Le mot « barbare » est d’origine grecque. Il apparaît pour la première fois chez Homère à propos des Cariens, peuple du sud-ouest de l’Asie Mineure, qui combattent aux côtés des Grecs. (Iliade II, 867) : Nastès conduisait les Cariens barbarophônoi, « ceux qui parlent en faisant barbar », donc qu’on ne comprend pas ou qu’on comprend mal.
L’adjectif homérique est une onomatopée imitative véhiculant un simple critère linguistique, qui n’est pas forcément péjoratif.
À l’origine, le barbare n’est d’ailleurs pas nécessairement un étranger, ni un inconnu : au Ve siècle encore, le mot est utilisé pour désigner tous ceux, Grecs ou non Grecs, qui parlent mal la langue grecque et font des barbarismes.
Durant toute l’époque archaïque, la langue ne constituera pas une barrière entre Grecs et non Grecs ; cette barrière linguistique ne va s’imposer qu’avec les Guerres médiques, qui opposent dans la première moitié du Ve siècle l’Empire perse et la Grèce.
Jean Meyers est professeur à l'Université Paul Valéry - Montpellier III
Cet article inédit de la collection 'Estudis' de la médiathèque numérique Occitanica constitue un éclairage nouveau sur l’œuvre poétique d'Auguste Fourès à partir du poème « La Ronda de las Gràcias » - « La Roundo de las Gracios » dans la graphie originale de l'auteur.
Spécialiste des relations entre Auguste Fourès et la famille Wilson-de Ricard auxquelles elle a consacré sa thèse de doctorat, Rose Blin-Mioch dévoile les ressorts intimes et douloureux d'un poème d'amour que le grand poète du Lauragais fait paraître dans le journal Lou Prouvençau le 8 juillet 1877. Derrière le lyrisme amoureux des textes de Fourès, Rose Blin-Mioch révèle la correspondance dissimulée du poète à Jeanne Wilson.
La thèse de doctorat de Rose Blin-Mioch est parue en 2013 aux Presses universitaires de la Méditerranée.
L’auteur du dictionnaire languedocien, René Séguier (1705-1767), a été pendant 34 ans le prieur du village cévenol de Saint-Jean-de-Valériscle. Son œuvre française et occitane a été conservée par les soins de son frère, l’antiquaire et érudit nîmois Jean-François Séguier (1703-1784).
Le manuscrit 281 conservé à la bibliothèque municipale de Nîmes dans le fonds Séguier comprend un lexique de 582 entrées dans la langue des Cévennes.
L'édition électronique de ce dictionnaire languedocien établie par Claire Torreilles constitue un complément à l'ouvrage : François Pugnière, Claire Torreilles, Écrire en Cévennes au XVIIIe siècle, Les œuvres de l'abbé Séguier, éditions PULM, 2013.
Conférence donnée le 21 février 2013 par Jean-Jacques Casteret à l'Usine des Tramways (Pau)
Dans les Pyrénées gasconnes, la polyphonie s'impose à tous, des messes dominicales jusqu'aux fêtes patronales. Elle est pourtant longtemps restée dans l'angle mort de la recherche.
À l'occasion de la publication de ses travaux aux éditions L'Harmatttan, Jean-Jacques Castéret, ethnomusicologue, nous invite à découvrir cette pratique sociale.
Conferéncia balhada lo 19 de genèr de 2012 per Joan Eygun a l'Usina deus tramways (Pau)
Precision de Joan Eygun : La conferéncia de Joan Eygun qu'èra ua prosejada de vulgarisacion en direccion deu public bearnés, dens las condicions tecnicas de l'endret (impossibilitat d'estupar la lutz, per exemple).
Prepaus de la conferéncia
Qu'existeish en Bearn un patrimòni lingüistic hèra ric qui a deishat traç pregonds e duradís dens lo paisatge, dab los noms deus vilatges, deus arrius, de las maisons... Ua passejada en imatges au demiei de las vaths, montanhas, gaves e costalats bearnés qu'obrirà la conferéncia, dab explics de las honts deus toponimes bearnés.
Puish que s'i illustrarà lo riquèr documentari de la lenga d'òc escriuta en Bearn despuish mei de 750 ans, deu temps deus Sénhers de Bearn a l'Edat Miejancèra dinc au sègle XXIau en tot caminar capvath los archius de las comunitats bearnesas. Aqueth riquèr que serà illustrat tanben per la literatura e las expressions popularas (cançons, arreproèrs...) tostemps vivas uei lo dia.