Adresse : 1 place du 14 juillet
34500 Béziers
Mail : mediatheque@beziers-agglo.org
Site internet : www.mediatheque-beziers-agglo.org
Ouverte en septembre 2008 la Médiathèque André Malraux conserve 150 000 documents tous supports, constamment réactualisés (livres, DVD, presse, partitions, CD...)
Il s'agit du fonds historique de l'ex bibliothèque municipale. Ces fonds ont aujourd'hui intégrés les collections patrimoniales. Aujourd'hui les acquisitions sur ce domaine sont rares compte tenu de la proximité du CIRDOC.
Rue du poids public
Mairie – rue de la Mairie
11200 St André de Roquelongue
Tél/fax : 04 68 45 17 56
Mail : mediatheque-st-andre@wanadoo.fr
La médiathèque propose de nombreux ouvrages de fictions, biographies, documentaires, bandes dessinées, albums, périodiques pour adultes et enfants ainsi qu'un espace informatique comprenant 8 postes.
Les collections de la médiathèque sont composées de plusierus dizaines de documents occitans : livres imprimés, bandes dessinées...
3 rue des Ecoles
11560 Fleury d'Aude
04.68.33.99.26
bibliotheque.fleuryaude@orange.fr
La médiathèque Guillaume Apollinaire de Fleury d'Aude est ouverte à tous et propose des livres, des revues, des CD et des DVD enfants.
Elle entretient un site internet ainsi qu'un blog sur ses actualités.
La médiathèque de Fleury possède quelques documents en occitan : livres ou CD.
Catalogue en ligne des collections de la médiathèque de Fleury
14, rue Louis Blanc
34800 Clermont l'Hérault
Tel. : 04.67.96.42.53
clermont.bibliotheque@wanadoo.fr
La bibliothèque possède un fonds de plus de 28 000 documents en tous genres, régulièrement renouvelé. Les collections sont organisées en fonction des types de public : livres pour les tout-petits, premières lectures, bandes dessinées, romans, essais, magazines... Toutes ces collections sont répertoriées dans un catalogue informatisé consultable en ligne. Les adhérents peuvent ainsi accéder à leur compte en ligne et le gérer eux-mêmes, notamment pour effectuer des réservations, des prolongations de prêt.
La médiathèque municipale de Clermont l'Hérault possède un fonds général occitan comprenant plus de 1500 documents : livres imprimés, revues, enregistrements sonores ou audiovisuels.
La catalogue en ligne de la médiathèque municiplae de Clermont l'Hérault est disponible à cette adresse.
Robert Lafont est né à Nîmes en 1923 et publie ses premiers poèmes en 1943. Il participe à la libération de Nîmes et se voit proposer un poste à la préfecture du Gard à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, il tourne rapidement le dos à cette carrière administrative pour se consacrer à l'enseignement.
Agrégé de littérature, il enseigne au lycée, puis à l'Université des Lettres de Montpellier, future Université Paul-Valéry Montpellier, à partir de 1969. Il y développe, à la suite de Charles Camproux, l’enseignement de l'occitan tout comme de nombreux travaux de sociolinguistique. Tout au long de sa carrière, il ne cesse de s'impliquer à la fois dans la pédagogie, la recherche et l'action militante.
En 1945, Robert Lafont participe à la fondation de l'Institut d'Études Occitanes (IEO), dont il sera président de 1959 à 1962. Il en demeure membre actif jusqu'en 1980, militant pour l'enseignement et la reconnaissance de la langue et de la culture occitanes.
Son travail universitaire et ses actions militantes sont complétés par une production littéraire très importante. Une grande partie de ses milliers d’articles et publications demeurent toujours des références en la matière à ce jour.
En décembre 2011, Robert Lafont cède la propriété de son fonds au CIRDÒC par legs testamentaire.
legs testamentaire de Robert Lafont
fonds clos
Le fonds Robert Lafont est composé de 15 sous-fonds :
- La cote LAF.A « Oeuvre Littéraire » comprend des notes de travail, originaux ou copies de manuscrits et tapuscrits des ouvrages de Robert Lafont.
- La cote LAF.B « Politique Linguistique » comprend des notes, de la documentation, et des rapports autour des publications, communications, manifestations et associations auxquelles à participé Robert Lafont dans le domaine de la défense et de la diffusion de la langue occitane.
- La cote LAF.C « Dossiers de travail » comprend les dossiers de travail des archives de Robert Lafont : notes et articles rassemblés dans le cadre de la préparation de publications, de cours ou de conférences. Ces documents sont organisés en cinq séries thématiques : Langue et linguistique, Littérature, Moyen-âge, XVIe/XVIIIe siècles et Europe et Régions.
- La cote LAF.D « IEO » regroupe les documents collectés par Robert Lafont au sujet de l'IEO, principalement durant la dernière décennie de son activité au sein de l'Institut.
- La cote LAF.E « Publications » comprend de la documentation sur la publication des oeuvres de Robert Lafont : courriers reçus, revues de presse, tournées littéraires, relations avec les éditeurs.
- La cote LAF.F « Tirés à part » comprend des tirés à part d’articles de Robert Lafont ou envoyés à Robert Lafont.
- La cote LAF.G « Activités et documentation dans le domaine politique et occitaniste » comprend les archives de Robert Lafont sur le domaine politique et occitaniste depuis 1962 et le mouvement Lutte Occitane jusqu’à la création en 2003 du mouvement Gardarem la tèrra.
- La cote LAF.H « Textes envoyés à Robert Lafont » comprend les textes littéraires ou scientifiques envoyés à Robert Lafont et issus de sa correspondance.
- La cote LAF.I « Papiers personnels et professionnels » rassemble les documents officiels sur la généalogie et la biographie de Robert Lafont.
- Les cotes LAF.J, LAF.K, LAF.L, LAF.M, LAF.N « supports divers » regroupent les archives produites ou reçues par Robert Lafont sur différents supports : affiches, cassettes audio et vidéo, disquettes, aquarelles et objets et médailles.
- La cote LAF.O « correspondance » rassemble la correspondance passive de Robert Lafont classée par ordre alphabétique du nom de correspondant.
1937-2005
Occitan (tous dialecte)
Français
Espagnol
Anglais
Breton
Italien
Allemand
Catalan
Arabe
Sanskrit
Chinois
Vietnamien
Louvite
Hittite
Hongrois
Swahili
Turc
22 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
Enregistrements sonores
Documents audiovisuels
Documents iconographiques
Ressources électroniques
Objets
LAF
Inventaire du fonds sur Calames : http://www.calames.abes.fr/Pub/ms/FileId-1376
Inventaire du fonds sur Pleade : http://pleade.locirdoc.fr:8081/ead.html?id=FR-340329801-00001
Consultable au CIRDÒC, en salle de recherche.
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Yves Rouquette, né à Sète en 1936, est un écrivain d'expression occitane et française et une figure importante de l'occitanisme du XXe siècle.
Il publie ses premiers textes poétiques dans les années 1950 et est aussitôt célébré comme un des plus grands écrivains occitans de sa génération. On lui doit de nombreux recueils de poésies, essais, romans, nouvelles, traductions, pièces de théâtre et chansons. Parallèlement à son oeuvre littéraire, il marque l'ensemble des mouvements de revendication et d'action occitanistes de la seconde moitié du XXe siècle. Il collabore notamment à de nombreux périodiques comme la revue Òc dont il fut le rédacteur en chef, ou Viure et Volèm viure al Païs dont il fut le cofondateur. Longtemps enseignant à Béziers, il organise de nombreuses manifestations culturelles et expositions dont Mille ans de littérature occitane en 1974 qui donnera naissance au Centre International de Documentation Occitane (CIDO), l'actuel CIRDÒC. Il préside l'Institut d'Estudis Occitans (IEO) et fonde la maison de disque Ventadorn, permettant ainsi à la nouvelle génération de chanteurs occitans de diffuser ses chansons.
Donations régulières
Fonds ouvert
Le fonds Yves Rouquette est composé de ses manuscrits littéraires, archives de travail, dossiers documentaires ainsi que d'une petite partie de sa correspondance.
1950-2014
Occitan (languedocien)
Occitan (gascon)
Occitan (provençal)
Français
Environ 4 mètres linéaires
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues
IRO
Inventaire manuscrit sur place
Consultable au CIRDOC, en salle de recherche.
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants-droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
Christian Anatole (1937-1987) est né à Montpellier le 29 octobre 1937 de parents originaires de la haute vallée de l’Aude. Après des études au Lycée du Vigan, puis au lycée de Limoux, il obtient son baccalauréat et s’inscrit à la faculté des Lettres de Montpellier. Il y prépare simultanément une licence de lettres et une licence d’italien. Élève de Charles Camproux (1908- 1994) qui donne des cours de langue et de littérature d’oc à la faculté de Montpellier depuis 1942, c’est par lui qu’il découvre la littérature occitane ce qui déterminera sa vocation.
Après sa formation, il devient enseignant au Lycée de Pamiers où il conçoit le projet d’une histoire de la littérature occitane sous forme d’un « Dictionnaire des auteurs et des œuvres » en collaboration avec le linguiste Jacques Boisgontier (1937-1998) alors professeur d’Espagnol à Auch. Ce projet est ajourné par la publication en 1970 de la Nouvelle histoire de la Littérature Occitane qu’il dirige avec Robert Lafont.
En avril 1969 il devient professeur assistant à l’Université de Fribourg, puis à l’Université Toulouse-le-Mirail aux cotés d’Henri Giordan. En 1970, il obtient un poste d’assistant à l’Université de Toulouse-le-Mirail.
Spécialiste des littératures de France et d’Europe du sud aux XVIe et XVIIe siècles, Christian Anatole joue un grand rôle dans la reconnaissance de l’enseignement de l’occitan. Il poursuivra son enseignement de l’occitan jusqu’en 1987, date à la quelle il prépare les élèves du Lycée Berthelot de Toulouse pour l’épreuve facultative du baccalauréat.
Animateur de plusieurs revues scientifiques (Via-Domitia, Cahiers Maynard, Cahiers de l’Europe Classique et néo-latine), il organise de nombreuses rencontres autour d’écrivains occitans (Pey de Garros, Michel Camélat, Jean-François Bladé, René Nelli, Antonin Perbosc, Jean Boudou) et participe aux cotés d’Ernest Nègre et de Philippe Carbonne à l'ouverture de la Bibliothèque du Collège d’Occitanie. Il décède le 11 juillet 1987.
Dons successifs entre 1975 et 1987
Fonds clos
Le fonds Christian Anatole se compose de sa bibliothèque riche de près de 5 000 ouvrages et d’un fonds d’archives qui reflètent son parcours d’enseignant et de chercheur.
1958-1987
Occitan (tous dialecte)
Français
Catalan
1,40 mètre linéaire
Manuscrits/Tapuscrits
Monographies imprimées
Périodiques (presse et revues)
ANA
Inventaire manuscrit sur place
Consultation sur place, en salle de recherche
Toute reproduction en vue d'une édition ou production audiovisuelle de la documentation contemporaine soumise au droit d'auteur ne peut se faire sans l'accord des ayants droit. La reproduction de documents à des fins de recherche, sans publication des documents, est acceptée sous réserve des impératifs de conservation des documents.
La Société pour l'étude des langues romanes est fondée en 1869 à Montpellier autour des romanistes Charles de Tourtoulon, Francesc Camboliu, Anatole Boucherie, Achille Montel et Paul Glaize. Ils sont rejoints dès le premier conseil d'administration par d’autres spécialistes comme Charles Revillout ou Octavien Bringuier. Par la suite, d’autres noms prestigieux les rejoindront avec d’abord Alphonse Roque-Ferrier, qui deviendra le secrétaire et principal animateur de la Société et de sa revue jusqu’au début du XXe siècle, puis Camille Chabaneau, ou encore Achille Luchaire. En 1870, la jeune Société crée une revue savante, la Revue des langues romanes, qui paraît pour la première fois en 1871.
La Société regroupe des chercheurs, enseignants, archivistes, bibliothécaires et érudits poursuivant des travaux de recherche en philologie romane (étude de langue et littérature ancienne des littératures romanes), et en particulier d’études occitanes. Mais la Société s'inscrit aussi dans une quête de reconnaissance de la langue d'oc comme grande langue de production littéraire aux côtés des autres langues latines. Cette quête rejoint les buts et les intentions du Félibrige, dont les fondateurs de la Société sont d’ailleurs tous membres.
La Société d’études des langues romanes devient rapidement le principal centre d’étude et d’édition de la recherche en domaine occitan et roman hors de Paris, et par ses publications, sera un contrepoint aux positions philologiques dominantes dans la France de la jeune IIIe République de l’après-défaite de 1870. En plein contexte de nationalisme exacerbé de l’après défaite de Sedan, l’université parisienne, derrière Gaston Paris, fort de ses chaires de professeur à l'École des Chartes, au Collège de France et à l'École pratique des Hautes études, entretient une idéologie centraliste et unitaire dans l’étude des questions linguistiques en France. Les positions de Paris vont jusqu’à nier l’existence de langues « véritables » sur le territoire national autres que le français officiel en proposant une carte linguistique formée d’une infinité de variations linguistiques locales à la périphérie du français officiel.
Face à cette vision, la Société et sa revue vont revenir aux sources et éditer quantité de textes littéraires, scientifique, administratifs en ancien occitan mais également valoriser la littérature occitane contemporaine en publiant les textes des grands auteurs occitans contemporains. Dans le dernier tiers du XIXe siècle et le début du XXe siècle, la Société d’études des langues romanes fut donc un organe particulièrement important de ce que l’on nomma le mouvement de Renaissance d’oc, en œuvrant à la fois pour une décentralisation scientifique, la reconnaissance de la langue occitane et de la valeur de son patrimoine littéraire et écrit.
Le fonds de manuscrits conservé à la Bibliothèque universitaire Ramon Llull de l’Université Paul-Valéry de Montpellier documente la première période d’activité particulièrement riche de la Société, entre 1869 et 1900. Cette période est marquée par un développement des études romanes - et donc occitanes - dans les universités du Midi de la France avec la création de chaires auxquelles sont nommés des personnalités qui contribuent à la vie savante de la Société montpelliéraine : Charles Joret à Aix-en-Provence, Léon Clédat à Lyon, Achille Luchaire à Bordeaux, Anatole Boucherie et Camille Chabaneau à Montpellier.
En 1878, la Société participe en collaboration avec le Félibrige à l’organisation des Fêtes Latines à Montpellier. Ces fêtes appellent alors à bâtir une confédération latine européenne (basée sur l’entente catalane, italienne, roumaine et occitane) afin de proposer une réponse aux hésitations politiques du félibrige tiraillé entre des tendances autonomistes et les appels du nationalisme français. En dehors du champ politique, ces fêtes voient l’organisation d’un important concours littéraire le Chant du Latin, qui vise l’exaltation ce sentiment de fraternité romane. Les textes envoyés pour ce concours composent également le fonds de la Société.
La Revue des Langues romanes, existe encore de nos jours et est éditée par l'Université Paul-Valéry de Montpellier.
Le fonds de manuscrits de la Société des langues romanes de la Bibliothèque universitaire Ramon Llull de l’Université Paul-Valéry est composé de 87 manuscrits, rassemblés en 48 volumes. Ils proposent des poésies et des fables en langues d'oc et catalane du XIXe siècle ainsi que des études linguistiques sur certains parlers occitans.
Ces manuscrits peuvent être regroupés en quatre catégories :
- envois pour le concours triennal de la revue
- envois pour le concours du Chant du Latin de 1878
- envois pour publication dans la Revue des Langues romanes
- envois littéraires et scientifiques d'origine indéterminée
La plupart de ces manuscrits ont été déposés au cours du XXe siècle par la Société des Langues romanes à la Bibliothèque Universitaire Historique de Médecine. Ils ont été transférées à la Bibliothèque de Lettres et Sciences humaines (devenu ensuite Bibliothèque universitaire Ramon Llull) en 1980.
Langues représentées dans le fonds : occitan (languedocien, provençal), catalan, français, latin
Importance matérielle : 87 documents, rassemblés en 48 volumes (une cote par volume)
Supports représentés : Manuscrits, tapuscrits
Accroissement : Fonds courant - Réserve
Modalités d’entrée : Ce fonds a été déposé en 1895 par la Société des Langues Romanes à la Bibliothèque de Médecine de Montpellier, puis transféré à la Bibliothèque de Lettres et Sciences humaines en 1980
Identifiant du fonds (cotes extrêmes) : H 625 - H 676
Horaires de consultation : Du lundi au vendredi de 9h à 19h
Les documents peuvent être photographiés pour un usage privé mais, par souci de conservation, les photocopies ne sont pas autorisées. Si vous devez diffuser ces reproductions dans le cadre d'un travail universitaire ou d'une publication, veuillez contacter au préalable la responsable du fonds.