
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1924 - N° 56
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Lo Cobreto. - 1924, n°57 (Décembre), Onnado 05
Vermenouze, Arsène (1850-1910)
Lo Cobreto. - 1924 - N° 57
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Lou Seriol est né en 1992. Après de multiples coopérations artistiques (avec les Basques de Sustraia, Massilia Sound System, Luigi Pastorelli voix et fondateur du groupe niçois Nux Vomica, Lou Dalfin L’Escabot, Moussu T e Lei Jovents, La Talvera, Fabulous Trobadors, Sam Karpienia, Silveiro Pessoa), et des milliers de kilomètres parcourus, après des enregistrements remarquables tel que "Ambe-vos" enregistré au célèbre "Hiroshima mon amour" de Turin, Lou Seriol atteint une véritable maturité artistique que révèle Maquina Infernala : une sorte de lecture de la société et du système global où immigration, vide des médias, manipulations et problèmes sociaux sont les règles autour desquelles se construit le jeu compliqué de nos vie.
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Trobadors viatjaires
Trois troubadours limousins d’entre les grands et que lie le voyage à une époque que l’on pense casanière et qui ne l’était pas.

Bernard de Ventadour s’en alla en Normandie à la cour d’Aliénor puis à Toulouse à la cour de Raimon, Giraud de Bornelh était un habitué de la cour d’Aragon et fut de la 3ème croisade en Palestine, dont était aussi Gaucelm Faidit et qui fit également la suivante dont on pense il ne revint pas, après être allé, comme Peire Vidal le Toulousain, jusqu’en Hongrie.

Jan dau Melhau et Olivier Peirat en font évocation en insufflant à leur chant la liberté de la musique traditionnelle dont ils sont nourris tout autant que de la musique liturgique de leur pays où était notamment la fameuse abbaye Saint–Martial, ainsi qu’il était naturel aux siècles romans.
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La première version de Lo diable es jos la pòrta date de la fin des années soixante-dix et si cette œuvre alors ne fut pas donnée à entendre en public, elle fit l’objet d’une gravure sur disque, Jan dau Melhau l’interprétant seul à la voix et à la vielle-à-roue.

L’auteur avait de longtemps l’idée de développer, d’enrichir cette suite musicale. C’est désormais chose faite.

Le spectacle se présente comme un ensemble ininterrompu de quatorze séquences vocales (il y en avait six précédemment) tenu par le son continu de l’harmonium indien qui est aussi instrument mélodique et harmonique, le tout étant ici et là agrémenté d’un jeu de percussion.

Lo diable es jos la pòrta – planhespingadis per un país voide (Le diable est sous la porte – plainte à danser pour un pays vide) rappelle au jour toute une mythologie qui dès lors entre en résonance avec des peurs et des désirs enfouis plus ou moins loin dans nos consciences sur fond de grand saccage, désert et désertion.

La tonalité en est certes plutôt sombre mais la grande variété mélodique, polyphonique et rythmique permet aux optimistes impénitents d’y puiser quelque espoir.

Avant le spectacle pré-spectacle en quelque sorte – tauvera, les deux voix disent en français ce dont a besoin pour suivre qui ne comprend pas l’occitan du Limousin.
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